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Voici une explication des effets subtils des postures classiques de yoga que l’on retrouve dans la série de Rishikesh des centres Sivananda. Je reprends ici une grande partie de l’article intitulé «Les effets subtils des Asana» de Swami Sukadevananda (Sukadev Bretz). Extrait de la Revue de Yoga Sivananda de décembre 1985, ce texte donne un éclairage intéressant, par les Centres eux-mêmes, sur cette fameuse série dont il a été question parfois sur ce blog.

« Nous allons décrire ici un ensemble d’exercices classiques transmis par le Maître Swami Sivananda et Swami Vishnu Devananda, exercices qui agissent sur le système subtil. […] Le Yoga est un système complet pour atteindre l’harmonie du corps, du mental et de l’âme. Selon l’enseignement, l’homme a trois corps: le corps physique, le corps astral et le corps causal. Le corps astral comprend lui-même trois gaines* (*couches) : la gaine des énergies, la gaine des émotions et la gaine mentale. Les trois corps recouvrent le Soi éternel, l’Atman […] Chaque Asana ou posture de Yoga exerce un effet parallèle sur chacun des trois corps et est ainsi plus qu’un exercice physique. Chaque posture a des effets sur le corps physique: sur les ligaments, les muscles, les tendons, la digestion, la circulation sanguine, les glandes, les nerfs, la colonne vertébrale ainsi que sur le système des énergies, sur les émotions et sur le mental.
Selon l’enseignement du Yoga, les fonctions physiques et mentales sont réglées par le flux du Prana (énergie vitale subtile). Le Prana circule à travers les Nadis ou méridiens. Il est absorbé essentiellement par la respiration, les aliments, la lumière du soleil et par la pensée. Il est stocké dans les Chakras ou centres d’énergie. Or ce courant naturel d’énergie est gaspillé par le stress quotidien, une alimentation malsaine et par les mauvaises habitudes de vie et de pensée. Les exercices de Yoga débloquent le Prana, activent les Chakras et amènent les énergies à circuler librement. »

Kapalabhati

yogamrita kapalabhati
Une séance de Yoga selon Swami Vishnu Devananda commence par Kapalabhati. Cet exercice respiratoire enlève toutes les tensions du plexus solaire. C’est l’exercice le plus puissant pour réveiller rapidement les énergies au réveil le matin ou après une journée fatigante. Kapalabhati veut littéralement dire « crâne brillant ». Après trois cycles de cet exercice, on peut sentir une vague d’énergie monter jusqu’à la tête.

Anuloma Viloma

yogamrita nadishodana anuloma viloma1
Avec la respiration alternée, le Prana libéré est utilisé pour purifier les Nadis (conduits astraux) et ainsi faire circuler le Prana dans tout le corps. Après 20 cycles, on peut sentir vibrer chaque cellule.

Surya Namaskar

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L’exercice suivant est la Salutation au Soleil. Elle porte ce nom parce qu’elle est pratiquée au lever et au coucher du soleil (raison exotérique), et parce qu’elle stimule le plexus solaire, véritable soleil du système nerveux subtil, appelé Hara ou « milieu » chez les chinois (raison ésotérique). Bien qu’elle étire et mette en mouvement chaque partie du corps, la Salutation au Soleil n’est point fatigante, mais au contraire, elle stimule et active.

Exercices pour les jambes

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Puis viennent les exercices des jambes, appelés Sahita Pranayama en Sanskrit ; cela indique que cet exercice dirige le Prana du Manipura Chakra (plexus solaire) vers Ajna Chakra (le troisième oeil, entre les sourcils), effet que l’on peut directement sentir par la pratique régulière des exercices.
Maintenant les Asanas ou postures peuvent commencer. Elles éveillent systématiquement les Chakras, de haut en bas, puis ensuite de bas en haut.

Shirshasana

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Sirsasana, la Posture sur la Tête, stimule Ajna Chakra, responsable de la capacité de concentration, de la force de discernement et de l’intuition.

Sarvangasana

yogamrita sarvangasana 280
yogamrita halasana 200
Sarvangasana, la posture sur les Épaules (et la posture de la Charrue, Halasana) active(nt) Vishuddha Chakra (Centre de la gorge), responsable du métabolisme du corps, du pouvoir d’expression et de la pensée.

Matsyasana

yogamrita matsyasana
Matsyasana, le Poisson ouvre le Centre du coeur (Anahata Chakra), la porte vers l’amour cosmique.

Pascimottanasana

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La Flexion avant est le point de rotation ou pivot d’un cours de Yoga. Elle stimule Manipura Chakra (la confiance en soi), Svadhistana Chakra (la capacité de contact), et Muladhara Chakra (force du corps et fonctionnement des sens). Elle ouvre la Nadi Pascimotta (Sushumna) et éveille chez les yogis avancés la Kundalini (d’où le nom de Pascimottanasana). Tout le Prana que l’on a systématiquement tiré en bas par les exercices précédents est amené maintenant vers Sushumna et utilisé pour éveiller la Kundalini, cette énergie infinie dormante en chacun.

Bhujangasana

yogamrita bhujangasana 250
Le Cobra fait couler le l’énergie réveillée dans Anahata Chakra (Centre du Cœur).

Salabhasana et Dhanurasana

yogamrita salabhasana complete

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Salabhasana, la Sauterelle et l’Arc tirent plus loin dans Vishuddha Chakra (gorge).

Ardha Matsyendrasana

yogamrita ardha matsyendrasana 280
Finalement, la torsion vertébrale amène le Prana dans Ajna Chakra (troisième œil) et Sahasrara (le Chakra le plus élevé, sur le sommet de la tête). Un sentiment profond de paix s’installe. La torsion forme le point culminant du cours, car elle représente en fait un concert d’énergie.

Mayurasana

yogamrita pause mayurasana
Le reste des exercices est la note finale: le Paon amène le Prana du Manipura Chakra à Ajna Chakra, …
[Avant Swami Vishnu-devananda proposait le plus souvent Mayurasana; puis il a été de plus en plus remplacé par Kakasana, le Corbeau, plus facile].

Trikonasana

trikonasana2
… le Triangle purifie Ida et Pingala, les Nadis les plus importants de chaque côté de Sushumna.

Uttanasana

yogamrita uttanasana 250
La posture de flexion avant fait couler le Prana à travers les Chakra du bas vers le haut. Il est à noter que c’est ce qui explique que Sirsasana soit parfois proposé en fin de cours, dans certaines versions de la série de Rishikesh.

Relaxation finale

Maintenant, tous les Chakras sont activés. Le Prana circule dans les 72′000 Nadis. Le corps du yogi brille comme une lampe.

savasana 800 1
La relaxation finale est très importante et dure environ le sixième du temps passé dans les exercices. Maintenant le Prana activé donne accès à des expériences étonnantes: sentiment de légèreté, de lourdeur, de chaleur, de froid, d’oubli et d’abandon du corps physique, la perception de couleurs et de sons subtils et surtout et toujours une sensation de profonde et complète relaxation, de paix, de joie et de dilatation. Pendant la relaxation finale, les énergies sont stockées dans les Nadis et les Chakras. Ainsi les bienfaits du Hatha Yoga se font sentir durant toute la journée et même le lendemain.

Conclusion

Les exercices de Yoga ont des effets étendus et profonds sur le système subtil. Il est très important de respecter l’ordre dans la série. Des variations complémentaires peuvent être intégrées dans ce système, des suites d’exercices plus brèves sont possibles. Aujourd’hui la plupart des écoles de Yoga introduisent des exercices préparatoires entre les Asanas qui ne visent qu’à une meilleure performance physique des postures, mais qui peuvent diminuer considérablement les effets subtils des exercices. On devrait toujours pratiquer sous la guidance d’un professeur expérimenté qui connaît les effets subtils par sa propre pratique. La pratique correcte et régulière des exercices de yoga conduit à l’harmonie intérieure, à la maîtrise du mental, au déploiement de capacités cachées, à la paix, au bonheur et à la sagesse.

Om Shanti (Om Paix)
Swami Sukadevananda (Sukadev Bretz)

yogamrita serie rishikesh

Michèle Lefèvre Granclément

Le Yoga m'accompagne au quotidien depuis longtemps et je le transmets depuis 1991. La méditation et la pratique des différents aspects du Yoga Intégral, les rencontres sur le chemin, et l'étude des textes sacrés / philosophiques, sont mes sources d’inspiration. L'amour de la Nature et l'approche holistique de la santé, depuis l'enfance, m'ont conduite à mettre en pratique conjointement les sagesses de l'Ayurveda et du Yoga, puis à étudier leurs synergies. La Joie et l'évidence de la transmission de ces voies sœurs découlent de cette expérience de Vie.

66 Comments

  • Patricia L dit :

    Merci Michèle très intéressant cette série et surtout tes explications sur notre état de conscience au cours de chaque asana.

  • lampe solaire dit :

    J’ai envie de me mettre au Yoga après avoir lu ton article Michèle 🙂
    Jessia–

  • michel Warnier dit :

    Bonjour Michèle,
    Pour avoir expérimenté cette série pendant 15 jours à raison de 2 fois par jour à l’Ashram Sivananda de Neuville-aux-bois (Orélans), je confirme que cette pratique posturale est très puissante non seulement biensûr au niveau du corps mais aussi et surtout au niveau plus subtil comme tu le décris. Merci de proposer à nouveau cette série sur ton blog. Je me permets cependant, de mettre un peu en garde, les élèves débutants qui souhaiteraient pratiquer cette série sans l’avoir au préalable, expérimentée avec un enseignant compétent.
    Michel Warnier

  • Michele dit :

    Merci à tous pour vos commentaires. Concernant celui de Michel :
    Oui, la série Sivananda convient aux personnes en bonne santé et sans problème ostéo-articulaire.
    Cela dit, en effet, il convient de toujours commencer le yoga guidé par un enseignant qualifié.

  • Véronique dit :

    Une belle série très complète, en effet, et que je vais intégrer à ma pratique. Merci Michèle !

  • Padmashi dit :

    Merci pour cette description si simple et si complète. Je suis professeur Sivananda (je suis dans l’Yonne) et c’est bon d’avoir une présentation si claire ! Je suis toujours épatée de voir comment cet enchaînement fonctionne si bien.
    Je serais contente de faire vote connaissance à l’occasion.
    Om om om

  • Jessica dit :

    Bonjour Michèle,
    Merci pour cet article très intéressant. Je me posais cette question : d’autres styles de yoga (comme Iyengar, l’ashtanga, le vinyasa) débutent leurs séries par les postures debout et finissent par les inversions. Que penses-tu de ces enchaînements (qui vont à l’encontre de la série de Rishikesh et des effets sur le corps et le mental ?
    Merci et à bientôt
    Jessica

  • Michele dit :

    Bonjour Padmashi et merci pour le commentaire.
    Bonjour Jessica,
    Les lignées Iyengar et Ashtanga recherchent le renforcement et l’échauffement au travers des postures debout.
    La série de Rishikesh propose de commencer… et de terminer en ramenant prana et conscience vers les chakras supérieurs, en terminant:
    – soit par Shirsasana, la posture sur la tête (si elle n’a pas encore été pratiquée en début de séance),
    – soit par Utthita Uttanasana (la flexion avant debout qui ramène elle aussi vers les Chakras supérieur).
    Donc dans les deux cas, on reste avec un retour vers les chakras supérieurs.
    Il est d’ailleurs possible, en cas de manque de temps, de travailler seulement la première partie de la série, jusqu’à Pascimottanasana. Ainsi on a fait tous les centres d’énergie.
    Il n’y a pas de dogme ni d’approche juste ou fausse.
    L’approche de Rishikesh est sans doute plus proche du yoga antique.
    Les postures debout, pour la plupart sont plus modernes. On les retrouve notamment depuis enseignement de Krishnamacharya et ses disciples (Iyengar, Pattabhi Jois).
    Bon yoga!
    Michèle

  • Maya dit :

    Merci pour ce résumé, combien de salutations sont préconisées? Y’a t’il une durée différente que d’habitude pour tenir chaque asana?
    Merci!
    Namasté

  • Michele dit :

    Bonjour Maya,
    Cette série est souvent enseignée sur au moins 1h30, avec 12 salutations au soleil (6 de chaque côté).
    Les 12 postures de base sont tenues sur la durée. C’est tout particulièrement vrai pour Sarvangasana (posture sur les épaules), Pascimottanasana (Pince), Ardha Matsyendrasana (demi-torsion vertébrale).
    Namaste

  • Robert dit :

    Bonsoir Michèle,
    Après une longue pratique de yoga, 20 ans de blocage intérieur. Disons que j’avais quelque chose à terminer avant de pouvoir me remettre au yoga. Et puis, un jour, il y a quelques mois, « ça » revient seul. Mais le support a 64 ans ! Bon, je m’y remets ; j’adapte à mon âge et à mes articulations. Je connais le musique : écouter son corps, s’adapter à ses possibilités car c’est lui le maître. Reprise donc progressive et, à mon grand étonnement, je progresse dans chaque posture. Avec mes raideurs et mes douleurs, je ne suis plus au niveau physique d’il y a 20 ans, mais 20 ans de méditation ça vous plombe. Alors, dans le peu que j’arrive à faire, sur le plan subtil, respiratoire, du lâcher-prise intérieur, j’ai largement dépassé mon niveau antérieur. Le corps subtil continue de croître même quand le corps physique décroit. Cependant, bien que je progresse dans chaque posture, mes enchaînements sont fantaisistes et cela se vit dans le ressenti final : il manque toujours quelque chose. Alors je me souviens de la série Rishikesh décrite par Lysebeth. Je la pratique dans l’ordre en adaptant les postures d’extension et de rotation à mes possibilités du moment ; le reste, ça va. Et là, c’est un miracle intérieur, une transformation totale. Une bonne leçon d’humilité. Bien que je sois conscient de ne pas pouvoir continuer seul à long terme, je n’arrive pas encore à m’intégrer dans un cours. Dans 20 ans peut être !

  • Michèle dit :

    Bonsoir Robert,
    Lorsque l’on y a touché, le yoga finit toujours par nous rattraper 😉
    L’avantage de l’expérience de la vie et de l’âge est que l’on est d’accord d’adapter (pas le choix : ce sont les articulations qui parlent ! et là c’est une leçon d’humilité…). On est dès lors ouvert à l’essentiel : on comprend – ENFIN – cet essentiel difficile à définir. Et la pratique devient infiniment plus profonde, plus subtile. La méditation pratiquée intensivement, comme vous semblez l’avoir fait, ne peut qu’aider.
    La série de Rishikesh, quant à elle, c’est l’essence du yoga classique, et donc une valeur sûre.

  • Robert dit :

    Chère Michèle,
    Ce qui me touche est l’expression « essence du yoga » associée à la série de Rishikesh. Je ne l’imaginais pas à ce point !
    Pour le reste, chaque articulation du corps nous articule avec le monde. Ainsi, chaque douleur articulaire témoigne de cette relation horizontale qu’il nous reste à parcourir. Et j’ai encore beaucoup de chemin à faire !
    La première articulation est celle du diaphragme car, en mobilisant le souffle, le diaphragme le répand dans toutes les autres. C’est le diaphragme même qui relie toutes les autres articulations, aussi bien osseuses, qu’organiques, avec nos mondes intérieurs et extérieurs ; qui fait le lien conscient entre les deux ; qui défait le diplôme illusoire avec lequel nous théorisons notre intérieur et investissons notre extérieur. La simple attention à la libre respiration dans une posture démultiplie cette relation. Le plus instructif est la prise de conscience de la pénétration des pensées dans la relation que le soi essaye de construire avec le souffle, par l’intermédiaire du corps. Plus cette pénétration s’apaise dans une série d’asana, plus le samadhi est facile en fin de séance, en savasana. Une séance Rishikesh faite dans cet état d’esprit, vaut une séance de méditation faite dans les règles de l’art… avec un travail sur le corps, en plus. Finalement, il n’y a ni travail sur soi, ni travail spirituel, ni conscience mentale ; qu’une relation au corps qui se construit en passant par la porte du souffle. Et il n’y a pas besoin d’asana complexe, avancée ou parfaite pour y arriver ; rien d’autre qu’une attention à tout ce qui se passe à l’intérieur du corps.

  • Michèle dit :

    Merci Robert,
    Tout est dit…
    _/\_

  • Sophie dit :

    Merci infiniement pour toutes les sources de reflexions, d’etudes offertes.
    C’est un pont comprehensible, assimilable que vous faites entre les contrees du yoga et l’occident. Cela evites bien des malentendus.
    Merci pour ce partage fabuleux.

  • fabrice dit :

    Bonjour,
    Merci pour cet article.
    Je trouve toutefois votre « tentative »d’explication des va- et -viens du prana tres approximative.
    Et sauf votre respect,le HARA n’est pas du tout renseigne en yoga.Il differe aussi du Manipura,dont il n’est pas l’equivalent.
    Merci neanmoins de nous rappeller les bienfaits de cette serie,qui je vous l’accorde ,reste une des plus anciennes serie connue a ce jour.
    La serie de fin de seance,la fameuse « finishing sequence »de l’astanga yoga de Pathabi Jois,ressemble etrangement a la premiere moitie de la serie de Rishikesh.
    Et c’est cette seance de fin qui synthetise toute l’energie accumulee lors d’une pratique d’astanga et qui propulse le prana ainsi libere vers les centres psychiques « superieurs ».Sans cela,les effets « magiques »de l’astanga ne se manifestent pas vraiment.
    Ceci pour confirmer ce que vous dites lorsque vous evoquez les effets subtils de cette serie,qui se suffit bien a elle seule en realite.(Halasana n’etant pas absolument necessaire dans cette serie.)
    Merci a vous,article interessant.

  • fabrice dit :

    Avant de proposer des formations de professeurs ,mieux vaut savoir de quoi on parle.
    Il n’etait pas utile d’effacer mon commentaire.
    Vous n’avez pas modifie l’article sur le Hara:repandre des informations fausses n’est pas tres « yogique »de votre part.
    Bon courage dans le travail sur votre Ego.
    Merci.

  • Michèle dit :

    Bonjour Fabrice,
    Merci pour votre partage. J’ai résumé sur le blog le texte d’un article que j’ai trouvé intéressant. L’auteur de cet article utilise le mot « hara ». Vu que je résumais son texte, j’ai respecté son vocabulaire, même s’il n’est pas le mien.
    Les écoles dont l’enseignement est celui d’un maître authentique en yoga ont toutes une valeur inestimable. Ainsi, je suis reconnaissance d’avoir connu Swami Vishnudevananda. Et je vous souhaite un bon cheminement en Ashtanga Yoga, sur les traces de Pattabhi Jois.
    OM et bon yoga,
    Michèle

  • Michèle dit :

    Bonjour Fabrice,
    J’ai répondu à votre premier message plus haut et je n’ai pas modifié d’article, ni effacé de commentaire. Je rentre aujourd’hui d’un stage de formation de 6 jours et je repars lundi.
    Lorsqu’une personne écrit un premier commentaire sur le blog, celui-ci requiert une validation. Je n’ai rien effacé vous concernant : il a fallu attendre mon retour pour que je valide.
    Je suis en chemin, comme nous tous, sur la voie du yoga, et je le serai jusqu’au bout. Le statut de formateur n’y change rien et j’apprends tous les jours. Je me sens profondément «élève».
    Nous ne nous connaissons pas. Dans ce cas, abstenons-nous de juger. Cela renforce nos constructions mentales (Manas), et in fine, l’Ahamkara, alors même que le yogi cherche à ne plus s’y identifier.
    Om Shanti,
    Michèle

  • fabrice dit :

    Bonjour Michele,
    Je m’excuse de m’etre un peu emporte.
    J’avoue que ca m’agace un peu toutes ces formations de prof de yoga qu’on voit fleurir partout ces dernieres annees.Meme celles de Sivananda.
    A Neyyar Dam,comme dans le monde entier c’est devenu n’importe quoiJ’ai effectue mon premier voyage a Neyyar Dam il y a 15 ans.J’en ai 33. aujourd’hui.
    Je n’ai pas connu Vishnudevananda comme vous mais je ne pense pas que ce fut un maitre authentique.Je ne pense pas qu’il etait libere vivant ou realise comme Yogananda ou Bikram ou Sivananda.Pathabbi Jois n’etait pas non plus un « maitre ».
    Ce sont mes observations:et j’en a appri des vertes et des pas mures au sujet des deboires sexuel de Vishnudevananda lors de ses sejours au Canada.(ou ailleurs…)
    Info ou intox??Peut etre le savez vous?
    Pour ma part j’ai appri la serie de Rishikesh il y a 15 ans d’un prof a Goa (tres tres vieux)qui l’avait lui meme apprise d’un disciple direct de Sivananda dans les annees 70 a Rishikesh:rien a voire avec la serie a a la sauce Vishnu!
    Donc a qui se fier dans tout cela:vous savez tout autant que moi qu’on ne peut pas prendre les indiens au serieux sur le sujet du yoga,ce sont des racontards,des mythos et l’ego indien est absolument imbuvable.Il n’y a qu’a observer des videos d’Iyengar au sommet de sa gloire ou d’autres encore….
    Je vous remercie de votre article et vous souhaite une bonne pratique.

  • Michèle dit :

    Bonjour Fabrice.
    Merci pour votre commentaire. J’aimerais prendre le temps d’y répondre comme il faut, dès que possible.
    Aujourd’hui, je suis sur la route des vacances !
    Om et en yoga,
    Michèle

  • fabrice dit :

    Bonjour Michele,
    J’ai neanmoins un grand respect pour Vishnudevananda ainsi que pour Sivananda .
    J’ai entendu certaines rumeurs c’est tout,mais cela importe peu.
    Bonne vacances et bon yoga a vous.

  • Robert dit :

    Bonjour Fabrice,
    Je n’ai pas compris le sens de votre intervention sur le blog. Ici, personne n’est réalisé, illuminé ou éveillé en quoi que ce soit. Nous sommes tous en chemin avec nos possibilités et nos limites. Michèle essaye de répondre avec le plus de sincérité possibles à tous les intervenants. Son dévouement mérite compassion et bienveillance. S’il n’y a pas de pratiquants de yoga, il n’y a pas de yoga, s’il n’y a pas d’enseignants de yoga, il n’y a pas de pratiquants et s’il n’y a pas de formateurs d’enseignants, il n’y a pas d’enseignants. Personne ne vous empêche de créer un site et de former des futurs enseignants. Alors pourquoi pas Michèle ?

  • Nathalie dit :

    Juste un petit commentaire sans prétention.
    Il y a plus de vingt ans, j’ai eu l’occasion de suivre un cours de yoga par pur hasard.
    J’avais également un voisin qui pour mon regard d’enfant effectuait de drôles d’acrobaties dans son jardin au petit matin (du yoga mais je n’en savais rien). Il était pour moi un superbe gymnaste ou un acrobate. Vingt ans plus tard, je suis un cours de yoga dans mon club sportif donné justement par ce voisin et là toutes les pièces du puzzle se remettent en place. Mon voisin est enseignant de yoga et en discutant à la fin du cours avec lui, j’apprends qu’il a formé beaucoup d’autres professeurs en Belgique. Il me conseille des lectures en autres « j’apprends le yoga  » d’André Van Lysebeth qui se base sur la série Rishikesh. Depuis lors, je pratique régulièrement entre autre cette série. Je la trouve très équilibrée. J’y trouve mon bonheur. A chaque pratique, j’avance un peu plus dans chaque posture. En an, je peux constater le chemin parcouru à tout point de vue.
    Je tenais à vous remercier pour ce blog très complet, très bien fait.
    Continuez.

  • Michèle dit :

    Merci Nathalie pour ce joli partage. La boucle est bouclée en effet!
    Belle continuation!
    ***
    Je répondrai ultérieurement aux autres commentaires. Suis en plein stage en Haute-Savoie. La montagne est magnifique sous le soleil… et c’est une joie de pratiquer avec de beaux groupes!
    Namaste

  • Robert dit :

    Bonjour Nathalie,
    Votre partage d’expérience m’a beaucoup émotionné. J’ai déjà écrit sur ce site que j’avais interrompu ma pratique pendant 20 ans car j’avais quelque chose à accomplir avant. J’interrompe encore quelques semaines pour une douleur que je dois dépasser autrement avant de reprendre… si j’y arrive. Je suis conscient que je dois me trouver un enseignant mais je suis encore bloqué sur ce point. Beaucoup d’entre vous qui parlez du partage de la pratique avec les autres, me renvoient à des nœuds intérieurs que je gère comme je peux. Merci en tous les cas de me rappeler à l’incontournable.

  • Philippe dit :

    Merci pour votre travail,j’ai retrouvé cette série sur un autre site à peu de chose près.J’ai 62 ans et comme Robert,je ne sens pas trop d’intégrer un cours de Yoga,et votre cours en ligne est donc bien utile.Comme témoignage,je peux dire que les effets sont puissants,à mon avis doivent toujours être centrés sur le ressenti intime(ni trop ni trop peu).Je vais sans doute vous faire sourire en vous disant que Ma série dure 20-25′,et non 1h30 comme il est dit dans une intervention.Sirsasana(incomplet,car jambes pliées) relativise tout,et vaut bien un seresta!.Il faut cependant,pour moi, bien doser 90%sur les bras 10% sur la tête(au début,si je ne me trompe).
    amicalement

  • Philippe dit :

    Je note que Yengar,sur son site de Lausanne,recommande de façon assez catégorique des postures apaisantes après sarvangasana,en excluant les extensions postérieures et bakasana,qui n’est pas spécialement apaisante(!).Il préconise plutôt les extensions antérieures ou latérales.En revanche,dans le livre de Kan et Sri Dharma Mittra, »le guide complet du Yoga »,la posture du pont,extension postérieure,est préconisée après sarvangasana…Qu’en pensez vous,car la série que vous décrivez est en contradiction sur ce point avec les orientations de Lyengar?Bien sûr tout dépend de l’effet recherché…Merci de votre réponse et toute mes excuses si tout cela est futile.

  • Robert dit :

    Bonjour Philippe,
    Entre vieux …
    Après une forte remise en cause intérieure, j’ai intégré un cours de yoga qui me convient très bien. Avant la rentrée de septembre, deux cours seulement ont déjà modifié ce que je fais. Ce n’est pas une victoire sur la pratique, c’est une grande victoire intérieure d’accepter de recevoir le savoir transformateur d’un autre.
    On dit que le yoga est fait pour ouvrir ajna, mais s’il n’est pas déjà ouvert, on ne va pas vers le yoga.
    La grande illusion de l’homme est de croire qu’il y a une cause et un effet qui ne sont, dans le monde subtil, qu’une relation interdépendance réciproque. On ne sait pas qui a commencé, c’est un mystère infranchissable par la pensée ; mystère dont l’insupportabilité produit automatiquement des pensées pour le recouvrir.
    Il n’y a donc aucune opposition entre deux propositions de séries qui semblent contradictoires. L’opposition est dans la perception mentale, pas dans la description des séries.
    L’épreuve de vérité est uniquement dans le ressenti d’une pratique corporelle.
    Reportez vous au mythe de Procuste.
    Amitiés.

  • Philippe dit :

    Merci Robert de votre commentaire.
    « c’est une grande victoire intérieure d’accepter de recevoir le savoir transformateur d’un autre. »Vous avez probablement raison.peut être franchirai-je le pas.Pour moi;l’affinité avec le prof compterait beaucoup!
    « L’épreuve de vérité est uniquement dans le ressenti d’une pratique corporelle »Bien d’accord!

  • Cyril dit :

    Bonjour Michèle,
    Comment ça va ?
    Je reviens vers ton site car je l’aime bien.
    Nous communiquions sur les 5 tibétains (que j’ai pratiqués pdt 8 ans) il y a quelques temps. Je les ai mis de côté pour me consacrer à la série Rishikesh façon André Van Lysebeth.
    C’est vraiment une super pratique. Je peux dire merci aux 5 tibétains car ils m’ont ouvert un nouveau chemin. Cela dit j’avais quelques maux physiques avec les 5 tibétains qui ont contrarié ma pratique sans me décourager mais quand même… Bref. J’ai donc décidé de mettre de côté et de me lancer dans le yoga Rishikesh comme je l’ai dit.
    La façon Van Lysebeth ne mentionne que 9 postures. (Shirsasana se fait à la fin et pour conclure uddiyana banda. Je vois que ta série en propose plus.
    Déjà la série Van Lysebeth est vraiment complète et bénéfique à souhait. Je la pratique tous les jours. Ce qui me fait à peu près 2H de yoga chaque matin en incluant la relax, la prise de conscience, la respiration complète et la salutation au soleil.
    A.V.Lysebeth parle de la Kundalini. Comment se manifeste cette énergie à travers cette série ? Je ne comprends pas trop bien.
    En tout cas peu importe je continue cette excellente pratique et je te salue bien Michèle.
    OM ; Cyril

  • Cyril dit :

    Bonjour Michèle,
    Une excellente année 2017 à toi ! Que tes vœux les plus chers et bienveillants se réalisent !
    Bonne année également à tous les blogeurs de ce site ! Paix, amour, compréhension, sérénité et réalisation en cette année 2017 ! 🙂
    Cyril

  • Cyril dit :

    Bonjour Michèle,
    Je pratique donc la série Rishikesh mais je rencontre quelques douleurs sur l’Arc et la posture sur la tête. En fait ça me tire tout simplement en bas du dos à droite. Par ailleurs j’ai l’impression lorsque je me mets sur la tête de ne pas trouver l’axe, d’avoir le bassin désaxé ou que sais-je qui penche plus d’un côté. Ce n’est donc pas agréable. Que pourrais-tu me conseiller stp ou même d’autres blogeurs ? Par quelle autres postures remplacer celles citées peut-être ? J’ai également mal au genoux droit, arthrose ? Pas évident. J’ai déjà remplacé la posture de la tête par la pince debout ce matin…
    Merci de votre aide.
    Cyril

  • Philippe dit :

    Bonne année à Michèle,et aux visiteurs de ce site intéressant dont j’apprécie la clarté et la bienveillance des commentaires.

  • Robert dit :

    Bonsoir Cyrille,
    Puis-je avoir l’humilité de vous dire que vous ne devez pas adapter votre corps à votre désir de réussir, mais votre désir de vous réduire à votre corps.
    C’est l’expérience d’un vieux qui passe son temps à réduire de plus en plus sa pratique jusqu’à trouver le moment où le silence de son corps le confirme.

  • Cyril dit :

    Bonsoir Robert. Merci de prendre le temps de me répondre. Pourriez-vous préciser un peu plus votre pensée svp (« …mais votre désir de vous réduire à votre corps »)? Je pense avoir compris l’essentiel néanmoins.
    Merci

  • Robert dit :

    Cher Cyril,
    Vous ne devez pas avoir mal quand vous pratiquez une posture. La douleur témoigne d’une pratique incorrecte – quelle qu’elle soit, il reste à le définir – qui dépasse les limites de votre corps ou d’une asana qui ne doit pas encore être intégrée dans votre série. Ceci est valable pour toutes les étapes du yoga. Il faut écouter le corps car c’est lui qui commande, toujours en réduction. Inversement, le désir mental que j’appelle le mental autonome, est toujours en expansion. Le yoga se sert du corps comme témoin du présent pour nous appeler à mourir à notre propre expansion. Comprenez-vous ?

  • Cyril dit :

    Bonsoir Robert,
    Merci de votre réponse. Oui je comprends très bien. C’est ce que je fais finalement depuis que j’ai découvert les 5 tibétains il y a 8 ans. Ces exercices que j’ai pratiqués à fond m’ont bien fait comprendre avec mes lectures qu’il fallait adapter la pratique à son corps et non l’inverse. Puis avec le Yoga j’en ai pris conscience d’autant plus . Je ne suis pas patient de nature et je suis exactement l’inverse de ce que le Yoga me demande étant un impulsif, d’où un cheminement fait d’obstination, de blessures, d’illusions en tout genre.
    Pour revenir à la série Rishikesh, j’ai laissé de côté la posture sur la tête. Sinon je garde toutes les autres postures et j’essaye d’y aller plus en douceur finalement comme pour la posture du poisson pendant laquelle la contraction du bas du dos était bien trop puissante. Désormais je réduis cette contraction pour plus de confort. Essentiel. Cette série est vraiment superbe qu’en pensez-vous ?
    Ceci dit pendant ma pratique mon mental se manifeste souvent par le biais de pensées, souvenirs, idées et pire…des chansons. Pourtant j’essaye de me concentrer mais je vagabonde un tant soit peu ce qui fait naître un tant soit peu de découragement mais malgré cela je persévère et je continue car je crois aux pouvoirs de cette série dont j’ignore ce qu’elle va créer chez moi ou même comment elle va me transformer, m’éclairer.
    J’attends des résultats bien entendu au fond de moi mais je n’en attends plus dans un sens. C’est paradoxal mais je me comprends. J’ai foi également en ma volonté et en la bénédiction de l’Univers pourquoi pas ? Qu’Il m’éveille au meilleur de moi et pour le bien être de tous !
    Je pratique donc le Yoga dans un but d’harmonie avec ma vraie nature, avec la Vie, dans un espoir de connaissance et d’aventure. Je place beaucoup d’espoirs et de rêves même dans ma pratique car j’ai le désir profond de m’améliorer toujours, pour moi et aussi pour les autres. Bref, je me livre ici car j’en ai l’envie soudaine et que j’ai confiance en ce site bienveillant.

  • Robert dit :

    Cyrille, votre intervention demande réflexion et discernement, je vous réponds bientôt plus longuement.

  • Cyril dit :

    Bonsoir Robert,
    Entendu. A très bientôt alors et bonne soirée.

  • Robert dit :

    Cher Cyril,
    C’est un véritable acte de confiance aux autres et de réalisme envers vous-même que vous faites-là. Ce que vous dites sur vous est plus profond que tous les écrits des bibliothèques du monde !
    Etre impulsif ne vous adapte pas moins avec le yoga, qu’être calme. Le yoga n’est pas fait pour ceux qui sont comme ceci et pas pour ceux qui sont comme cela. Le yoga est fait pour se servir d’un témoin du présent, la posture par exemple, car on commence toujours par-là, pour comprendre quelque chose sur soi-même. Le yoga part de ce que nous sommes ici et maintenant, dans ce corps-ci et cette vie-ci, pour nous comprendre à travers une procédure spécifique que nous ne pouvons pas réaliser dans la vie ordinaire.
    Le contenu de ce que nous sommes est sans importance, seul compte celui qui s’y attentionne.
    Il faut que le mental se mette au niveau du corps et, pour cela, le mental doit absolument intégrer sa réduction pour que le corps puisse s’exprimer pleinement ; sans manifestation, douloureuse par exemple, car c’est le cas le plus fréquent.
    Ce que le yoga propose-là, n’est pas un exercice physique, mais un exercice mental de réduction qui se sert du physique, dans la posture, comme miroir. Càd que le miroir ne montre sa fonction révélatrice que quand le mental s’est réduit pour laisser au corps le soin de s’exprimer pleinement. Dans l’état ordinaire de la vie écrivais-je, nous n’avons aucun moyen de réduire le mental. Bien au contraire, tout est fait pour le stimuler. Ainsi, en yoga, chaque réaction inappropriée de notre corps devient le témoin de la sur-influence du mental, son désir de maîtrise.
    En yoga, on travaille constamment tout l’intervalle du temps où il ne se passe rien. C’est déroutant, n’est-il pas ? La manifestation de quelque chose vient témoigner de cette sur-influence qui nous sort de facto du yoga.
    Nous devons constamment progresser à partir de cette dimension où il ne se passe jamais rien. C’est difficile évidemment, on n’y arrive pas constamment, moi le premier, mais l’expérience doit CONSCIEMMENT se faire à partir de cette réalité ; les corrections constantes aussi. Le yoga n’est pas la posture apparente qui peut être corrigée, il est l’attitude intérieure de la conscience que personne ne peut corriger à votre place.
    Revenons au terre-à-terre. La série de Rishikesh est un très bon arrangement d’une série d’asanas cohérentes. Mais vous n’êtes ni obligé de faire toutes les postures ni celles préconisées dans la série. L’essentiel est de conserver sa suite. Vous pouvez changer une posture de même nature, une extension par une autre par exemple, mais vous devez toujours conserver la position des extensions dans la série. Et toujours réduire, réduire, réduire la course et le temps resté en position finale, c’est ce qui produit le maximum de prana ; corollairement, augmenter le temps resté en savasana pour que le prana se répande.
    Bon… j’espère que j’ai été clair !

  • Cyril dit :

    Bonsoir Robert,
    Je comprends mieux votre pensée et vous remercie de l’avoir développée ainsi. Je me suis livré afin de mieux me délivrer en fin de compte vous savez.
    Cette insistance sur la réduction est très intéressante. Je la comprends intellectuelement, en imagination, mais hélas je n’ai pas encore la maturité suffisante pour la mettre en pratique correctement. C’est à dire avec sagesse n’est-ce pas ? Pourtant j’y viens croyez moi.
    Qu’entendez-vous par :
    En yoga, on travaille constamment tout l’intervalle du temps où il ne se passe rien. C’est déroutant, n’est-il pas ? 
    Et : Et toujours réduire, réduire, réduire la course et le temps resté en position finale
    Excusez-moi pour ces nouvelles questions mais je suis comme ça. J’ai une certaine intuition de la connaissance mais je ressens souvent le besoin de la vérifier concrètement et parfois abusivement je l’avoue. Comme on dit familièrement avec humour : je comprends vite mais il faut m’expliquer longtemps 🙂

  • Robert dit :

    Ce que je veux dire est que vous ne devez ressentir aucune gêne dans une posture et que vous devez jauger par l’expérience, le moment où vous devez vous arrêter avant que la gêne n’apparaisse. Vous constaterez alors que votre mental veut toujours en faire plus car il imagine en retirer plus d’effet, physiques peut-être, ce qui n’est pas le yoga, mais pas praniques. L’importance de la production du prana est directement corrélée à l’absence de gêne ressentie. Mais il n’y a pas d’explication intellectuelle à ceci, vous devez le vivre directement.

  • Cyril dit :

    Entendu Robert. C’est très clair. Je suis d’accord avec vous. Sacré mental ! Il nous en donne du travail celui-là ! Merci beaucoup de votre patience et très bonne journée. A bientôt ! 🙂

  • utrs... dit :

    Bonsoir,
    Je reviens vers Robert entre autres. Si quelqu’un d’autre veut intervenir il est le bienvenu…
    Donc Robert, que vouliez vous dire lorsque vous disiez que c’est dans les moments où il ne se passe rien que nous travaillons en yoga ?
    De plus, je continue la série Rishikesh tel quelle pour l’instant. je l’aime trop cette série et je crois en elle. Sinon comment créer sa propre série c’est à dire comment placer les postures en fait ? Extension, vers l’avant, vers l’arrière etc… Comment les mettre en ordre ? Par exemple j’aimerais intégrer quelques fois Suptra Vajrasana (le diamant couché, assis entre les mollets les bras levés et plus tard allongé et relâché), Chakrâsana (la roue), Paravritti Janusirâsana (la spirale) et enfin Eka pada shirsâsana (le pied solitaire)dans la série Rishikesh mais je ne sais pas à quel endroit les placer dans la série. Ou bien si je veux faire une autre série comment placer ces postures pour qu’elles se complètent. Pouvez-vous m’aider svp ?
    Un nouveau casse-tête peut-être Robert ? 🙂 Si c’est le cas veuillez m’en excuser.
    Bonne soirée dans tous les cas. Amicalement ; Cyril

  • Robert dit :

    Cher Cyril,
    Cette phrase concernant le travail en yoga quand il ne se passe rien est vraiment difficile à construire, peut être encore moins à comprendre. Mais les mots sont insuffisants pour exprimer ce qu’on veut dire là où le silence prend le relais. C’est une attitude intérieure plus à vivre qu’à verbaliser. Elle ne dépend en aucun cas d’une posture spécifique ni du degré de sa course.
    Revenons à la série Rishikesh. Figurez-vous que je construis mon travail postural bien modeste, sur cette série, je comprends donc que vous l’appréciez.
    Regardez-bien comment cette série est construite, comment elle respecte un ordre précis qui soulage les tensions d’une posture par la suivante. En gros, d’abord les flexions, ensuite les extensions, enfin les torsions. Cet ordre doit être respecté absolument. Vous pouvez changer une flexion ou une extension par une autre de même type, j’insiste là-dessus, mais vous devez toujours la conserver dans l’ordre donné.
    Comprenez-bien maintenant les trois extensions qui se suivent : sauterelle, cobra, arc ; intégrez leur suite ; constatez que, dans toutes ces extensions, le dos est vers le ciel et le ventre sur la terre. Des extensions comme la roue ou le pont font l’inverse. A ce moment, vous n’êtes plus dans une extension équivalente, mais dans un autre type d’extensions plus avancées. Et là, cela dépend de votre niveau qui doit être évalué par un enseignant qualifié.
    Pour la spirale, c’est plus facile, c’est une torsion qu’on fait à la fin.
    La flexion d’un pied en posture sur la tête ne pose pas de pb. Quand vous êtes prêt en shirsasana, vous fléchissez un pied puis l’autre. Il en est de même en sarvangasana.
    A un moment, il va falloir accepter de confier votre évolution à l’œil expérimenté d’un instructeur. Cela touche alors un tout autre niveau de silence que les postures physiques.
    Ais-je bien compris votre demande ?

  • Cyril dit :

    Bonjour Robert. Oui très bien ! Bravo ! Je comprends très bien ce que vous dites et c’est vrai que j’arrive à un moment où il me semble que bientôt, quand le temps sera opportun et je crois que ce n’est pas loin car je le sens désormais en moi telle une demande, même un besoin et je peux ajouter une recherche, il me semble donc que bientôt je ferai le pas d’aller voir un professeur qualifié afin d’évoluer dans ma quête et de m’ouvrir au groupe également. Je suis de nature plutôt farouche finalement mais c’est lié à ma sensibilité et aux déceptions certainement aussi. Ma fierté m’a rendu solitaire et mon cher orgueil a validé le tout ! Mais ma volonté de progresser me pousse à dépasser cela grâce notamment aux vertus de la pratique du yoga et des 5 tibétains qui me dépassent et qui éveillent une toute autre énergie en moi et la dirige en harmonie et en intuition… C’est pour tout cela que je fais ça finalement Robert. Ce que je cherche dans le yoga c’est un moyen de dépasser mon moi presque malgré moi justement. La pratique du yoga crée quelque chose que je ne maîtrise pas en fin de compte et qui me donne l’espoir, le rêve même de réaliser l’harmonie sans être une entrave à celle-ci. Merci beaucoup Robert. Dieu vous bénisse.

  • Robert dit :

    Cher Cyril,
    Comme vous ne pouvez pas progresser seul à seul, mais seul à deux, la relation à l’autre devient une des bases du travail sur soi. Tout dépend ce que vous cherchez dans le yoga. La réponse n’appartient qu’à vous.

  • Cyril dit :

    Bonjour Robert. Comme vous dites ! C’est un long cheminement quelques fois pour arriver jusque soi…

  • Cyril dit :

    Bonsoir Robert,
    Finalement je fais une pause avec le yoga. En effet, je faisais 2 heures par jour le matin, très motivé. Puis en fin de compte j’ai toujours une raideur sur le côté droit de la taille et même dans le bas de la colonne niveau lombaire qui me fait mal même si j’arrive à vivre avec. C’est pénible. Il y a deux matins j’ai fait mon yoga alors qu’intérieurement je n’en avais pas envie et à la fin je me suis dit que j’arrêtais afin de faire le point et de laisser mon corps tranquille. J’en ai assez et je me dis que je ferai mon yoga quand j’en aurais simplement envie… quand je me sentirai.
    J’ai du mal à contrôler mon mental. Il n’y a pas de prof près de chez et cela a un coût de toute façon. AVL disait que des personnes pouvaient pratiquer chez elles sans prof et que cela pouvait très bien aller. Ses livres sont tellement précis et remplis de conseils et d’erreurs à éviter.
    En fin de compte je m’intéresse au pranayama et aux techniques d’AVL. Tel que Kapâlabhâti ou Shanti mudra. J’ai envie de revenir au souffle et ensuite on verra…
    Difficile de trouver la mesure dans la pratique lorsque l’on est un chercheur impulsif têtu borné romantique comme je le suis !
    Bonne soirée Robert. Bonne soirée à tous !

  • Robert dit :

    Finalement Cyrille, le yoga vous a été utile.
    Vous avez vécu un intervalle de pratique intense et inadaptée, maintenant, vous rentrez dans un autre intervalle, celui de l’arrêt de la pratique ; plus tard, cet intervalle passera et un autre le remplacera.
    Ce que vous avez fait n’est pas perdu, il est une étape sur votre chemin.
    Soyez attentif à tout cela. Le yoga est aussi là, dans la simple observation des intervalles qui se succèdent, sans jugement, sans comparaison ; simplement observer, accepter, laisser venir et laisser partir.
    Trouvez un enseignant qui vous aidera à ouvrir votre livre intérieur, c’est là seul que vous trouverez conseils et erreurs à éviter.
    Bonne soirée.

  • Cyril dit :

    Bonsoir,
    Voilà. J’ai fait une petite pause avec le yoga. Néanmoins j’ai besoin de reprendre afin de me détendre un peu. Cependant je ne crois pas pouvoir continuer avec la série Rishikesh dans son ensemble. En effet, La chandelle ne me va pas. Le poisson me tiraille un peu trop les lombaires et la posture sur la tête ne me va pas non plus. J’ai quelques fois l’impression d’avoir un décalage au niveau du bassin ou des hanches et de ne pas être axé, ce que je ressens beaucoup avec la chandelle et la posture sur la tête car c’est comme si mon corps penchait plus d’un côté. C’est désagréable mentalement car non symétrique et un peu douloureux car ça tire un peu au niveau du côté droit des lombaires. Voilà le topo.
    Je ne sais pas trop quoi faire comme postures à la place pour compenser ni même si je peux faire simplement sans ces postures dans la série Rishikesh. Si quelqu’un peut me conseiller…
    Là je suis un perdu j’avoue. Je veux poursuivre le yoga mais malgré mes livres de référence très bien détaillés je bloque car je ne sais pas comment entreprendre ou créer ma propre série en fait.
    Bonne soirée.

  • Michèle dit :

    onjour Cyrille,
    … et merci Robert d’échanger avec Cyrille 🙂
    Merci pour vos échanges intéressants sur le blog. Comme vous l’avez constaté, je peine en ce moment à répondre aux commentaires. Mais la bonne nouvelle, c’est que je récupère l’immense retard que j’ai accumulé l’année dernière sur la gestion de l’école de yoga. Je vais donc pouvoir bientôt être de nouveau plus présente sur le blog. Probablement dès le mois de mai…
    Je comprends que la série de Rishikesh puisse devenir douloureuse, si pratiquée régulièrement, lorsque des fragilités particulières se sont installée au cours de son parcours de vie.
    Pour vous partager mon humble expérience: j’avais une très bonne disposition à Sarvangasana, lorsque j’étais toute jeune et j’appréciais de pouvoir goûter à la posture, le corps bien vertical, redressé comme une bougie, et avec l’impression de ne rien porter avec les mains… et donc de pouvoir tenir la posture une éternité… L’expérience intérieure était exceptionnelle et j’aimais me retrouver tous les jours, plusieurs minutes en Sarvangasana.
    Puis, avec les années, ma nuque s’est révélée moins disposée à cet exercice. Parfois même, je me suis retrouvée avec un mal de nuque, et même des douleurs nocturnes qui conduisaient à une amorce de torticoli le matin. Cela m’ennuyait, sans compter que la pratique de la posture avait perdu sa saveur.
    Depuis, j’ai choisi de pratiquer avec des couvertures sous les épaules/bras, arrière de la tête bien au sol. Il n’y a plus aucune compression sur la nuque, plus aucune douleur… et, surtout, le corps se redresse à nouveau totalement, comme lorsque j’étais une petite jeune fille. Plus aucun poids dans les mains. La cage thoracique est pleinement ouverte et Sarvangasana redressée.
    Lorsque l’on parvient ainsi à redresser Sarvangasana, il n’y a aucun tiraillement dans les lombaires, parce que le dos s retrouve en position neutre.
    Par contre Cyrille, je te recommande de faire cet accommodation des couvertures avec un enseignant de yoga, car il faut trouver la juste hauteur (1, 2, 3 … ou même 4 couvertures!) Du coup, il faut aussi faire attention lorsque l’ion prend son élan pour monter, car… ça part tout seul et l’on monte avec une extrême facilité qui peut déséquilibrer au début, lorsque l’on s’y attend pas.
    Concernant Matsyasana, c’est une position un peu délicate en effet. On peut y perdre un peu son schéma corporel et être de travers. Si tu ressens cette problématique dans les deux postures de Sarvangasana et Matsyasana, je te conseille de faire vérifier ton « véhicule » corporel. Personnellement, je vais 2x par an voir un ciné qui fait de la bioénergie. Il remet en place les éventuels petits déplacements qui se font plus souvent lorsque l’on prend un peu d’âge.
    Oui, l’asymétrie physique dérange sur le plan mental. Si l’on ne fait rien, cela peut aller vers une scoliose ou d’autres amplifications. Le corps peut, par exemple, avoir tendance à se replier sur lui sous une forme semblable aux représentations que l’on voit d’un brin d’ADN. C’est courant. Et personnellement, je sais que je travaille contre cette tendance, bien que faible chez moi.
    Si Matsyasana n’est pas « jouable » pour l’instant, essaie d’autres postures qui viennent mettre le thorax en extension, comme par exemple la variante de Mandukasana, que je propose parfois sur le blog.
    Mandukyasana, posture de la Grenouille
    Je te souhaite une belle continuation… et bon yoga, car je suis persuadée que tu trouveras une façon d’adapter ta pratique, respectueuse de ta structure physique.
    Namaste,
    Michèle

  • Cyril dit :

    Bonjour Michèle,
    Merci beaucoup de ta réponse. Oui comme tu as vu on ne se laisse pas abattre lorsque tu n’es pas là ! 🙂 Robert m’a très bien conseillé. C’est très intéressant de discuter avec une personne qui émane la science du yoga avec modestie.
    Je suis en train d’évoluer dans ma pratique donc c’est encore le flou artistique. J’ai toujours une petite contracture au niveau du bas du dos à droite qui s’étend sur le côté et sur le devant. Bref qui fait le demi tour de mon côté droit. Même en ne pratiquant rien c’est présent. C’est une gêne plus qu’une douleur. Concernant la chandelle et la posture sur la tête, je n’ai plus envie de les pratiquer car cela me tire à cet endroit et même avec des épaisseurs je crois que ça ne changera rien. Je vais peut-être garder le poisson mais le faire avec plus e légèreté…
    Ce qui me pose question c’est que je ne sais pas comment remplacer les postures que je ne fais plus ou bien si je dois les remplacer. Quelle est la pratique adaptée à ma personne en terme de fréquence de la pratique et en terme de postures. Car il y a tant de postures que j’ai pris la série Rishikesh qui est ancestrale donc absolument valable pour moi. Mais est-ce la série qu’il me faut ? Je me pose des questions ? Voir un professeur de Yoga ne m’est pas aisé en terme de finances 🙂 Bref.
    Ce qui est sûr c’est que je sais que le yoga est toujours là, disponible pour moi. Telle une botte secrète plus vraiment secrète mais bon ! Il n’empêche ! 🙂
    J’ai un grand besoin de personnaliser ma pratique comme tu l’as bien compris Michèle mais je reste perplexe en ce moment. Quelque chose cloche ou ne roule pas, comme tu préfères. Rien de grave cependant. J’ai juste le sentiment de ne pas (ou plus)être en harmonie avec le yoga que je pratique. Je ne veux pas le pratiquer machinalement ou me sentir obligé de le faire vois-tu ? De plus comme cette contracture ne me lâche pas ça me fatigue d’autant plus car je pratiquais aussi pour ça.
    J’ai fait pendant plusieurs semaines 2 heures de yoga par jour en me levant à 4h du matin pour vraiment avoir le temps. Pas évident du tout de suivre ce rythme. D’ailleurs j’ai arrêté ! 🙂
    Allez j’arrête là avec mon questionnement. Tu ne dois pas boire d’alcool alors je ne voudrais pas te saouler ah ! ah ! 🙂
    Un grand merci pour ta bienveillance Michèle et que l’Univers te bénisse !

  • Jean-Louis dit :

    Hello Cyril
    Ne vous découragez pas… mais c’est vrai travailler seul demande de la recherche et du discernement. Pratiquant et enseignant depuis longtemps, je suis persuadé que le Yoga peut être bon pour tout le monde, mais à condition d’être ADAPTÉ ! Dans l’idéal, ça devrait être du cas par cas…
    Faites de la recherche: il existe de nombreuses variantes des postures, et ce n’est pas parce qu’une série est réputée comme étant excellente qu’elle est forcément bonne pour vous.
    Si vous n’avez pas les moyens d’aller demander l’aide d’un professeur (et encore faudra-t-il rechercher le prof. qui vous convient) vous pouvez trouver bien des éléments sur internet, mais prudence…
    Je crois qu’il faut expérimenter avec une grande écoute de ce qui ce passe en vous, physiquement, émotionnellement et mentalement.
    Pourquoi pratiquez-vous le Yoga? Où est votre Conscience pendant les postures? Les réponses vous appartiennent, dans votre intimité.
    Essayez de devenir le témoin intérieur pendant votre pratique et vous allez voir que ça change tout.
    Un petit truc pratique que j’ai expérimenté bien des fois, Voir l’article ici, dans Yogamrita:
    «Auto massage du dos à l’aide de balles de tennis»
    Efficace pour les petits problèmes de dos…
    et aussi celui-ci comme alternative aux postures inversées:
    «Accessoires pour la posture sur la tête en cas de nuque sensible»
    Non pas pour le support qui coûte cher mais pour la 2em solution avec les chaises éventuellement.
    Bonne pratique
    Namaste
    OM
    J.L.

  • Michèle dit :

    Merci Cyril pour ce complément et merci Jean-Louis pour cette réponse sur mesure.
    Oui, Cyril, l’essentiel est de sentir ce qui te convient au jour d’aujourd’hui, ce qui te permet de sentir les bienfaits du yoga.
    Les postures n’ont pas besoin d’être celles que l’on voit sur tous les magazines et livres de yoga.
    L’essentiel est d’être dans ce qui te fait du bien et te permet de te remettre d’aplomb pour… durer en yoga.
    Je me dit toujours que si je vis jusqu’à 90 ans ou plus, le yoga sera toujours là, comme compagnon de vie quotidien… même si ce seront de petites choses toutes simples. Le souffle demeure. Les étirements auront toujours leur effet drainant et relaxant. L’esprit goûtera encore à ce quelque chose de plus que la pratique nous apporte.
    Alors courage et écoute attentive… le corps te parlera. Ta pratique peut ainsi devenir comme une exploration. Le corps te guidera même, si tu lui accordes l’écoute nécessaire, pour identifier très précisément ce qu’il peut faire et ce qu’il est bon d’éviter.
    Namaste
    Michèle

  • Cyril dit :

    Bonjour et merci Jean-Louis et Michèle pour vos réponses attentionnées et affectueuses.
    J’entends bien ce que vous me dites. Et je réfléchis. Je me suis rendu compte que dans ma pratique du Yoga je n’étais pas relâché, détendu. Tout simplement car par cette pratique je tends vers quelque chose. Un meilleur corps, un meilleur esprit, une meilleure vie etc… Bref un meilleur moi ! 🙂 Je suis donc tendu vers… Robert m’avait parlé très justement de la réduction de l’effort dans la pratique. Toujours plus de réduction. C’est juste. En fait je veux plus donc je fais trop. C’est une erreur de ma part. En même temps c’est le Yoga qui m’a éclairé sur ce point et vous bien sûr. Je vais donc commencer par changer cela en prenant le temps mais pas trop quand même. Je dois pratiquer sans rien attendre et surtout sans tendre vers. C’est à dire être présent à moi-même, en douceur, en bienveillance.
    Au fait je n’ai aucun problème de nuque pour les postures inversées alors cessez de me harceler avec ça svp ! 🙂 🙂 🙂 C’est toujours un problème que je n’ai pas et ça c’est cool ! 🙂
    Bonne pratique à vous également. Portez vous bien et encore un grand merci !

  • Philippe dit :

    Puis je me permettre de rappeler ce que disait Michèle sur ce même blog:
    1 septembre 2012 à 11:48
    Merci à tous pour vos commentaires. Concernant celui de Michel :
    Oui, la série Sivananda convient aux personnes en bonne santé et sans problème ostéo-articulaire.
    Les retraités ont le temps de lire!;-)

  • Philippe dit :

    Je me permets d’affirmer,compte tenu de ce qu’il décrivait,que Cyril présentait une névralgie d’une racine lombaire,qui correspond à une inflammation de la racine,par conflit entre la vertêbre et l’enveloppe de la racine :cela cède avec la mise au repos de la racine(avec des antiinflammatoires aussi et des décontracturants,si l’on tient à promouvoir les labos pharmaceutiques 😉 !
    Concernant cette fameuse série,si bien décrite par Michèle,elle continue à me passionner :si elle est pratiquée de façon universelle et depuis si longtemps,il doit bien y avoir une raison !
    Pour ma pratique,j’ai renoncé à faire régulièrement Sirsasana,,et que je remplace par le Dauphin depuis quelque temps.Cela reste une inversion.
    Je reste parfois un peu perplexe devant les abords des différents auteurs :par exemple,Julia Lemetais,dans son ouvrage »Je me mets au yoga(pour les Nuls) »préconise d’accompagner toute la pratique par Mulha Bandha et Uddiyana Bandha,même Savasana et aussi la Salutation au soleil.
    En fait,j’en suis toujours à chercher le ressenti de cet enchainement,avec aussi un questionnement sur l’intensité avec laquelle on peut le faire :pour moi ,il n’y a rien à voir entre une pratique d’une demi heure(la mienne) et 1h et demie ,ou entre 2 salutations,et 6 salutations initiales(avec ou sans bandhas)Je me dis que cela aussi,c’est un choix(quotidien).Je comprends parfaitement aussi que la pratique d’un quadra n’est pas celle d’un sexa !:-)J

  • Philippe dit :

    9/1/2018
    Bonne année et bonne santé à Michèle et à tous les amis de la série de Rishikesh:-).Vœux tardifs dus au bug qui rendait le site inaccessible.Que ce site nous permette d’échanger sur cette pratique ancienne.

  • Philippe dit :

    Bonne année à Michèle et aux yogis et en particulier à ceux qui s’intéressent à cette série basique et ancienne!Je m’inquiète un peu d’être le seul à intervenir. Sans doute les autres ont trouvé de nouvelles expériences…J’ai compris que le yoga était une affaire de vécu,donc très personnelle.
    Cela dit,je suis un peu surpris que Michèle, dans sa séance de yoga pour l’hiver(quelle bonne idée d’avoir fait des séances en fonction de la saison,ce qui est dans la ligne ayurvédique),propose l’enchainement de sirsasana après sarvangasana,ce qui n’est pas l’avis de Lyengar…

  • Cyril dit :

    Bonjour Philippe,
    Je viens juste de voir votre commentaire à mon sujet. Merci; ça me donne une piste.
    Bien à vous. Cyril

  • Michèle dit :

    Bonjour Philippe,
    Je propose de moins en moins Sirsasana en fin de pratique… car je m’enrichit d’autres enseignements.
    J’ai reçu cet enseignement de Swami Vishnudevananda. Il préconisait de commencer par Sirsasana (ce qui est « officiel » dans sa série des 12 postures) ou de terminer par cette posture, nomment pour les personnes ayant besoin d’être bien échauffé pour la pratiquer, à la place d’Uttanasana. Si l’on regarde sur le plan des effets subtils, nous sommes bien vers un retour à Sahasrara.
    Au plaisir d’échanger. Namaste

  • Philippe dit :

    Merci de ta réponse,Michèle,qui me parait logique.L’idée était que j’ai lu quelque part que sirsasana emmagasinait trop d’energie en fin de séance…

  • Philippe dit :

    Michele Lefevre a dit dans son blog de fin d’année :
    Puissions-nous, toutes et tous, pendant ces moments en marge d’un monde qui va trop vite, nous reconnecter profondément à la « JOIE SANS CAUSE », dont nous avons tous l’intuition, si ce n’est l’expérience…
    « Joie sans cause »,bonheur d’exister.Dans mon métier,on définit la santé comme »le silence des organes »
    Merci pour ces vœux,Michèle.Le silence des organes,très souhaitable,n’est pas une fin en soi.Pour moi,le yoga est une bonne façon de réveiller ce corps.Je trouve que la série de Rishikesh le fait de façon puissante,avec un engagement physique et mental total,qu’il faut à mon avis un peu maitriser.Bonne année 2020 à Michèle et aux yogi que je ne connais pas !
    PS sans rapport :super,la méditation,mais elle n’assure pas forcément une retraite décente :bon je me tais !

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