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Voilà quelque chose que l’on apprécie pas vraiment, pendant une séance de yoga… que faire?

Une crampe, qu’est-ce que c’est?

Une crampe est une contraction musculaire douloureuse, qui dure et que l’on ne parvient pas à relâcher de façon immédiate. Bien souvent en yoga, ce sont les mollets et les pieds qui sont touchés. La crampe se manifeste par une douleur intense. Le muscle est alors raide et douloureux. La crampe peut se relâcher en quelques secondes, elle laisse alors place à des douleurs sourdes pendant quelques minutes encore. La crampe est passagère, mais elle peut se répéter plusieurs fois dans la journée.

Pourquoi les campes?

Une mauvaise position, la compression d’un nerf ou d’une artère peuvent provoquer une crampe.
Une mauvaise circulation artérielle ou veineuse peut être en cause.
La déshydratation favorise les crampes.
La crampe du sportif survient souvent après l’effort. Elle peut être liée à un manque de glucose, de calcium ou encore de sodium. La crampe peut être due également à une accumulation d’acide lactique dans le muscle après l’effort. Elles arrivent parfois aussi lors d’un manque d’échauffement.
Les crampes sont parfois encore dues à un trouble électrolytiques dans le sang, manque de potassium, de calcium.
Le manque de magnésium est aussi mis en cause. Une cure de magnésium ou de chlorure de magnésium peut se révéler très bénéfique en cas de crampes fréquentes (ça fonctionne aussi chez certaines personnes sujettes aux courbatures!).

Que faire si la crampe est là?

(1) Étirer le muscle
Pour la stopper, il suffit de lutter contre la contraction en allongeant le muscle qui se contracte. Puis procéder à un petit massage réchauffant.

  • Si un orteil est en cause, l’allonger, l’étirer, dans votre direction (dans le sens opposé de la contraction).
  • Si c’est le mollet, attrapez le pied, jambe pliée et tirez le vers vous, afin d’étirer le mollet (aidez vous d’une sangle, si nécessaire).

(2) Expirer profondément
Lors d’une crampe légère, au lieu de vous contracter et de vous activer à étirer et frictionner l’endroit qui vous fait souffrir, acceptez cette douleur, décontractez l’endroit sensible en expirant profondément plusieurs fois de suite, vous serez surpris de l’efficacité du procédé.
(3) Points à masser
Au moment de la crampe, par pression circulaire douce, pendant quelques minutes, jusqu’à cessation du trouble.
En cas de crampe au mollet:

montagne de soutien
57 V, Montagne de soutien.
Au milieu des muscles du mollet, dans la dépression dessinée par un « V » renversé.

En cas de crampe au pied:

source jaillissante
1 RN , Source jaillissante.
A la plante du pied, dans le creux qui se forme lorsqu’on fléchit.

(4) Assez efficace paraît-il pour les crampes au pied ou au mollet:

Je suis peu sujette aux crampes… mais je vois bien chez mes élèves et stagiaires que c’est quelque chose de gênant et récurant. A tester:
Poser le pied sur un sol froid et marcher sur la point du pied.
Mais cette méthode est plus difficilement applicable pendant un cours de yoga.
Peut-être connaissez-vous d’autres techniques efficaces? Alors, n’hésitez pas à les partager ici!
NB: J’ai lu qu’appliquer une compresse de vinaigre sur la crampe permet de l’atténuer… mais je n’ai pas de vinaigre sous la main en cours de yoga 😉

Comment éviter les crampes?

Ne mangez pas avant le cours. Si vous pratiquez le yoga avec l’estomac plein, vous risquez d’avoir des crampes, voire aussi des nausées, surtout pendant les torsions, les étirements vers l’avant et les postures inversées. La digestion prend de l’énergie et peut rendre léthargique. Le mieux est de ne rien manger pendant 2-3 heures avant le cours. Si vous avez besoin de manger quelque chose avant le cours, que ce soit le plus léger possible.
La consommation régulière, ou importante, de viande semblerait favoriser les crampes.
Ne pas pratiquer dans un endroit froid.
L’abus de café, d’alcool, de tabac, des toxiques industriels et certains médicaments (colchicine, nivaquine…) peuvent entraîner des crampes.

Bibliographie:

http://www.digitopressure.com/membres/index.php?page=crampe, http://portail.psychostages.org/article117.html

Michèle Lefèvre Granclément

Le Yoga m'accompagne au quotidien depuis longtemps et je le transmets depuis 1991. La méditation et la pratique des différents aspects du Yoga Intégral, les rencontres sur le chemin, et l'étude des textes sacrés / philosophiques, sont mes sources d’inspiration. L'amour de la Nature et l'approche holistique de la santé, depuis l'enfance, m'ont conduite à mettre en pratique conjointement les sagesses de l'Ayurveda et du Yoga, puis à étudier leurs synergies. La Joie et l'évidence de la transmission de ces voies sœurs découlent de cette expérience de Vie.

16 Comments

  • Sibylle dit :

    Quelle bonne synthèse, Michèle. C’est bien utile et cela lance des pistes d’observation (ex: le lien entre manger avant la pratique et des crampes éventuelles dans les torsions. Comment l’expliquez-vous d’un point de vue médical?).
    Comme vous l’avez sans doute remarqué, je me penche sur l’usage des huiles essentielles depuis quelque temps; elles me conviennent assez bien.
    Crampes :
    ** huile essentielle de « lavandin super »( nom botanique : Lavandula burnatii super), éventuellement en synergie avec de l’huile ess. de « gaulthérie couchée ».
    ** L’huile essentielle de « lavande vraie » (lavandula angustifolia ssp angustifolia) marche bien aussi pour calmer les crampes. Le « lavandin super » semble être plus spécifiquement un décontractant musculaire, mais la « lavande vraie » (appelée aussi lavande « fine ») a d’autres propriétés et action plus larges et bien utiles (cicatrisant, calmant, antiseptique,…) . Pour ma part, c’est elle que j’achète pour ne pas accumuler flacons et frais. (NB il y a différentes lavandes : la « lavande aspic » ,Lavandula latifolia, par exemple, a des propriétés différentes et ne convient pas pour les crampes. Ne pas confondre).
    Il y a peu, j’ai eu une crampe au pied la nuit. Le temps que je réagisse après avoir fait un bond (il y a des réveils plus tendres!), et ouch, je commençais une crampe à l’autre pied également. Je suppose que c’est d’avoir marché longuement avec des chaussures d’une hauteur de talon inhabituelle. Bref, j’ai clopiné jusqu’à la salle de bain : petit massage d’HE de lavande vraie, pure, et les crampes ont disparu sur le champ, libérant d’ailleurs un bon grand bâillement au passage. En effet, la lavande vraie est un puissant relaxant.
    Toujours tester près du pli du coude une petite goutte d’une huile essentielle qu’on n’a jamais utilisée avant de l’utiliser plus généreusement. Une allergie éventuelle se déclare en quelques heures, max 24h. Eviter les HE durant la grossesse et pour les bébés de manière générale, sauf si les utilise sur conseil d’un médecin-naturopathe. Bien se laver les mains après usage pour éviter tout contact avec les muqueuses. Les huiles essentielles étant assez puissantes, et très concentrées par définition, il vaut mieux s’informer sérieusement avant de les utiliser.
    Sibylle

    • Audinette000 dit :

      8 ans après, je rebondis !
      L’huile essentielle de géranium est devenu mon doudou ! Difficile à accepter et sentir au départ (très fort, pas forcément une odeur que j’aimais…) mais quel apaisement! : relaxant, zen, bref, merveilleux !
      A tester

  • Sylvie dit :

    Bonjour à tous,
    Pour ma part, seul le remède « Gokshura », de la médecine ayurvédique, améliore mes crampes (diurnes et nocturnes).
    A ce propos, avez-vous vu le documentaire d’Arte « Mon Docteur Indien » : très instructif !
    C’est la rencontre voulue par une patiente française, entre son cancérologue français et ses médecins ayurvédiques indiens…

  • mamazerty dit :

    merci beaucoup pour cet article précis….j’ai en effet parfois des crampes au pied , en particulier quand j’enfile des chaussures, même « larges » ou parfois la nuit….et j’en avais régulièrement quand je faisais du taï chi lors d’exercices d’ancrage, dans mon cas le problème essentiel d e ma vie d e tous les jours est bien l’ici et maintenant, l’ancrage à la terre me fait parfois fort défaut et je pense que dans ces cas là c’était symptomatique d’une difficulté de travailler sur mes manques….

  • Michele dit :

    Merci Sibylle,
    Je vais vous répondre en deux fois à vos commentaires, pour des raisons de temps.
    Crampes dans certaines postures tout particulièrement, lorsque l’on vient de manger : la pratique posturale vient affecter la digestion. En torsion et en flexion avant, les organes digestifs sont perturbés dans leurs fonctions car ils sont étirés et compressés… et en position inversée, les organes digestifs sont « sens dessus dessous ».
    Des crampes digestives peuvent alors se produire.
    Mais aussi d’autres crampes (pied, jambe, etc.) surviennent pendant l’exercice, plus particulièrement parce que l’on a mangé. Ce sont les suites d’un mécanisme complexe, lié en partie au manque de sang dans la partie du muscle affectée… or pendant la digestion, le sang va vers les organes digestif… et il y en a moins à disposition pour irriguer la partie du corps travaillée en contraction/étirement.
    Je n’en dis pas plus… n’étant pas suffisamment experte pour expliquer ces phénomènes constatés.
    A bientôt !
    Michèle

  • Michele dit :

    Bonjour Sibylle,
    Merci pour toutes les précisions en matière de crampes et huiles essentielles. Merci aussi pour le partage d’expérience sur la lavande. Etant peu sujette aux crampes, je ne suis pas forcément la meilleure conseillère.
    Je m’intéresse aussi aux huiles essentielles, mais j’ai encore peu investigué dans le détail. J’espère le faire dans les années qui viennent.
    Toujours est-il que je prends une petite « pharmacie » d’huiles essentielles, pour chaque départ en stage. Je l’utilise pour mes stagiaires et pour moi-même.
    Je prends :
    Menthe poivrée
    Gaulthérie couchée
    Thym à linalol
    Ravintsara
    Origan
    Tea Tree
    Lavande vraie
    Cannelle
    Bois de rose : une amie me l’a suggérée pour épargner mes cordes vocales (5 jours ½ en tant que seule intervenante, ma voix est mise à l’épreuve) … avant je prenais des bonbons pour la gorge… et je n’en ai plus besoin. Le bois de rose y est certainement pour qqch… même si, entre deux, j’ai appris à mieux gérer mes cordes vocales pour ne pas les fatiguer.
    Auriez-vous une ou deux autres HE à me suggérer ?
    ***
    Bonjour Sylvie,
    « Gokshura » est un bon remède en effet. Je ne les connais pas tous… mais c’est un classique.
    Oui ! « Mon Docteur Indien » était un beau reportage 🙂
    ***
    Mamazerty : si jamais, voici une adresse pour le Gokshura dont a parlé Sylvie : http://www.la-boutique-bio.com/product_info.php?products_id=701.
    ***
    Namaste

  • Sibylle dit :

    Merci, Michèle, pour votre réponse sur le lien entre le fait d’avoir mangé et les crampes potentielles dans la pratique. Si par hasard vous tombiez un jour sur un article ou un chapitre de livre détaillant le mécanisme, pourriez-cous m’en donner les coordonnées?
    Vous semblez disposer d’une belle série d’huiles essentielles très utiles.
    Attention à la cannelle : elle est dermo-caustique (ne pas l’employer pure sur la peau ni dans un bain. La diluer dans une huile végétale).
    Pas de menthe poivrée pure dans un bain non plus (ni pour un massage corporel ou sur des brûlures ou plaies ouvertes) : c’est lié à son effet de réaction glacée. Globalement, je la trouve délicate à manier, potentiellement dangereuse (abortive, dangereuse pour les nourrissons car peut provoquer des spasmes, pour les épileptiques, etc). Il me semble qu’il vaut mieux ne l’employer que guidé par un spécialiste (que je ne suis pas).
    Il existe d’autres antidouleurs que la menthe poivrée. Et pour les problèmes digestifs (légère nausée, impression d’être barbouillé, etc), l’essence de citron peut aider (1 goutte dans une cuillerée de miel ou un peu d’huile végétale) avant le repas.
    Mais de nouveau, je ne peux que recommander le conseil d’un spécialiste (il m’arrive souvent d’expérimenter sur moi-même après de longues lectures et après avoir recoupé les informations, mais je préfère ne pas conseiller d’autres personnes).
    De manière générale, j’évite d’avaler des HE; je préfère les mettre sur la peau— c’est ce que je sens comme « juste » pour moi pour le moment du moins.
    Voici une page d’un site qui offre une belle sythèse de plusieurs ouvrages considérés comme des références en aromathérapie. Je mets la page sur l’essence de citron, que je trouve assez utile à avoir en pharmacie (personnellement, je la range à la cuisine : 1 goutte, maximum 2 dans une vinaigrette quand on n’a pas de citron sous la main!). A partir de cette page, il y a moyen d’accéder à l’accueil du site:
    http://www.aroma-zone.com/aroma/fichecitron.asp
    Comment utilisez-vous l’HE de bois de rose? En gargarisme dans un peu d’alcool genre gin? (cela paraît être une blague, mais j’ai déjà soigné un mal de gorge comme cela : une synergie d’HE diluées dans de l’alcool en gargarisme. On n’avale pas. Ne pas exagérer, ce n’est pas franchement bon pour les dents).
    Il me semble que chacun doit se faire sa petite trousse en fonction de ses points faibles personnels (digestion, voies respiratoires et gorges, peau, etc) et par ailleurs étudier la situation de manière plus globale (comme vous le faites, je pense, en utilisant l’outil/ la vision qu’offre l’ayurveda, par exemple). Un problème de peau peut être lié à la digestion, ou des sinusites à répétition à l’alimentation, etc.
    Vous semblez déjà avoir pensé à chercher la cause de vos problèmes de voix. Une huile essentielle peut aider, mais une visite chez un orthophoniste aussi, non seulement pour vérifier la santé des cordes vocales et de l’appareil phonatoire et respiratoire supérieur, mais éventuellement aussi dans un but pédagogique (position de la tête quand on parle, techniques permettant le « moindre effort » lors de la locution, etc).
    En attendant, votre prochain stage,  » yoga et méditation » devrait offrir de par son thème une solution temporaire, non? 😉
    Ou bien peut-être pourriez-vous vous inspirer de Sri sri sri Saccidânanda durant une partie de chaque stage? 🙂
    Sibylle

  • Michele dit :

    Merci, Sibylle,
    En fait, depuis des années, j’utilise pas mal les HE, pour des usages spécifiques, et je connais relativement bien les précautions des HE que j’utilise. Cependant merci car vous donnez un excellent récapitulatif.
    Pour la petite « pharmacie » de stage susmentionnée (à destination de mes stagiaires + moi), je pense la compléter avec :
    – du laurier noble (maux de dents, aphtes),
    – l’hélicryse italienne (immortelle) pour les bleus et autres bobos et
    – la camomille romaine, je me dis qu’elle est toujours utile en cas de stress/choc émotionnel par exemple (ça peut arriver (exceptionnellement) lors d’un stage, le vécu est souvent intense).
    Vous avez raison de citer aroma-zone, probablement l’un des meilleurs sites sur le sujet… et excellent fournisseur.
    HE de bois de rose : usage externe : je m’en mets sur le cou… agréable et efficace.
    Comme je parle plusieurs heures par jour (conférences, cours), je chante aussi pas mal de mantras… et on fait aussi des activités dehors où la voix porte moins bien (conférences, cours)… on subit des courants d’air qui chatouillent une gorge sensible, et cela plusieurs jours d’affilées /stages d’affilée. Je vis des situations que j’ai pu partager avec des chanteurs, interprètes et autres enseignants. Le yoga est aussi très utile pour apprendre à placer sa voix et à faire émerger la voix depuis le bas de la colonne d’air. J’ai appris bcp à ce sujet par rapport à l’époque où je ne donnais que des cours hebdomadaires, notamment grâce à une connaissance praticienne de la méthode Alexander, méthode à laquelle font appel bcp de musiciens et chanteurs.
    Je vais proposer quelques heures de Mauna (silence) pendant le stage de méditation… mais je dois honorer mon programme, ses conférences et autres cours et Nidras 😉
    A une prochaine! (je m’en vais pour une semaine d’étude)
    Michèle

  • Sibylle dit :

    Michèle
    J’espère que votre semaine d’étude aura été belle et enrichissante
    Contente de voir que vous ayez déjà trouvé bien des moyens efficaces pour soulager vos cordes vocales. C’est vrai qu’elles doivent être longuement sollicitées.
    Oui, l’hélicryse italienne (ou « immortelle ») est superbe pour les ecchymoses et hématomes, mais onéreuse. Parfois, une crème ou un gel à l’arnica fait l’affaire à moindre prix. La gaulthérie couchée (pas pure sur la peau), éventuellement combinée à un peu de lavande vraie aide aussi pour les coups et les bleus.
    Laurier noble : oui, bon anti-douleur (pour les articulations aussi, en synergie avec la gaulthérie couchée et éventuellement l’eucalyptus « citronné »— ce dernier tient de plus les moustiques à distance)
    Camomille : je ne sais pas. Je ne l’utilise pas. Ce qui m’étonne, c’est la notion de choc émotionnel durant un stage. (J’ai bien lu que vous indiquiez que c’était exceptionnel). Je n’ai jamais connu cela ni vu d’autres personnes en vivre, mais il est possible que vos stages utilisent certaines techniques ou aient une intensité qui favorise « l’éclosion » de ce qui était latent.
    Mon premier réflexe est « laisser faire », mais… je le dis alors que je ne suis pas entrain de gérer un groupe! Dans un groupe, si une personne vit une forte émotion, les autres ou certaines d’entre eux du moins seront très probablement affectés.
    Le yoga n’offre-t-il pas d’outil dans ce cas de forte décharge émotionnelle? (relaxation, conscience de la respiration naturelle dans une posture nourrissante et reposante…. ou au contraire un peu ludique et gentiment dynamique , genre « rocking »http://www.holistic-online.com/yoga/hol_yoga_pos_spinalroll.htm ou bien le lion et ses grimaces—- qui provoquent quasi immanquablement quelques sourires et rires).
    Comme je sais que vous êtes une grande chercheuse à l’esprit ouvert, je me risque à proposer d’autres pistes pour répondre aux fortes émotions très prenantes:
    **Sautiller sur place (comme un gosse). Les jambes sont dynamiques, le haut relâché, les bras naturellement un peu emportés par le mouvement. Si vous disposez de gros ballons Swiss Ball, s’asseoir dessus et se laisser rebondir (là on peut se sentir assis dans un chariot– ou mieux un carrosse!!–sur un chemin de belle campagne mais plein de bosses et de fosses :-). Détente dans le rebondissement.
    **se coucher sur le dos avec une couverture roulée sous le bassin et pédaler (en avant et vers l’arrière— pour revenir au point de départ 😉
    **Ouvrir toute grandes les fenêtres pendant 5 grosses minutes.
    **Diviser le groupe en deux et leur faire battre des mains deux rythmes très simples qui viendront se faire écho. Installer un rythme/groupe, puis l’autre puis gouter à l’ensemble. Ne pas se prendre la tête ni chercher la complexité, mais savourer la construction simple du rythme, ce que donne l’ensemble. cela implique d’écouter les autres sans aucune analyse, en étant dans le moment. Juste 5 minutes pour le tout. L’envie de continuer, le petit manque, le souhait d’en avoir encore une dosette alors qu’on revient à l’objet du stage fait partie du jeu et de ce qui fera sortir de la forte émotion initiale.
    Bref, il me semble qu’aérer et brancher tout le monde sur un moment de légèreté, une sorte de dynamique radicalement différente de celle connue jusque là dans le stage, peut bien soulager. En tout cas, en tant que stagiaire (en yoga et autre chose), j’ai toujours adoré ces petits breaks et changement de rythme, une vraie bouffée d’air (qui débarrasse aussi des prises de tête et discussions oiseuse à l’occasion).
    Parfois, dans mon cas du moins (et pas en groupe), j’ai essayé de m’apaiser, me relaxer lors de fortes émotions…. alors que la solution est finalement venue d’un rire, d’un sentiment de jeu, de légèreté, de fraicheur qui libère de l’impression de gravité (dans tous les sens du terme!) du vécu émotionnel. J’ai réalisé cela en fonçant un jour rentrer la lessive pendue au jardin lors du début d’une averse : la lourdeur, la tristesse, tout s’est envolé dans la course, le contact avec la pluie, l’action pratique et le toucher des objets (linge), qui m’ont éloignée de l’observation de mon nombril.
    Zut, je suis indécrottable—c’est de nouveau un peu longuet, hein!
    Mais je vais quand même proposer une huile essentielle car je suis consciente qu’en tant que professeur (et pleine de compassion en sus), vous ayez envie de disposer de moyens de soutien à la personne qui vit quelque chose de spectaculairement intense.
    Des mamans de jeunes enfants m’ont assuré que la diffusion d’essence de mandarine ou d’orange douce faisait des miracles pour apaiser et calmer les petits. Or, ne sommes pas tous restés enfants (parmi nos autres « couches » plus adultes)? Il semble, selon une de ces mamans, que mettre une ou deux gouttes d’essence de mandarine sur un mouchoir qu’on approche du nez aide à l’apaisement sans requérir de diffuseur. L’orange amère marche aussi très bien (mais est moins utile à la cuisine pour parfumer un gâteau, une crème, une sauce 😉 )
    Sibylle

  • Gwenola dit :

    Bonjour,
    Parmi les remèdes très efficaces contre les crampes (notamment les crampes nocturnes qui affectent souvent les femmes en cours de cycle) : le magnésium.
    Les mini-cures préventives en deuxième partie de cycle peuvent les faire totalement disparaître. Pour ma part, c’est le seule complément alimentaire que j’utilise depuis plusieurs années et qui m’a permis de me débarrasser des crampes nocturnes au mollet (aie… aie… OUF !). 😉
    Le corps ne produit pas de magnésium mais au contraire il en consomme plus ou moins vite suivant l’activité physique, le stress, et l’équilibre hormonal. On en trouve bien entendu dans différents aliments. Toutefois, pas toujours en quantités suffisantes. Une alimentation végétarienne avec une quantité importante de céréales complètes constitue une bonne source de magnésium. A noter qu’il favorise aussi la fixation du calcium dans les os, d’où son rôle protecteur contre l’ostéoporose, mais dans certaines limites, car à haute dose il aurait un effet contraire et peut aussi avoir un effet laxatif.
    Bref, un élément à ne pas négliger, mais comme toujours, en trouvant le juste équilibre.
    Gwenola

  • Michele dit :

    Namaste!
    Merci Gwenola pour ce partage intéressant.
    J’en profite pour te souhaiter un bel été, ainsi qu’à Michel.
    Michèle

  • Michele dit :

    Bonjour Sybille,
    Merci pour votre long commentaire. Je vais tâcher de faire court, car je suis extrêmement occupée, toujours entre deux stages à coordonner/préparer/donner. Merci aussi pour les compléments d’info.
    Choc émotionnel : je me suis peut-être mal exprimée. En effet… on ne vient pas en stage pour recevoir des chocs émotionnels 😉 Par contre, la synchronicité de la vie en fait subir parfois pendant un stage : aussi imprévisible que cela puisse paraître, j’ai ainsi vu des stagiaires vivre des deuils très frais, voire même apprendre le décès d’un proche pendant un stage, ou vivant une rupture récente, digérant un cambriolage ou une agression violente, etc. durant un stage.
    Cela dit, un Yoga Nidra, une méditation, ou encore l’ensemble de la pratique pendant un stage peut amener certaines personne à voir resurgir un souvenir, une mélancolie, une peur, ou tout autre chose. Un vrai choc émotionnel peut même se produire ponctuellement (peur de la mort, rappel de la douleur d’un deuil, il y a aussi des personnes qui souffrent de trouble panique (pathologie), etc.). Mais globalement et sans rentrer dans le pathologique, cela fait partie de l’évolution personnelle. En tant qu’accompagnant, l’enseignant est là, bien entendu.
    A moindre échelle, chacun, pendant un stage, vit quelque chose de profond : il y a le lieu porteur, la pratique et l’étude, les partages, la vie en communauté, le fait de lâcher les tensions et les rythmes. Parfois, c’est une simple fatigue, parfois ce sont de vieux démons qui remontent, ou encore tout autre chose. Alors, d’expérience, pendant un stage, je pense pouvoir dire que chacun expérimente un moment d’ « euphorie », un moment de baisse d’énergie plus ou moins fort, puis une phase d’équilibrage, avec le sentiment d’en sortir grandi, rasséréné ou plein d’une énergie nouvelle.
    Merci pour vos suggestions. Je n’ai heureusement pas eu à gérer de traumatisme de groupe 😉 Mais j’imagine bien que tous ces exercices pourraient permettre de lever un stress. Pour cela j’adore aussi le yoga du rire que je transmets depuis la rentrée 2012. C’est un véritablement enchantement, surtout pour mon groupe du 3e âge qui ne manquerait cela pour rien au monde.
    Merci pour l’idée de l’HE de mandarine ou d’orange… j’adore et en plus et ça sent bon Noël. Un diffuseur d’huiles essentielles serait un bon complément de bagages pour mes stages. J’en utilisais un lorsque je donnais les stages à la maison. La taille de ma voiture m’oblige à me restreindre… mais un diffuseur, c’est petit…

  • Sibylle dit :

    Merci, Michèle. Je vois mieux ce que vous entendiez par « choc émotionnel ». C’est vrai que de fortes vagues d’émotions diverses peuvent surgir lors d’un stage. C’est une période intensive qui peut avoir un effet d’autoclave et faire surgir, voire bouillonner, ce qui était latent ou qui a été vécu récemment.
    Un professeur de yoga que je connais verse parfois quelques gouttes de HE dans un peu d’eau dans un petit flacon « spray ». Il se déplace ensuite assez vite dans sa salle de yoga en aspergeant ci et là. Et on sent effectivement ensuite que l’air est parfumé pendant quelques minutes. Devant mon étonnement devant le mélange HE et eau (où ces huiles ne se dissolvent pas), il a répondu que si l’on secoue énergiquement, les HE se cassent en gouttes suffisamment petites pour se répartir de manière satisfaisante dans l’eau.
    C’est facile à glisser dans les bagages car c’est petit : une pompe spray dans un petit flacon
    http://www.aroma-zone.com/aroma/flacons_fra.asp
    Je suppose que cela peut se trouver en pharmacie.
    Ah, je sens que les participants à vos stages estivaux seront encore mieux dorlotés!
    Sibylle

  • Michele dit :

    Merci Sibylle !

  • Dominique dit :

    Bonjour,
    je viens de découvrir avec joie ce blog
    qui est pour moi novice dans la recherche de yoga tous simplement bien fait, couvrant beaucoup de sujets très intéressants.
    merci à vous Michele .Bon courage au plaisir de vous lire.

  • Brigitte dit :

    Je vous partage ce mudra pour supprimer une crampe :
    A chaque main croiser le majeur par dessus l’annulaire et poser vos mains , une fois le mudra en place , sur votre corps ,n’importe où, peu importe l’endroit de la crampe. Poser sur les flancs , les cuisses …..
    Facile à faire et à tester vous serez surpris de l’efficacité.

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