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J’ai relu ce texte, que j’avais écrit en 2009. Il n’a rien d’une vérité, mais je l’ai trouvé « sympathique » et c’est pourquoi je vous le partage. C’est une réflexion purement personnelle, emprunte de ma propre histoire… un éclairage, une piste pour votre propre réflexion…

yoga orient occident

Le yoga aujourd’hui

Certaines écoles de yoga, au nom de la pureté du yoga, mettent en avant de façon insistante et répétitive la culture indienne, d’où le yoga est issu. Cela va parfois jusqu’à une certaine assimilation culturelle: vêtements indiens, alimentation, religion hindoue ou sikh, mise en avant d’invités indiens «exceptionnels», etc. Mais pourquoi? Que cela m’apporte-t-il? L’essentiel du yoga n’est-il pas intemporel et hors de tout dogme, religion et culture?
En réaction, d’autres écoles ont adapté le yoga à l’Occident en le retirant de son contexte culturel. Des enseignants et spécialistes du yoga ont voulu retirer l’essence, la quintessence du yoga, en le dépouillant de toute connotation indienne, de tout terme sanskrit, de toute référence à des textes. Mais qu’est-ce que l’essentiel, somme toute? Qui sommes-nous pour en juger?
D’autres se sont rendu compte que le corps de nombre d’occidentaux souffrait de certaines postures orientales, vu que notre corps n’est pas développé de la même manière (assise en position accroupie ou en tailleur en Orient, assise sur une chaise ou un sofa chez nous, par exemple). Alors, les postures ont été adaptées. D’autres pratiques ont été négligées: souvent, les Bandhas (ligatures), Mudras (gestes), Drishtis (fixations du regard), Kumbhakas (rétentions) ont été jugés trop ésotériques, « dangereux » ou trop exotiques, ou …?
Certains ont même voulu aller plus loin, puisque la note éminemment spirituelle qui sous-tend le yoga les dérangeait. C’est ainsi que l’on a vu se développer des cours de «yoga-stretch», de «Power Yoga» et autre «Body Balance», accessibles à tous, en salle de fitness notamment. Du Yoga « aseptisé » en quelque sorte. Le Yoga est « amélioré » pour plus d’effets : perfectionnement corporel, élimination calorique, combinaison avec d’autres techniques orientales, …
Mais ce n’est pas de ces derniers développements dont je voudrais parler ici, car l’on s’écarte un peu du yoga.

L’attrait de l’Orient

Il se trouve que de nos jours, vu la facilité avec laquelle on voyage, nombreux yogis ont choisi d’aller «boire à la source».
C’est d’ailleurs la démarche que j’ai eue il y a maintenant plus de 20 ans, en voulant aller en Inde pour me former à l’enseignement du yoga. Envie d’apprendre avec des gens qui ont baigné dans la philosophie du Vedanta, du Samkhya, du Yoga, et pour qui tout cela est intégré, sur le plan subtil, peu ou prou, dès l’enfance… C’est vrai que cela aide, pour qui veut apprendre et comprendre rapidement.
Mais attention: en Inde, les écoles de yoga poussent comme des champignons. Et toutes n’ont pas la même réputation. Le business du yoga touche autant l’Inde que l’Occident…
De retour de voyage, les «yogi perfusés à l’Inde» trouvent tout ce qu’il leur faut pour continuer ici leur voyage: communautés indiennes, écoles de yoga traditionnelles, boutiques orientales, sites Internet hindous, recettes en ligne, vidéos, cours de langues, etc.
Mais pourquoi tout cela? Qu’apportent les vêtements orientaux? Le port ostentatoire du mala (on le cache généralement en Inde)? Que recherche-t-on dans cette connexion sans cesse entretenue avec la culture indienne? Quelle est la force intrinsèque (elle existe!) des symboles entretenus? Cette attitude cache-t-elle un besoin de reconnaissance ou d’intégration à une culture pourtant très éloignée? ou encore le besoin de se confirmer à soi-même une voie? ou le besoin de se rassurer? Quelle est la part de déni de ses origines, peut-on aussi se demander?

Plonger dans la culture de l’autre

Moi-même, j’ai vécu quelques années dans des centres de yoga très traditionnels. Nous étions volontiers habillés en vêtements indiens pour le yoga, nous aimions manger indien (quoique pas systématiquement), la congrégation était hindoue… Personnellement, du haut de mes 25 ans, lorsque j’y suis arrivée, je filtrais ce que je pouvais. Je voulais vivre pleinement le yoga, du lever au coucher, et c’était le meilleur endroit que j’avais trouvé pour cela. Je me sentais culturellement très différente de toutes les images affichées aux murs (Shiva, Vishnu, Lakshmi, etc.), mais en même temps, je développais ma connaissance symbolique de ces images, et je les aimais: elles m’inspiraient, elles m’apprenaient énormément. Ainsi, j’ai écouté les Puranas, et autres textes, comme l’on écoute des contes et histoires inspirantes pour enfants, elles me faisaient grandir d’une certaine manière…
Cette assimilation culturelle me pesait un peu, surtout que je sortais, personnellement, d’une relation de 6 ans avec un compagnon chinois. Je souhaitais revenir à mes racines, et non forcément me plonger dans une autre culture encore ! Je pensais d’ailleurs avoir appris un petit quelque chose de cette dernière relation. Le mariage Orient-Occident peut être difficile à réussir sur la durée.
Dans la démarche yogique, la mise en relation (soi et le yoga) invite à aller vers cet « autre » univers culturel et de cheminement qu’est le yoga (à noter que dans l’absolu, le mot « yoga » ne représente pas le cheminement, mais la réalisation de l’état d’union) :
Au début, cela est particulièrement vrai. Si j’avais plongé d’emblée dans l’étude des Samkhya Karika, des Upanishads, de la Shiva Samhita et de la Hatha Yoga Pradipika, etc., je ne suis pas sûre que j’aurais eu la force d’ancrer le yoga dans ma vie comme je l’ai fait… Mes enseignants ont eu la délicatesse de me faire découvrir petit à petit la profondeur du yoga, dans une pratique très sobre, qui m’a permis d’y goûter profondément et de développer en moi l’intuition des possibles, au-delà de ma pratique de débutante.
D’un autre côté, le mariage Orient-Occident n’est possible que s’il y a assez d’affinités pour conjuguer : le yoga ne convient pas forcément à tous. Ainsi, il est des fondamentaux en yoga qui ne conviendront pas à certaines personnes, même dans des cours de yoga retirés de leur contexte culturel et philosophique.

Le retour à l’Occident

Lorsque j’ai étudié à Yoga 7 (école de yoga à Genève), je sentais une plus grande distance de la culture indienne. Ceci est dû à l’historique de cette école (qui d’ailleurs évolue avec le temps). Et ceci m’a fait du bien, après mon bain dans l’univers indien. J’ai abordé les textes et la philosophie avec mon œil occidental.
Puis, il est aussi arrivé un moment où j’ai voulu mettre de côté tous ces textes, toutes ces théories orientales. J’ai souhaité relier toute cette science du yoga à ma culture. Et enfin, plus que tout, je voulais pointer du doigt ce qui me semblait essentiel : la pratique, le vécu… trop de théorie n’était pas bon pour moi, dans mon ressenti.

Cela m’a rappelé un autre moment de ma vie étudiante de jeune adulte. Passionnée d’art, j’avais entamé des études en histoire de l’art et en littérature à l’université. J’avais dessiné et peint pendant toute mon enfance et mon adolescence, et j’entendais les cours…  à travers mon filtre et mes limitations du moment. Les enseignants parlaient essentiellement d’histoire, de modélisations, d’analyse, de techniques et de psychologie. Or il me semblait que l’essentiel était dans le ressenti : devant l’œuvre, je sentais l’émotion de l’artiste en train de peindre, sa spiritualité, son urgence à créer. Comprendre l’art, c’était le vivre, le pratiquer, et non de l’intellectualisme aride.

… Et pourtant, l’un et l’autre – ressenti intime / connaissance, même « exotique », peuvent cohabiter en bons voisins, et s’enrichir mutuellement.

Les noces Orient-Occident

Le yoga est 1000, 2000, 5000 ans plus vieux que vous. Mais c’est vous qui aujourd’hui le pratiquez…
Le yoga a lieu ici et maintenant…
Les plus grands yogis occidentaux ont une démarche authentique en yoga mais sont resté pleinement eux-mêmes.

J’aime à citer Gérard Blitz, yogi… et fondateur du Club Med… Étrange n’est-ce pas? Il était un yogi dont le vécu semble très profond. Lire ici deux textes de lui sur l’enseignement du yoga (1) et (2).
Il y a bien sûr Jean Klein, Dürckheim, et tant d’autres.
J’aime aussi ce petit texte de David Frawley, comme un retour à l’essentiel, Prana, l’énergie

Les noces Orient-Occident du yoga, dans mon histoire, ont lieu maintenant. Après être passée d’un côté puis de l’autre de certaines barrières Est-Ouest, j’aime les laisser tomber. Un texte, une idée, un enseignement n’a plus une étiquette. Il me parle ou non: je le rattache au vécu.
Si à une époque, j’ai laissé l’étude de côté, en privilégiant la pratique du yoga, plus que jamais, j’ai désormais du plaisir à entrer dans des textes ésotériques de la pure tradition indienne, à très petites doses, car mon esprit n’est pas capable de plus. Je les lis, je les insalive… Car leur profondeur est unique. Puis je les goûte, je les pratique, jusqu’à ce que je sente pouvoir passer à autre chose.
J’aime à revenir au yoga traditionnel, puisque j’ajoute du Natha Yoga à ma pratique. Mais je ne ressens pas cela comme une tradition exotique, car j’ai intégré une certaine culture yogique et ne me sens nullement contrainte à quoi que ce soit.
D’ailleurs, le Hatha Yoga, dans le sens tantrique du terme, n’est-il pas le yoga de la «table rase»? Ce yoga n’émet aucun jugement de valeur. Il sensibilise à notre être profond et nous invite à mettre le doigt sur tous nos conditionnements sociaux, culturels et religieux… et à les dépasser, pour trouver notre véritable nature, qui est bien au-delà…

Namasté

yogamrita abeille echinacea

Michèle Lefèvre Granclément

Le Yoga m'accompagne au quotidien depuis longtemps et je le transmets depuis 1991. La méditation et la pratique des différents aspects du Yoga Intégral, les rencontres sur le chemin, et l'étude des textes sacrés / philosophiques, sont mes sources d’inspiration. L'amour de la Nature et l'approche holistique de la santé, depuis l'enfance, m'ont conduite à mettre en pratique conjointement les sagesses de l'Ayurveda et du Yoga, puis à étudier leurs synergies. La Joie et l'évidence de la transmission de ces voies sœurs découlent de cette expérience de Vie.

16 Comments

  • Sibylle dit :

    Quel beau partage, Michèle. Merci!
    Et quelles bonnes questions! 🙂
    Sibylle

  • daval dit :

    Michèle, toujours tellement d’ouverture d’esprit, d’intelligence, de modération et d’humilité dans vos propos : un vrai régal.., car de sont des qualités si rares
    J’habite dans le Val de Marne, loin de chez vous ; mais un jour, il faudra que je vienne faire un stage, pour avoir le plaisir de vous connaitre et d’apprendre de vous ce yoga qui est une ( la ?) partie essentielle de ma vie
    Cordialement,
    Evelyne

  • Drapeau dit :

    Quel beau parcours Michèle ! trouver notre véritable nature, être soi même, cela me semble un beau but grâce au Yoga !
    Tes réflexions m’apportent beaucoup, je suis très loin d’avoir ta culture sur le Yoga mais j’apprend beaucoup grâce à toi, merci Michèle, et au plaisir de partager ce stage avec toi.
    Avec mon amitié
    Janick

  • Sylvie dit :

    Merci encore Michelle pour ces réflexions si intimes mais qui retentissent en nous tous !
    C’est exactement ce que je ressens de plus en plus : comment digérer ces enseignements indiens (postures, pratiques et textes), en les assimilant avec notre culture occidentale afin qu’ils nous soient vraiment accessibles.
    C’est le difficile équilibre qu’il nous faut trouver…
    Quelques maîtres occidentaux qui ont déjà défriché le chemin peuvent nous y aider je crois
    J’en profite pour souhaiter une bonne année à tous

  • Sylvie dit :

    En complément à mon message, il me revient que j’ai justement lu un article dans la revue « YOGA SANTE » sur les ashrams se trouvant en France.
    Certains d’entre vous ont-ils expérimenté cette démarche de retraite dans notre propre pays ?

  • berbie dit :

    Bonjour Michelle,
    Comme le temps passe,et ton article n’a pas pris une ride.
    Je réside au Brésil où le culte du corps est porté a son maximum,et la pratique du yoga n’y échappe pas.
    J’ai commencé ma pratique en 1996 dans une académie
    (içi-brésil)puis au bout de 4 ans je suis allé en Inde (18mois) dans un ashram à Lonavla.
    Puis à mon retour,que se soit (en France où ailleurs) j’ai fait des formations en ayurveda,j’ai constaté ce phénomène d’identification dont tu parle,et je ne parle pas d’içi.Heureusement on trouve encore de bons enseignements dont le tien.
    Tout cela est triste,car l’essence du yoga se perd dans des exercices de gymnastique.
    Merci pour ton partage et bonne année à tous.

  • Olga dit :

    Merci Michèle pour ce beau partage.
    Ce que ça m’évoque, c’est qu’il y a autant de voies que de personnes, et chacun cherche sa porte d’entrée dans cet état d’Unité qui, lui, est universel. Une entrée avec des attributs qui lui ‘parlent’… Pour moi, le yoga ‘traditionnel’ a la particularité de mettre vraiment le doigt dessus, et de proposer le chemin pour y aller, alors que d’autres pratiques à influence yoguique auront cette état d’unité comme en quelque sorte un effet bénéfique secondaire…
    Mais je reste persuadée que c’est quand même cet état qui est recherché par notre être profond…;)

  • Corinne dit :

    Merci profondément pour ce bel article, où l’on apprend un peu plus sur toi, sur ton parcours mais aussi sur tous ces paysages du yoga auxquels quelqu’un qui débute peut se trouver confronté et se sentir perdu. Revenir à la source, aux textes traditionnels, voilà qui est essentiel, c’est vrai et j’en éprouve toujours le besoin. Mais j’ai commencé à enseigner, au début, il me fallait toujours plus de théorie, chercher dans les textes l’expérience qui me manquait, mais plus je progresse en yoga plus il me semble que c’est ma pratique elle-même qui pourra nourrir mon enseignement. Et puis ton article pose beaucoup plus de questions qu’il ne donne de réponses et cela me semble la plus belle attitude à avoir dans la vie. Combien faut-il nous méfier des certitudes, il me semble, qui peut se vanter de détenir « la » vérité » ? Il y a tant et tant de chemins possibles pour arriver jusquà soi…

  • Jean-Louis dit :

    Je sais par expérience que le Yoga peut apporter beaucoup et que c’est nous même qui fixons les limites…… Selons nos possibilités physiques, mentales, psychologiques, conscientes et inconscientes.
    Mais la mode actuelle du Yoga «fitness» ne peut apporter que des bienfaits limités, bien sur! et je suis d’accord pour dire que c’est dommage que :«l’essence du yoga se perd dans des exercices de gymnastique»
    Après, Il reste que c’est une question de choix individuel.
    Pour ceux que ça interesse, un excellent document sur un site malheureusement en anglais:
    Adresse du Site:
    http://www.swamij.com/Modern Yoga versus Traditional Yoga
    Bonne pratique à tous.
    namaste
    OM
    J.L.

  • Michele dit :

    Merci pour tous vos commentaires en lien avec cet article… le yoga est source de beaux échanges!
    Concernant le message de Sylvie qui a lu le dossier sur les ashrams en France dans Santé Yoga, peut-être recevra-t-elle ici des témoignages?
    Pour ma part, j’aurais envie, si j’arrive à caser cela dans mon emploi du temps, pouvoir me ressourcer au centre Somapa créé par André Riehl (http://www.somapa.eu/). Passer 10 jours de méditation Vipassana, une expérience que je referais bien aussi…
    Bonsoir Jean-Louis,
    Ton lien ne fonctionne pas… J’aime bcp le site sur lequel il pointe!
    Hari Om…

  • Agathe dit :

    Je suis arrivée en Inde pour raison professionnelle il y a 10 mois avec aucune connaissance du yoga, et une vie spirituelle au niveau 0.
    J’ai commencé par les Asanas, puis le Pranayama, un peu de théorie et je commence maintenant un « yoga teacher training ». C’est bien sûr prématuré et je ne prétends pas du tout enseigner mais j’avais soif de comprendre la philosophie, le but de la pratique du yoga, et l’occasion était unique.
    Je me sens souvent totalement perdue dans le flot d’informations provenant d’une culture étrangère si vaste et dense mais votre site m’est d’un sérieux secours, et ce dernier article m’apaise. Merci.
    Avec le temps et le travail tout cela fera sans doute son chemin. Et je suis contente de voir que, de retour en France, il me sera possible de trouver des enseignants pour continuer mon cheminement bien accompagnée!

  • Michele dit :

    Merci Agathe, pour ce beau message!
    Bon yoga… à la source

  • éric dit :

    Ton questionnement Michèle, je le rencontre aussi… j’ai aussi été amené à embrasser l’Inde et sa culture considérant que je devais assimiler le contexte culturel dans lequel le yoga a pris naissance..
    Et on se rends vite compte que cette spiritualité de l’Inde est très vaste, c’est quasi infinie, et des fois c’est juste « too much »..
    Peut-être devons-nous tenir compte du passé karmique, l’intérêt pour l’Inde au-delà du « raisonnable » peut avoir sa source dans des vies passées ?
    Je considère qu’il n’y a pas de règles, tout dépends de chacun, comment on considère son évolution, quels sont les outils que l’on va utiliser.. on peut faire du yoga sans religion, ou avec !
    Ma période intense d’intérêt pour l’Inde est un peu derrière, à l’époque où j’allais aux fêtes Hindouistes au Centre Sivananda de Genève. Depuis je me suis calmé mais il y a encore de beaux restes…

  • Michele dit :

    Bonsoir Eric,
    Oui, certainement que cet engouement pour l’Inde que nous sommes nombreux à connaître n’est pas sans lien avec nos vécus antérieurs.
    C’est au Centre Sivananda de Genève, moi aussi, que j’ai commencé ma pratique quotidienne et mon engagement auprès des centres, pendant près de 5 ans 🙂
    Oui… il y a tout un mûrissement qui se fait par rapport à cette relation à l’orient et à l’occident, en chacun de nous…
    Cela dit, nous pouvons nous souhaiter:
    « Om Namah Shivaya! »!
    … et bonne Sivaratri, vu que c’est aujourd’hui !

  • eric dit :

    Bonsoir Michèle
    C’est justement au Centre Sivananda de GE que j’ai vécu une nuit complète à chanter « OM NAMAH SIVAYA » c’était en 2003.. par la suite la shivaratri ne dépassait plus minuit…(!!) Vers 2003 c’était le début de déclin du centre en ce qui concernait la fréquence des fêtes… faut dire que l’on était pas nombreux à passer la nuit.. en fait, même pas d’Indiens alors qu’ils sont nombreux à GE….
    Hier j’ai pas dépassé 3 heures du matin, épuisé par 48 heures de jeûne et fatigué de chanter divers stotrams et mantras de Shiva… du fait que je suis seul, la stimulation est plus difficile… en groupe on tient mieux à mon avis…
    Merci pour l’échange.

  • Michele dit :

    Bonsoir Eric,
    Une belle expérience n’est-ce pas? un jour de jeûne et toute une nuit de chant…
    Concernant les fêtes dans les centre de yoga: il y a des périodes, des cycles, qui font que les fêtes ont lieu ou pas. Ça dépend de l’énergie du centre, de qui s’en occupe, des participants… bref, cela change, comme tout 😉
    C’est vrai que Shivaratri seul, c’est bcp plus difficile… cette année, je n’ai fait qu’une soirée de chant. Trop à faire avant mon départ, demain matin pour 15j… mais ce sont toujours de bons moments!
    OM et amitiés en yoga
    Michèle

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