Voici les six Mandala Pranayama. Ils constituent un Kriya ou technique de concentration avec support. Les Mandala Pranayama sont en lien avec les 6 premiers Chakra, les 5 éléments (Maha Bhutas) et Manas, le Mental.
J’ai découvert ce Kriya grâce aux DVDs de l’ICYER, qui transmettent l’enseignement de Swami Gitananda de Pondichéry. Les ayant longtemps pratiqués moi-même, je les enseigne régulièrement dans les stages de yoga et ils sont appréciés. Les voici brièvement expliqués.
Mandala signifie « cercle », « sphère ». C’est aussi souvent un support de méditation.
Dans ce Kriya, chaque Mandala est en fait une forme, dessinée mentalement, qui va servir de support à la respiration.
Les mouvements et les pauses respiratoires ont tous la même durée:
- Compter 6 secondes ou plus, ou moins, selon votre pratique.
- Certains préféreront compter en Matras (unité classique de comptage des yogis; 1 Matra = 1,5 à 2 secondes).
- On adapte donc à son rythme respiratoire.
A propos du sens dans lequel s’effectue le dessin des formes:
Lorsque l’on regarde les représentations des Mandala Pranayama, on voit que les formes, sont presque toutes dessinées dans le sens des aiguilles d’une montre.
Mais, lorsque l’on pratique, on dessine les formes dans le sens contraire des aiguilles d’une montre…
L’idée est que, si quelqu’un placé devant vous, pouvait voir les Mandala Pranayama se dessiner… les verrait se dessiner dans le sens des aiguilles d’une montre!
PS: Ne me demandez pas pourquoi. J’ai fait cette constatation dans plusieurs pratiques que j’ai reçues d’enseignants ou via de supports, tels que les DVD susmentionnés [1]. Malheureusement je n’ai pas (encore) de réponse à cette question.
Quoiqu’il en soit, l’essentiel est que ce type de technique aide à travailler la concentration, la visualisation, le souffle, la circulation de l’énergie. Cela contribue aussi à développer un état de conscience approchant la méditation. C’est pourquoi je propose aussi ces exercices à des débutants.
1. Prithivi Mandala Pranayama – Terre
Prithivi est la « Terre », l’un des 5 éléments fondamentaux. Pranayama est la respiration. Voici donc la respiration « Mandala de la Terre ».
La respiration s’accompagne de la visualisation du carré, en lien avec Muladhara Chakra, le Chakra « racine » ou premier Chakra. On commence à respirer en se concentrant sur la hanche droite:
Inspire 6, de la hanche droite jusqu’à l’épaule droite.
Suspension poumons pleins 6, jusqu’à l’épaule gauche.
Expire 6, jusqu’à la hanche gauche.
Suspension poumons vides 6, jusqu’à la hanche droite.
Ceci fait un cycle. Pratiquer 9 cycles.
2. Apas Mandala Pranayama – Eau
Apas est l’ « Eau ». Voici la respiration « Mandala de l’Eau ».
La respiration s’accompagne de la visualisation du croissant de lune couché, forme reliée au second Chakra, Svadhisthana Chakra, « la Demeure du Soi » (Chakra du plexus sacré). On commence à respirer en se concentrant sur la hanche droite:
Inspire 6, aller de la hanche droite jusqu’à la hanche gauche, en dessinant une des deux courbes du croissant de lune couché.
Expire 6, aller de la hanche gauche jusqu’à la hanche droite, en dessinant l’autre courbe du croissant de lune, de sorte à refermer le croissant.
Ceci fait un cycle. Pratiquer 9 cycles ou respirations.
3. Tejas Mandala Pranayama – Feu
Tejas est le « Feu ». Voici la respiration « Mandala du Feu ».
La respiration s’accompagne de la visualisation du triangle inversé, en lien avec Manipura Chakra, ou « Cité des Joyaux, qui est le 3e Chakra (Chakra du ventre, plexus solaire). On commence à respirer en se concentrant sur le nombril:
Inspire 6, du nombril jusqu’à l’épaule droite.
Suspension poumons pleins 6, l’épaule droite jusqu’à l’épaule gauche.
Expire 6, de l’épaule gauche jusqu’au nombril.
Ceci fait un cycle. Pratiquer 9 cycles.
4. Vayu Mandala Pranayama – Air
Vayu est l’ « Air ». Voici la respiration « Mandala de l’Air ».
La respiration s’accompagne de la visualisation du triangle sur sa base, en lien avec le quatrième Chakra, Anahata Chakra, ou « Lieu du son non frappé » (plexus cardiaque). On commence à respirer en se concentrant sur le côté droit (un peu en dessous de l’aisselle), à hauteur de la poitrine:
Inspire 6, côté droit de la poitrine jusqu’à la gorge.
Expire 6, de la gorge jusqu’au côté gauche de la poitrine.
Suspension poumons vides 6, du côté gauche de la poitrine au droit de la poitrine.
Ceci fait un cycle. Pratiquer 9 cycles ou respirations.
5. Akasha Mandala Pranayama – Ether (Espace)
Akasha est l’ « Ether ». Voici donc la respiration « Mandala de l’Ether ».
La respiration s’accompagne de la visualisation d’un ovale, en lien avec le cinquième Chakra, Vishuddha Chakra, le « lieu de la purification » (plexus laryngé).
On commence à respirer en se concentrant au niveau du périnée:
Inspire 6, du périnée jusqu’à la gorge, en dessinant un demi-ovale par la droite.
Expire 6, de la gorge jusqu’au périnée, en dessinant un demi-ovale par la gauche.
Ceci fait un cycle. Pratiquer 9 cycles ou respirations.
6. Manas Mandala Pranayama – Mental
Manas est le « Mental », la « substance mentale ». Voici donc la respiration « Mandala du Mental ».
La respiration s’accompagne de la visualisation d’un cercle englobant tout le corps, du la base de la colonne vertébrale jusqu’au sommet de la tête. Ce cercle est en lien avec le 3e œil, ou sixième Chakra, aussi appelé Ajna Chakra, ce qui signifie le « centre du commandement ».
On commence à respirer en se concentrant au niveau du périnée:
Inspire 6, faire un cercle complet dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.
Expire 6, faire un cercle complet dans le sens des aiguilles d’une montre.
Ceci fait un cycle. Pratiquer 9 cycles ou respirations.
Bonne pratique!
Namaste
Merci pour tes articles que j’attends et qui m’aident beaucoup!Belle journée à toi!
Merci Carole.
L’échange et le partage font partie du yoga, me semble-t-il.
Autant, lorsque j’ai commencé à pratiquer, je n’envisageais pas de partager ma pratique du yoga (à 16 ans, jamais je n’aurais pensé enseigner un jour), autant aujourd’hui cela se fait tout seul, comme s’il n’y avait pas d’autre chemin que de partager, lorsque l’on a beaucoup reçu.
Namaste,
Michèle
Bonjour Michèle,
Bravo pour cet article et la diffusion de ces pratiques. J’ai eu le bonheur de recevoir cet enseignement voilà plusieurs années directement à l’ashram de Swami Gitananda à Pondicherry. Je les pratique et les enseigne aussi régulièrement et les effets sont extraordinaires.
Pour répondre un peu à la question du sens des aiguilles d’une montre et du pourquoi, il m’a été enseigné que l’on peut éventuellement changé le sens de la visualisation et du souffle afin de faire circuler le prana dans un sens et dans l’autre avec autant d’aisance. Il est possible au début de préférer un sens plutôt qu’un autre, de sentir que le prana ne circule pas aussi bien mais avec de la pratique, l’aisance se fait bien sentir. Le but : circulation de plus en plus libre du prana.
En Unité,
LocanA
Bonjour Locana,
Et merci pour ta réponse qui me convient parfaitement, car c’est celle que j’aurais aimé donner.
J’espère me rendre un jour à l’ashram de Swami Gitananda pour y rencontrer ceux qui continuent à y transmettre son enseignement. J’ai été en contact avec eux pour avoir diffusé leurs DVD, pendant l’époque déjà un peu lointaine où il y avait la boutique Yogamrita…
Namaste,
Un grand merci, Michèle.
J’ai hâte d’essayer.
Sibylle
Bonjour Michèle,
et encore une fois merci pour tout ce que tu transmets. Je me souviens avoir pratiqué avec toi ces pratiques en stage et suis heureuse de pouvoir les reprendre grâce à ton article ! Merci merci !
Anne
Bonjour Michèle et encore merci pour ta générosité dans la transmission.
J’ai une question concernant les suspensions, dans les mandalas où il n’y a pas de trajet spécial pendant l’une ou l’autre des suspensions. Prenons l’exemple du mandala de l’éther : on inspire 6 jusqu’à la gorge. Est-ce qu’on reste poumons pleins sur la gorge pendant 6 temps avant d’expirer vers le périnée ?
Par ailleurs, j’ai l’impression qu’une erreur s’est glissée dans la traduction de Anahata chakra. La demeure du soi, c’est bien svadhisthana chakra ?
Bonne journée,
Namasté
Bonjour Gelsomina ,
Et merci pour ta remarque concernant Anahata ! Bien sûr que c’était une erreur (corrigée). Ce sont les aléas des « copier/coller » qui peuvent induire en erreur…
Suspensions : dans cet enseignement, il n’y a pas de suspension proposée pour Akash et Manas Mandala Pranayama. Mais rien ne t’empêche d’en placer une. Pour ma part, je place toujours une courte suspension (1-2 secondes) après inspire et après expire. C’est devenu une habitude et c’est fluide. A toi de voir…
OM et en yoga,
When we do the pranayamas or for that matter any of the higher yoga techniques, we become the clock and the energies move clockwise. This same rule is followed even in modern anatomy where the right and left are those of the person we are seeing rather than the perceiver’s right and left. We are NOT going counter clockwise at any point of time 🙂
Thank You, Ananda Balayogi Bhavanani , for your beautiful answer and your teachings. I hope I can come and meet you and your mother Meenakshi Devi Bhavanani in Pondicherry. I have been in touch with Navin (Geetanjali) and distributing your DVD in France some years ago.
Bonsoir Michèle,
comment conseilles tu de pratiquer ces Mandalas ?
En enchaînant les 6 ?
Anne
Bonsoir Anne,
Voici quelques suggestions, mais rien n’est figé :
Ces Mandala Pranayama peuvent constituer une pratique à part entière, un Kriya (exercice de type concentration/méditation). On peut soit tous les pratiquer, soit juste une partie (Les 3 premiers ou les 3 derniers, par exemple).
Ils peuvent aussi être pratiqués à la fin d’une séance de yoga.
Il m’arrive aussi de les distiller pendant un cours. Je pense que j’ai dû faire cela dans un des stages auquel tu as participé. Nous avions travaillé successivement sur quelques Chakras et à la fin de chaque séquence, j’avais proposé le Mandala Pranayama correspondant.
OM OM OM
Oui…je m’en souviens maintenant ! Merci pour tes conseils !
Anne
Merci Michèle de partager cette belle pratique!
Bonjour chère merveille.
Je viens en réponse à l’une de tes incertitudes, où tu exprimes ceci au sujet du sens horaire du souffle :
PS: Ne me demandez pas pourquoi. J’ai fait cette constatation dans plusieurs pratiques que j’ai reçues d’enseignants ou via supports, tels que les DVD susmentionnés [1]. Malheureusement je n’ai pas (encore) de réponse à cette question.
La réponse la voici : D’abords il faut voir l’intérieur du corps comme une spirale, dans celle-ci réside d’énormes quantités d’éléments de toutes natures (de toute la nature, eau air feu terre et éther) et de toutes fonctions (entretient du corps/âme/esprit, nourriture du corps par les substances matérielles et les particules photoniques).
Observez ainsi juste pour commencer le système sanguin, une partie vas dans un sens descendant et l’autre dans un sens ascendant, ce flux/cycle permet de récolter les résidus sanguins et de purifier le corps, puis de nettoyer le sang en passant par les poumons et par bien d’autres organes. De même, lorsque vous observez les organes vous remarquez qu’ils ont et sont établis sur un même principe, le flux est continuel et perpétuel dans cette spirale évolutive. Il faut alors prendre en considération, dans cette mesure d’harmonique parfaite, que le centre de cette spirale est le cœur, ou plus exactement le chakra Anahata, et comprendre tout simplement donc, car c’est d’une simplicité et efficacité magnifique, que toute cette boucle est faite pour nourrir ce moteur si parfait.
Mais ce n’est pas tout, ici alors, tu parles de souffle, et comme le Cosmos respire, le corps respire également de la même manière, et c’est une nourriture subtile que ce souffle qui nourri le corps, ainsi il véhicule de la même manière une certaine alimentation comme pour tout autres aliments ou systèmes qui régissent l’ensemble corporel visible et invisible.
Et il y a autre chose, parlant de corps subtils, ceux-ci sont régis d’une manière identique. Seulement, ils sont reliés eux aux membranes subtiles et imperceptibles à l’œil nue, si ce n’est pour les clairvoyants, et ces membranes qui véhiculent les énergies subtiles sont nommées les Nadis, et ceux-ci sont constitués de millions de filins très fins et raffiné dans les énergies pures des corps. On compte les principaux Nadis au nombre de 3, Ida Pingala et Sushumna, et ces Nadis ont donc des facultés pour véhiculer les énergies dans un principe atypique à ce qui est mentionné plus avant, si ce n’est la touche spéciale en plus, c’est que Ida et Pingala sont lové autour de la colonne vertébrale qui représente Sushumna, et c’est de cela que l’on présente le Caducée de Mercure, la Kundalini, les deux serpents lovés autour du bâton de vie des Mages. Mais il y a des millions de Nadis comme mentionné en amont, et le flux de la spirale s’exercent sur tous dans une magique et harmonieuse danse extraordinaire qui en éblouirait plus d’un(e). 😉
Ces énergies subtiles quant à elles trouvent leur fondement dans le centre de la spirale ès (en le) chakra Manipura, le centre émotionnel (l’endroit où le hara kiri est effectué), c’est ainsi qu’on nomme celui-ci le Hara également, c’est le moteur des énergies subtiles véhiculées par les Nadis).
Sur ce lien image, deux exemples de schématisations des Nadis et chakras :
http://img15.hostingpics.net/pics/214055completchaknadi.png
http://img15.hostingpics.net/pics/266869image006.jpg
Je n’ai pas parlé du Tor qui supplante les auras qui se trouvent autour de nos corps subtils, mais il fonctionne de la même manière, tout ceci est équilibré dans une spirale qui se croise et s’interpénètre sans forcément se confondre. Il faut imaginer une sorte de grosse pomme dont le diamètre dépasse de loin celui du corps, d’environ 20 à 30 centimètres au dessus de la tête et des pieds, de sont axe centre spinal, et de son prolongement en cercle fermé, comme une pomme, autour du corps.
Le souffle alors joue un rôle de régulateur du corps, des organes et systèmes, mais il est aussi un garde manger qui nourri les Nadis, de par les particules photoniques il ingurgite une source d’énergie fondamentale, c’est aussi le but de la pratique Pranayamanique, certains ce nourrissent ainsi des forces subtiles photoniques et ne consomment plus de nourriture matérielle, mais c’est un long travail pour en arriver à ce mode de nutrition.
(Je pense que tu as largement connaissance de la plupart de ces éléments, mais j’ai exprimé de manière assez large et condensé à la fois ces éléments afin que cela puisse produire un rappel pour certain, et une découverte pour d’autres).
Cordialement, FlashSodi qui vous veut du bien.
Biens à vous tous !
Merci FlashSodi pour ce partage.
J’ai appris aussi ces théories, bien sûr. Vôtre partage unit tradition indienne et d’autres connaissances contemporaines, que l’on qualifie parfois un peu négativement de « New Age ». C’est passionnant, bien sûr… mais « figé », car théorique.
En ce moment même, je fais un travail d’étude, des connaissances et des pratiques de yoga, autour de la thématique des 7 Chakras. Je suis profondément touchée par les textes les décrivant. Je constate aussi la diversité des descriptions données. Il s’agit chaque fois d’une expérience individuelle unique, même s’il y a des constantes. Traduire cette expérience en mots limite et systématise une expérience profonde indescriptible. Du coup, plus j’apprends, moins j’ai l’impression de savoir…
Le travail sur l’énergie-conscience touche tous plans de l’être, sans exception, physique, émotionnel (y compris les émotions les plus profondément ancrées), mental, intellectuel, spirituel, … C’est un outil. C’est intéressant sur le chemin.
Ensuite, rien ne vaut la pratique sur le tapis ou l’expérience méditative directe. Celle-ci va mener au-delà de ces couleurs et concepts.
Ainsi, j’apprécie guider le souffle et l’énergie, comme proposé ici par exemple par le Swami Gitananda Giri. C’est un exercice qui aide bon nombre de personnes qui souhaitent découvrir et prendre conscience de l’espace intérieur, la concentration, la méditation…
J’expérimente en ce moment des Kriyas, basés sur la théorie des Chakras. Leurs effets sont puissants. Mais immanquablement, j’ai le besoin de poursuivre ces pratiques, après les Kriyas en tant que tels, avec de la méditation pure, vierge de tout concept. Sortir des constructions mentales, des projection. Être en terrain neutre, dans l’espace intérieur. Être simplement témoin de l’énergie-conscience. Laisser se dissoudre le mental, laisser ce qui est se révéler de lui-même. Être à l’écoute et ressentir profondément…
Ainsi, je ressens ensuite la nécessité de laisser la théorie et les constructions mentales de côté, pour expérimenter en soi, dans le corps, dans le cœur, cette énergie et les profondeurs insondables de la conscience. En méditation profonde, l’esprit est limpide, libéré de tous concepts limitatifs.
C’est là seulement que jaillit la saveur de l’essence profonde des choses. Cela constitue le cœur de la pratique. C’est pourquoi un temps de silence absolu, sans support, dans la pratique, même après une telle concentration guidée avec un support, me semble le plus précieux.
Sage cette Femme est, et nourries de grandes saveurs sont ses pensées.
C’est exactement cela, les théories sont juste des supports, comme tu le dis si bien, cela permet juste au mental/intellect/matière de se forger une vision et une opinion sur la structure générale des éléments en charges, mais dans l’absolu, sentir en soi la vibration de la lumière vibrale infini, le supra-mental lié au Cœur qui est le moteur de l’émanation/réception des Particules Adamantine ou AniDeva est la seule et simple nécessité de telles pratiques respiratoires.
Je n’ai pas longuement étudié les chakras ou le yoga car je suis très vite arrivé sur des supports me ramenant à cette logique, de par mon conscience supérieure, merci à elle. Et c’est alors que je suis tombé tout récemment sur des enseignements apportés de l’au-delà sur ce qu’on nomme, dans certaines structures, le géologisme ou tu en trouveras une large étude approfondis qui se lie aux chaînes des écoles en tout genre de pratiques respiratoires et aux positions des points subtils sur le corps.
Tout ceci est à but spirituel, il n’engage que la personne qui s’y aventure d’en faire sa propre recette, car comme tu le sais que trop bien je pense, tout à chacun ne fait ou ne formule pas les choses de la même manière, chacun réagis et fonctionne différemment.
Voici ce lien, c’est spécifique, peut-être y trouveras-tu des choses qui te conviennent : http://m.autresdimensions.info/categorie43eb.html
Bonjour Michèle et FlashSodi,
Comme je l’ai écrit sur ce site, envahi par la folle lumière-d’en-haut qui s’empare de mon corps et dissous toutes mes certitudes, ce n’est pas moi qui vais vous contredire. Ramené au quotidien, à son humilité, ça me fait du bien de vous lire quand même. Il n’y a rien d’autre à savoir de notre corps que ce que nous en expérimentons dans le présent. J’écrirais une suite quand je sortirais de l’antichambre, mais j’y suis encore. Rabi’a al-Adawiya, une sainte soufi du VIIe siècle, a dit : « eldar qabl’elgar »: le voisin avant la demeure. Cela veut dire qu’après la mort qui précède la mort, il reste plus d’amour. C’est pourquoi je continue.
Désolé, il fallait l’inverse : « elgar qabl’eldar », gar étant le voisin et dar, la demeure.