C’était un dimanche matin, journée d’automne au soleil timide, Marc et moi étions allés faire le tour de l’Étang du Moulin Neuf, promenade sur la commune de Plounérin (Côtes d’Armor), à proximité de chez nous.
C’était la première fois que nous faisions cette promenade, qui nous avait réjouis par sa beauté… Sur ces photos, l’envie me vient de vous partager des extraits du livre «Automne Hiver: L’année zen» d’Henri Brunel…
Le présent coïncide avec l’éternel.
Proverbe zen*
Quel chemin surprenant, parfois rehaussé, parfois en plancher, parfois en granit. La proximité de l’étang, des bois, de la faune y est apaisante et émerveille le regard.
Seigneur, donne-moi le visage innocent
Du villageois, et la sérénité du brin d’herbe.
Emporte mon nom illusoire,
Cette idée de moi-même
Qui me garde séparé de toi.
Et noie-le dans l’océan de l’Amour
Kabir*
La vie, la mort, tout est un, tout est bien.
Ce qui doit arriver arrive.
La sagesse trouve toujours un chemin.
Parole zen*
Dogen écrit dans le Shobogenzo Uji:
Ainsi, nous devons comprendre qu’il y a dans le monde entier des myriades d’êtres vivants et des centaines d’herbes, et que chacun des êtres vivants, et chaque brin d’herbe est le monde entier. Avec ce savoir commence notre pratique ».*
Si nous ne savons pas «regarder», nous ne voyons que l’apparence des choses…*
Nous ne connaissons de l’univers que ses insignifiances.*
Je confie mes traces aux nuages, à la fumée.
Tantôt je me mêle aux pêcheurs et aux bûcherons,
Tantôt je me réjouis avec des enfants
[…] Le cœur est pur, les choses du monde entier sont toutes pures.
Je passerai le reste de ma vie avec la lune et les fleurs.
Ryokan*
* Source: «Automne Hiver: L’année zen», Henri Brunel
Merci pour cette très belle promenade… 🙂