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La pratique du yoga rend plus réceptif…

repas ayurvedique1

Ceci est vrai aussi pour l’alimentation. Lorsque l’on est régulier en yoga, on se rend vite compte que selon ce que l’on mange, on expérimente plus ou moins de souplesse physique pendant les Asanas, plus ou moins de finesse du souffle pendant le Pranayama, plus ou moins de concentration et d’inspiration pendant la méditation.

L’état intérieur se modifie selon les aliments que nous mangeons, selon la quantité et la qualité de ce que nous absorbons. Conscients de cela, les yogi – Patanjali le savait déjà -, se sont donnés des règles d’hygiène alimentaire.

La médecine ayurvédique est proche du yoga de part leurs sources philosophiques identiques.

L’Ayurveda accorde une haute importance à l’alimentation. Voici quelques rudiments (non exhaustifs).

Régime végétarien

Le plus souvent, les yogi optent pour un régime végétarien. Ce ne n’est pas le thème de cet article; néanmoins, voici trois explications:

  • Ahimsa (la non-violence), prône de respecter la vie de tous.
  • Le yogi cherche à augmenter le niveau de Prana (l’énergie vitale). Or la viande est un produit mort.
  • La viande comporte des toxines qui s’accumulent au fil des années. Elle favorise les raideurs et les pathologies articulaires.

Composition habituelle d’un menu végétarien ayurvédique

Le régime végétarien complet du yogi se compose de céréales, de légumineuses, de légumes, d’un peu de salade et de pain non levé. Un petit dessert peut venir agrémenter l’ensemble.

La palette des six saveurs

Les six saveurs (Rasa) sont une des règles de base importantes de l’Ayurvéda. Chacune de ces six saveurs devrait figurer dans un repas, car elles sont l’un des moyens les plus directs pour rééquilibrer les 3 Doshas. Voici les 6 Rasas:

Aigre (acide):
Citron, yaourt (dans les légumes, la sauce à salade par exemple)
Amer:
Nécessaire en petite quantité. Plusieurs légumes sont de nature légèrement amère.
Piquant (fort):
Les épices sont favorables lorsqu’elles sont utilisées sans excès: fines herbes, piment rouge, gingembre frais, poivre.
Âpre (astringent):
Haricots et lentilles, certains légumes, comme les épinards, le chou, le brocoli, les asperges, le chou frisé, le fenugrec.
Salé:
Le sel ou naturellement, dans les fines herbes et les légumes.
Sucré:
Le riz est un aliment naturellement doux, les patates douces, le pain non levé, les céréales, les pâtes et les desserts.

Trois petites coupelles et des chutneys…

Comment parvenir à faire figurer tous ces goûts dans un repas tout simple? vous direz-vous peut-être… En cuisine ayurvédique, on utilise volontiers 3 petites coupelles, pour mettre sur la table trois ingrédients, utilisés autant pour leurs propriétés apéritives et digestives, que pour leurs goûts:

  • une coupelle de jus de citron
  • une coupelle de gingembre frais haché
  • une coupelle de cilantro (coriandre frais) haché

Chacun des convives peu ainsi se servir selon ses besoins… et ces saveurs sont délicieuses.

Les chutneys ont pour vocation initiale d’assurer la présence des 6 Rasas dans les repas. Je vous proposerai quelques recettes à l’avenir.

Source image: http://www.pondichery.com/french/stages/bheeshma.htm

Michèle Lefèvre Granclément

Le Yoga m'accompagne au quotidien depuis longtemps et je le transmets depuis 1991. La méditation et la pratique des différents aspects du Yoga Intégral, les rencontres sur le chemin, et l'étude des textes sacrés / philosophiques, sont mes sources d’inspiration. L'amour de la Nature et l'approche holistique de la santé, depuis l'enfance, m'ont conduite à mettre en pratique conjointement les sagesses de l'Ayurveda et du Yoga, puis à étudier leurs synergies. La Joie et l'évidence de la transmission de ces voies sœurs découlent de cette expérience de Vie.

23 Comments

  • Danièle dit :

    Merci pour ces conseils alimentaires précieux.
    Même si l’on est végétarien on oublie parfois la présence des 6 Rasas dans les repas.
    A l’avenir je vais y faire plus attention.

  • JIDDU dit :

    Pour ce qui est du végétarisme il me parait aussi important de signaler 2 aspects :
    1) la morphologie dentaire et digestive de l’homme n’est pas adapté à une alimentation carnée : il n’y à qu’a comparer sa dentition avec celle d’un felin(chat) pour s’en convaincre.
    2) l’impact environementale de la consomation de viande dans le monde est absolument effrayant, c’est l’une des premieres causes de polution de la planéte.
    maintenant c’est un cas de conscience personnelle !!
    Une autre chose que je souhaitais porter à votre connaissance au sujet des régimes alimentaires, c’est que les produits laitiers à base de lait de vache(au minimum) sont à proscrire :
    Ils ont un effet négatif sur l’organisme humain . sont tres difficilement assimilable (d’ou la difficulté à les digérer)
    Nous sommes en effet la seule espece mamifére qui continu à consomer du lait au delà du sevrage.

  • Michele dit :

    Bonjour Jiddu. Merci pour ce complément.
    Suis une végétarienne convaincue (j’y ai été initiée vers l’âge de 5 ans). C’est tellement facile lorsqu’on l’a été depuis l’enfance…
    Produits laitiers: l’Ayurveda est une science très intéressante, mais aussi imprégnée de la culture indienne. Or nous vivons sous des latitudes différentes et notre culture n’est pas la même. Le lait est pour eux un aliment quasiment sacré. Je connais la controverse au sujet des produits laitiers. D’expérience, leurs effets sont notables. Peut-être qu’il fut une époque où le lait était plus digeste, je ne sais pas.
    Il y a ainsi quelques points de controverses, ou de différences sur lesquelles je reviendrai lorsque je parlerai alimentation.
    Il faut aussi distinguer les conseils d’alimentation en Ayurvéda, de l’alimentation yogique. L’une s’adresse à la population avec un potentiel digestif moyen, l’autre s’adresse aux yogis qui stimulent quotidiennement leur feu digestif, nettoient leur organisme, en vue de la santé et surtout de la réalisation du Soi. Les yogis recherchent une alimentation très sattvique, très vivante, pleine de prana, d’énergie vitale…

  • JIDDU dit :

    Merci Michéle pour le partage de ton savoir, je ne connais que basiquement l’ayurveda, par contre en diététique j’éssai d’appliquer les principes de base que l’on m’à enseignés à savoir l’observation :
    l’observation de l’incidence des aliments que je consomme sur mon état (digestif, physique, mental, spirituel…)
    si aprés un repas on se sent lourd ou si la digestion est difficile par exemple c’est qu’il y à un aliment qui ne nous conviens pas, ou une quantité trop importante
    et pour cela chaque individu est unique et chacun doit faire ses
    propres découvertes.
    L’observation de la nature et du monde animal qui nous est le plus proche : les animaux carnivores mangent de la viande,
    les herbivores des végétaux, l’homme lui globalement mange de tout !!

  • Mélanie dit :

    Bonjour Michèle,
    Je vous remercie beaucoup pour ces informations.
    Je suis intriguée par la mention « […] un peu de salade […] » dans la rubrique « Composition habituelle d’un menu végétarien ayurvédique ». Y a-t-il un souci avec la salade? J’en mange quand-même très régulièrement…
    Je vous remercie,
    Mélanie

  • Michele dit :

    Bonjour Mélanie,
    Je pense là aussi que c’est en partie culturel: en Inde, les aliments se mangent plutôt cuits pour éviter les parasites. Mais c’est aussi parce que le potentiel digestif de l’humain moyen n’est pas très puissant. La cuisson facile la digestion, dans une certaine mesure: les fibres des légumes cuits sont attendries.
    Cependant, comme je l’écrivais à Jiddu ci-dessus, cette théorie se discute dans le cas du régime yogique. Les yogis stimulent quotidiennement leur feu digestif, nettoient leur organisme et leur pratique contribue grandement à une santé optimale. Le yogi recherchera une alimentation sattvique et vivante. J’espère revenir sur ce thème prochainement, dans un article.
    A bientôt

  • Mélanie dit :

    Merci beaucoup pour cette réponse! L’alimentation est un sujet fascinant. J’ai très hâte de lire vos prochaines informations à ce sujet. Et je vous félicite pour cet extraordinaire blog. Vous êtes pour moi une excellente source d’informations. Merci!

  • Plum dit :

    Bonjour et merci pour cet éclairage ! J’ai également lu qu’il était déconseillé de manger de l’ail et de l’oignon, savez-vous pour quelles raisons ? Merci beaucoup, au plaisir de vous lire.

  • phine dit :

    Bonjour Michèle,
    très intéressée par tout ce qui touche à l’amimentation,peux tu me conseiller sur les livres ,source de ton inspiration.
    Connais tu le jeune et si oui,le pratique tu

  • Michele dit :

    Bonjour phine,
    Pour l’alimentation ayurvédique, j’ai surtout beaucoup de livres en anglais. Voici quelques références:
    – Ayurveda, la vie est un équilibre, Maya Tiwari, Editions Guy Trédaniel, Paris
    – Ayurvedic cooking for self-healing, Ushas Lad et Dr. Vasant Lad, The Ayurvedic Press, Albuquerque
    – The ayurvedic cookbook, Amadea Mornongstar with Urmila Desai, Motilal Barnadass Publishers Private Limited, Delhi
    – Ayurvedic Healing Cuisine, Harish Johari, Healing Arts Press, Rochester, Vermont
    Oui, je connais le jeune et le pratique 1x l’an. De plus, autant que faire se peut, je fais un petit jeune hebdomadaire. Avec le printemps qui arrive, je vais compléter/corriger/remettre en ligne quelques articles sur ce thème.

    • Maryline QUENTIN dit :

      Bonjour Michèle,
      Il me semblait que l’intérêt du jeune dépend aussi du dosha. Ainsi il serait très bénéfique pour Kapha, moins pour Pitta et encore moins pour Vata
      Qu’en penses tu?
      Maryline

  • Michele dit :

    Bonjour Plum,
    Les yogis évitent les aliments qui « surstimulent » (rajasiques) et ceux qui rendent léthargique (tamasique). L’ail et l’oignon sont rajasiques et donc défavorables pour la méditation, et pour poser le mental. Je l’ai appris dans les centres sivananda, puis en Inde, où on l’évite dans de nombreux ashrams… et puis je m’en suis surtout rendu compte à mes dépends.
    Il y a longtemps déjà, des amis qui travaillaient et vivaient dans un centre de yoga comme moi-même, avions été invités par le propriétaire très sympathique de la pizzeria juste à côté. Il nous a fait goûter je ne sais quel confit de tomate, avec ail et oignons… Cela faisait déjà plusieurs années que nous avions arrêté d’en manger. La méditation du soir a été très laborieuse ensuite, le mental était particulièrement dispersé… Je ne pense pas que ce soit une réaction purement psychosomatique. C’était vraiment un changement notable.
    Aujourd’hui, je les évite. Marc mon époux en achète rarement, mais de temps à autres. Je les cuisine… mais je ne cours pas après… peut-être que d’en avoir mangé si peu fait que je les digère moins bien. Je ne recherche pas leur goût et je sais bien que je médite mieux sans…

  • Plum dit :

    Merci, en effet j’apprends le yoga au centre Sivananda et m’initie tout juste au végétarisme, il me semblait bien avoir lu quelque chose sur l’ail et l’oignon !

  • Edouard dit :

    Bonsoir,
    Je conçois que l’on soit végétarien ou même végétalien. Après tout chacun est libre (lorsqu’il a la chance de vivre dans une démocratie) de se faire le mal qu’il veut. Cependant, il me paraît vraiment absurde de vouloir justifier cela par des arguments pseudo scientifiques. Ainsi, l’exemple de la dentition de l’Homme est-il très mal amené, car elle est au contraire parfaitement adaptée à une alimentation très diversifiée (incisives, canines, molaires). Quant aux effets supposés nocifs du lait, il faudra qu’on m’explique alors comment nourrir le bébé qui vient de naître ? Comment favoriser la croissance et le développement osseux des enfants ? etc.
    Enfin, il est établi par de multiples études scientifiques sérieuses (c’est à dire effectuées par des chercheurs indépendants d’universités ou de grands organismes de recherche) qu’une alimentation végétalienne conduisait à de sérieuses carences, notamment en vitamines, mais pas uniquement. D’ailleurs, il n’est qu’à regarder les pratiquants de tels régimes pour comprendre que ce n’est pas si bon que cela.
    Lorsqu’on pratique le yoga, on apprend que ce qui compte c’est l’équilibre et la mesure en tout. Alors, manger un peu de tout me semble préférable à ces cures d’austérité, assimilables à des régimes, qui déséquilibrent le corps.

  • Michele dit :

    Bonjour Édouard,
    Personnellement, le végétarisme me donne une excellente santé, sans carences. Ma mère est végétarienne et nous a élevés ainsi. Nous étions en pleine santé et ne manquions jamais à l’école…
    J’ai bcp de plaisir à manger ainsi… et aucune frustration. Mon médecin ne voit pas d’inconvénient à mon alimentation. Bref, tout va très bien.
    Il y a pas mal d’idées préconçues autour du végétarisme et de déni, même scientifique…

  • philippe12 dit :

    Bonjour Edouard,
    ce n’est pas une question de dent mais de conscience.
    etre present a chacune de ses actvites
    manger un etre ressentant la douleur m ‘est difficile, je ne le ferai quand extreme limite ..
    namaste

  • Anna dit :

    Merci Michèle pour les articles de diététiques intéressants.
    Je suis aussi un peu surprise de lire que notre dentition n’est pas faite pour manger de la viande dans l’un des commentaires compte tenu de nos canines et molaires mais il est évident qu’en manger deux ou trois par semaine en faible quantité est suffisant pour l’organisme…Je suis consciente de l’impact de l’élevage intensif sur notre planète mais acheter de la viande bio plus chère mais respectueuse de l’animal me semble préférable…en plus de locale bien sûr.
    Merci pour le rappel sur les 6 saveurs et je recherche sans cesse des recettes avec des chutneys pour l’avoir à un repas.
    Philippe: je comprends votre raisonnement mais manger de la viande dont la provenance et le respect de l’animal sont prouvées peuvent être une alternative, en plus d’une consommation modérée. C’est ma démarche pour le moment et je suis réellement sensible à l’ écologie.
    L’aspect spirituel qui incite les indiens à ne pas manger de viande car c’est sacré et en lien avec la réincarnation je pense ne me touche pas…J’ai déjà réfléchi au fait de devenir végétarienne mais refuse de le faire pour coller à une étiquette type de yoguini (je ne parle de personnes ici!! bien évidemment).
    J’apprécie à l’inverse beaucoup l’ayurvéda même si je suis pour le moment encore dubitative des trois doshas…je mange en fonction des plats tridoshiques et du mien Vatta mais m’octroie aussi librement des plats qui stimulent les autres doshas.. C’est étrange, comme si ma rigueur scientifique m’empêchait de « croire » à ces doshas bien que je respecte les connaissances ayrurvédiques.
    J’essaie d’être honnête envers moi-même mais lis et m’ouvre volontiers à ce qui se réfère au yoga.
    Pour le coté spirituel, méditation, etc….c’est incontournable! Je le ressens dans mon corps et mon esprit si bien que je deviens vraiment accro au yoga.
    En résumé, merci pour ces articles détaillés que je lis toujours avec plaisir! Désolée pour ce long commentaire, je voulais apporter ma contribution.
    Cordialement

  • philippe12 dit :

    Bonjour Anna,
    merci de t’interroger sur ce sujet fondamental et de l’intérêt que tu portes au yoga.
    le 1° Yama est « non violence » »
    la première rigueur scientifique est d’accepter le doute et d’évaluer son ignorance, la mienne est infinie
    chercher la lumière est un effort de chaque instant..
    je ne refuse rien a priori simplement je mange tres peu et en conscience et je ne peux pas manger un animal et me concentrer ensuite..
    nous parlons de souffrance animale, je ne connais de mort douce que celle donnée par le non souffle.
    Namasté

  • Anna dit :

    Merci d’avoir éclairci l’une des raisons pour lesquelles les yogis ne mangent pas de viande…Je pensais vraiment que cela avait une relation avec le bouddhisme et la réincarnation mais la non-violence me semble une évidence à présent.
    Je respecte fortement votre choix mais ne le partage pas pour le moment.
    Je vois plus l’élevage respectueux (BIO et discussion avec l’ éleveur) comme une suite logique de la sédentarité. Une société bien organisée, où chacun travaille dans un domaine précis à l’opposé de la pluridisciplinarité dans une société nomade ne faisant pas d »élevage mais cherchant à chasser par moment pour le groupe.
    Vision un peu simpliste pour le moment compte tenu du manque de réflexions sur le sujet de ma part.
    La question qui me trotte maintenant dans la tête est: peut-on parler de violence lorsqu’on tue un animal dans le but de le manger tout en lui prodiguant des conditions de vie décente? Ou ne manger que de la viande issue d’un animal mort naturellement…
    Pas d’idées.
    Cordialement

  • Nicolas dit :

    Bonjour Michèle,
    je souhaiterai savoir si vous aviez des conseils pour traiter les allergies saisonnières (pollen etc) avec l’ayurveda.
    Je souffre régulièrement de ce genres d’allergies et la médecine occidentale soulage légèrement symptômes mais ne traite pas en profondeur.
    Si vous aviez des conseils pratiques (alimentation, traitement avec des plantes etc) ou des livres à conseiller sur le sujet je suis preneur.
    Merci par avance.
    Nicolas

    • Michele dit :

      Bonjour Nicolas,
      Les allergies saisonnières sont un trouble du système immunitaire. A défaut d’agir directement sur les allergies, il est bon de savoir que le yoga soutient le système immunitaire.
      A ce type de question, il m’est difficile de répondre. En effet, je suis professeur de yoga et non thérapeute en Ayurveda. L’Ayurveda m’intéresse et j’en fais une formation continue, en vue du yoga, et non de la thérapie.
      Le Dr Vasant Lad a écrit un bon livre sur ce sujet: Home Remedies.
      Il recommande la prise quotidienne de Triphala pour rétablir le système digestif. ½ cc Triphala dans ½ T eau chaude (avant d’aller dormir). Attendre 5-10 min. puis boire en lassant la poudre au fond : laxatif et purgatif
      Il recommande encore d’adapter son alimentation selon sa constitution et recommande de faire attention aux combinaisons alimentaires. Il propose aussi d’éviter la cause des allergies (allergène). Autre conseil: lubrifier les muqueuses nasales avec du Ghee (beurre clarifié). Il est utile de le faire avant de sortir! Voir aussi mon article sur Nasyam, en guise de complément.
      Bien cordialement

  • Jeremy dit :

    Bonjour,
    Pour rétablir certaines vérités. Il est vrai qu’un régime végétalien est difficile à équilibrer mais il faut savoir que de nombreuses personnages qui suivent ce régime prennent des compliments alimentaires et sont très conscients des carences possibles que pourrait subir leur organisme. Il ne faut pas oublier que ceux qui font le choix d’un tel régime sont des gens qui, ça semble évident, font particulièrement attention à ce qu’ils mangent et donc, sont à même d’équilibrer leur régime.
    Le régime végétarien est quant à lui un régime parfaitement adapté au développement humain et qui a même tendance à être meilleur pour la santé qu’un régime homnivore. Cher Edouard, consommer les animaux qui sont dans les fermes industriels peut se révéler dangereux (pour s’en convaincre, se référer par exemple au livre de Jonathan Safran Foer « Eating animals » dans sa version originale anglophone.) L’élevage d’animaux, au-delà du fait qu’il est l’objet actuellement de nombreuses pratiques très discutables (animaux qui prennent des médicaments, taux de croissance des animaux qui sont considérablement boostés etc.) consomme par exemple énormément de céréales, nécessaires pourtant à alimenter la population terrestre toujours plus importante. Beucoup de gens sont mal informés par rapport à ce sujet et acheter et lire un livre comme celui de Jonathan Safran Foer devrait constituer pour eux une priorité.
    Il faut ensuite bien définir ce qui, dans l’ayurvéda est la nourriture considérée comme « rajasique », c’est une nourriture qui a cuit longtemps ou dans des sauces riches qui stimule le système nerveux et accélère le métabolisme. Les oignons et l’ail sont considérés comme « rajasiques » bien que l’ail semble être meilleur que l’oignon. Le café, thé, sucre, chocolat etc. sont considérés comme rajasique car ils fournissent une énergie et stimulation excessives et ne favorisent pas l’équilibre de l’énergie.
    La nourriture « tamasique » pousse à l’inaction, à la léthargie. Il s’agit d’aliments préparés depuis plus de trois heures. Les boissons fermentées, les restes et la nourriture ayant une odeur forte (fromage fort, poisson, légumes séchés etc.) La nourriture impure est celle qui a été fortement transformée, mise en boîtes de conserve ou préservée et qui manque de force vitale.
    La nourriture tamasique, c’est la viande, le poisson, les oeufs, les champignons, les aliments en conserve ou surgelés, cuits au barbecue ou réchauffés plusieurs fois, les aliments trop cuits. L’ail, l’alcool et les glaces sont dans cette catégorie.
    L’ayurvéda conseille de manger une nourriture plutôt chaude, pas trop cuite mais surtout éviter de manger de la nourriture glacée qui réduit ou éteint « agni » (= le feu digestif).
    La nourriture « sattvique » enfin est une nourriture naturelle, pure, qui permet de calmer le mental et de favoriser la méditation. C’est l’alimentation que l’on doit préférer constituée par :
    – les fruits et baies frais et séchés.
    – jus de fruits purs.
    – légumes crus ou légèrement cuits.
    – salades.
    – céréales.
    – noix, graines.
    – pain complet.
    – miel.
    – herbes fraîches.
    – tisanes.
    – lait et beurre frais.
    L’ayurvéda préconise de ne pas chauffer le miel. Le lait et le beurre peuvent être consommés quand ils sont issus de l’agriculture biologique. Sinon, on peut préférer le lait de riz ou d’épautre, par exemple. Les huiles sont à varier aussi.
    Après, suivant l’équilibre des doshas de chacun, le régime alimentaire est spécifique.

    • Jfe dit :

      C’est stupide de dire que,le régime végétarien n’est pas équilibré. Cela fait parti encore des croyances -si occidentales. Des millions de personnes sont végétariennes depuis,des,centaines d’années et se portent merveilleusement

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