Le jeûne est un vaste sujet. Je peux en parler pour l’avoir pratiqué depuis des années, mais je ne suis non plus pas une spécialiste. Je vous conseille donc, si vous voulez approfondir la question, de lire les ouvrages en référence en bas d’article.
Le jeûne est une démarche personnelle qui vise à nettoyer l’organisme pour le régénérer et stimuler les défenses immunitaires. Le jeûne est préventif. Jeûner, c’est permettre à l’organisme d’éliminer tout ce qui lui est inutile. Cette démarche contribue à prévenir des maladies.
Le jeûne, c’est aussi un moment de pause, dans le vrai sens du terme. C’est un moment de mise au point dans la vie. C’est aussi un moment fort dans une démarche spirituelle.
A propos de la perte de poids
Bien sûr, un jeûne de plusieurs jours fait perdre du poids (un peu plus rapidement pour les hommes que pour les femmes). Il en fait perdre plus en cas de surcharge pondérale que de poids normal.
Sauf état de grande faiblesse, il est conseillé de faire de l’exercice modéré pendant le jeûne (randonnée, yoga, gym douce, ballade tranquille à vélo, …), pour éviter la fonte musculaire.
Le jeûne alité est celui qui s’accompagne de la plus forte perte musculaire… Le temps du jeûne au lit paraîtra probablement long!
Sortir en plein air, goûter à la nature, respirer l’air frais sera une autre nourriture bien agréable.
Le jeûneur perd d’abord tout ce qui lui est inutile, ses « scories » : toxines, tissus inutilisables / malades, cellules mortes, puis ses réserves de graisse et ses muscles. En fait, le corps se sépare d’abord de ce qui lui est le moins utile, pour ne ponctionner les tissus vitaux qu’en cas d’extrême besoin (au bout de plusieurs jours, voire semaines).
Jeûner plusieurs jours n’est pas un problème pour l’organisme, selon Gisbert Bölling. Il explique que le corps a des réserves pour un à deux mois.
Si l’organisme est très chargé en toxines, le processus d’élimination devient un peu plus éprouvant. Il convient alors d’atténuer le jeûne en ajoutant du jus de fruit, de légume ou du bouillon de légumes.
Autres effets du jeûne
Outre l’élimination des réserves de graisse, on observe :
- Effet rajeunissant de la peau et du teint
- Désintoxication du corps
- Régénération des cellules
- Élimination des vieux tissus, déchets, scories
- Le jeûne peut se révéler thérapeutique dans certains cas: douleurs articulaires, fibrome. Mais ce n’est pas systématique.
- Augmentation de la vitalité
- « Victoire » sur soi-même
- Retour à l’essentiel
Cette liste n’est pas exhaustive.
Différentes façons de jeûner : durée du jeûne court
Le jeûne d’un repas ou deux
Vous avez mangé trop riche et vous sentez barbouillé? Vous sentez une fausse faim (vous avez déjà mangé mais vous avez l’impression que manger un petit quelque chose va vous permettre de calmer une sensation désagréable)?
Alors surtout ne mangez pas! Sautez un repas, voire deux. Si vous n’êtes pas très bien, c’est que vous êtes en surcharge et que votre corps essaie d’éliminer. Si vous mangez par-dessus ce «trop plein» de nourriture ou de toxines, vous allez encore compliquer la tâche de votre organisme.
A propos de l’alimentation modérée, la Hatha Yoga Pradipika[1] dit:
La nourriture onctueuse et savoureuse, qui laisse un quart de l’estomac vide, et qui est mangée pour la délectation de Shiva, voilà ce que l’on appelle alimentation mesurée.
I.58Tara Michaël commente: « On doit remplir deux quarts de l’estomac avec de la nourriture, un quart avec de l’eau, et laisser un quart vide pour la circulation de l’air » (énergie vitale ou prana). La référence à Shiva montre l’aspect spirituel de l’acte de se nourrir. Le divin imprègne tout, la nourriture est oblation, la nourriture est un cadeau divin.
Pour en revenir aux états «barbouillés», cela m’arrive le matin, si j’ai mangé un peu trop le soir. Ma méditation matinale a ressemblé à un demi-sommeil, ponctué de rêves éveillés (bref la qualité de méditation n’était pas au rendez-vous !). Je ne me sens pas bien et j’aurais envie de prendre un petit déjeuner pour masquer mon inconfort. Dans ces moments-là, pas de petit déjeuner. Je prends quelques gouttes d’huiles essentielles en fonction de mes fragilités:
Pour le foie : 1 goutte HE de menthe poivrée, 1 goutte HE de gaulthérie couchée (wintergreen) dans ½ c. à café de miel ou d’huile végétale. A garder 1 minute en bouche.
Cela apaise la sensation de nausée. Ensuite, je bois un thermos d’eau chaude dans la matinée, par petites tasses.
On ne devrait manger qu’avec un appétit sain: quand c’est l’heure de manger et que vous avez faim, ou parce que vous avez fait des physiques, ou encore parce que vous avez pris le grand air, …
Le jeûne d’un à trois jours
Le jeûne court est le plus simple à faire. Il ne nécessite pas de grande préparation. Le mieux est de remplacer le repas du soir qui précède par un bouillon de légume filtré.
Le jour j, s’abstenir de manger et boire en suffisance de l’eau, du jus de fruit ou de légume dilué (1/5e pour 4/5e d’eau), ou du bouillon de légumes. Si nécessaire, prendre une tisane avec un peu de miel pour démarrer la journée. Utiliser des jus et des légumes bio.
La reprise alimentaire se fait en sagesse : se ruer sur la nourriture peut mettre à mal tous les bienfaits du jeûne ! On dit que la période de reprise alimentaire doit être de la même durée que le jeûne.
La reprise alimentaire
Le reprise alimentaire est progressive.
A titre indicatif, pour le premier jour :
Matin : tisane
Midi : pomme bien mûre ou cuite à l’étuvée
Après-midi : tisane
Soir : soupe de légume à la pomme de terre, 1 c. à café de graines de lin et un galette suédoise.
2e jour :
3 repas légers. Prendre le temps de bien mâcher…
Le jeûne hebdomadaire
C’est un jeûne que j’ai pratiqué par épisodes, parfois pendant une année. Je l’ai d’ailleurs repris depuis quelques temps. Il est facile sur le principe : ne pas manger un jour fixe de la semaine. Suivre les indications du jeûne d’un à trois jours.
J’apprécie ce type de jeûne, pour ses effets purificateurs sur le long terme. Mais il faut savoir que c’est un jeûne qui requiert une certaine dose d’autodiscipline. Le démarrage est le côté difficile: chaque semaine, on expérimente à nouveau la mise en veille du système digestif, avec la faim qui tenaille un peu, jusqu’à ce que le « programme jeûne » soit intégré par le corps. Une fois ce cap passé, le système digestif se met en veille et les bienfaits du jeûne commencent à se faire ressentir. Là, on se rend compte qu’on ne souffre plus des hauts et des bas que provoque la digestion : on économise donc de l’énergie et c’est la pleine forme.
Selon les études de Lützner, on dépenserait autant d’énergie pendant nos activités (physiques, mentales, …) de la journée que pour digérer nos repas !
Pendant ce jeûne, le corps ne manque de rien. Nous avons tout en suffisance en nous-mêmes. Pendant 24h, le corps va se servir sur ses réserves et ne va ponctionner que l’exacte quantité dont il a besoin.
Différentes façons de jeûner : les liquides
Le jeûne au jus de légumes ou de fruits
J’ai pratiqué pendant des années un jeûne annuel avec du jus de carotte (si possible frais), additionné d’un soupçon d’huile pressée à froid (pour permettre une meilleure absorption du jus). C’est un jeûne très agréable, un peu moins exigeant que le jeûne à l’eau. En même temps, le corps reçoit des vitamines et des sels minéraux, et bénéficie des propriétés d’élimination des plantes.
C’est aussi un peu plus facile les premières années de mise en place d’un jeûne annuel, car les phases d’élimination sont plus douces.
H. Lützner conseille de couper les jus de légumes et les jus de fruits (au moins moitié eau, moitié jus, jusqu’à 1/5e jus pour 4/5e d’eau). Je trouve cela indispensable pour les jus de fruits. Trop de sucre crée un choc pour l’organisme au repos.
Utiliser des jus bio.
Le jeûne à l’eau
Le jeûne à l’eau est le plus sobre. Il est plus exigeant aussi, du point de vue de la volonté. Pour aider l’élimination et se conformer aux recommandations de l’ayurvéda, prendre de l’eau chaude ou tiède. Elle favorise l’élimination.
Le jeûne sec
Le jeûne sec est franchement déconseillé car l’eau est nécessaire pour éviter toute déshydratation et éliminer les toxines (qui sinon se concentrent).
Seules des personnes très habituées terminent leurs jeûnes longs avec un ou deux jours de jeûne sec. Jamais plus de 2 ou 3 jours. Je n’ai tenté qu’une seule journée en fin de jeûne long… c’est intense…
Références bibliographiques
Cet article s’inspire des deux références ci-dessous:
1) Le jeûne, Gisbert Bölling: sous forme de questions/réponses.
Une approche très intéressante du jeûne, de courte ou de longue durée. Je n’ai jamais lu d’explications plus claires sur le pourquoi jeûner et sur toutes les questions que le jeûne peut soulever. L’auteur démontre ce que votre santé peut gagner à jeûner. Lui-même propose des jeûnes et randonnées en France. Mais ce n’est pas un guide pratique du jeûne.
2) Le livre du « maître » de Gisbert Bölling, le Dr Hellmut Lützner, est la référence des cliniques Buchinger en Allemagne. Votre jeûne, jour après jour, et tous les conseils qui vont avec: Le jeûne : Maigrir, éliminer, se désintoxiquer.
Le titre est un peu racoleur, mais le contenu est utile.
Un troisième article sur le thème du jeûne long est prévu.
[1] Hatha Yoga Pradipika, Tara Michaël, Editions Fayard
Commentaires relatifs à la première version de cet article:
Flora a dit: Ouvert 16 décembre 2008
Bonjour,
je suis en train de lire le livre du Dr H.Lutzner, dedans il nous dit que quand on commence un jeune il faut aller parler avec d’autre jeûneur,moi je pense commencer après Noël vers le 28 décembre 2008. En attendant, je cherche desespérément un forum, ou des personnes ayant pratiqués le jeune car j’aimerais si quelqu’un le désir partager l’expérience du jeûne.
MERCI d’avance pour votre reponse.
Flora
PS: je m’excuse si il y a des fautes d’orthographe mais je ne suis pas très forte en Francais.
***
Michèle a dit: Ouvert 16 décembre 2008
Bonsoir Flora,
Peut-être essayez ici. Il y a eu plusieurs échanges sur le jeune ce printemps et je sais que certains lecteurs le pratiquent.
Quoiqu’il en soit, plein succès pour ce jeune, … en période de fêtes et de surabondance, c’est très symbolique…
Michèle
PS: Ne vous en faites pas pour l’orthographe et les erreurs, c’est totalement secondaire 😉
***
FREDERIQUE a dit: Ouvert 17 décembre 2008
Bonjour,
J’ai aussi en projet de tenter ma 1ere expérience de jeûne durant cette période en buvant des tisanes spéciales jeûne vendues en magasin bio.J’envisage toutefois de la faire sur une courte durée (1 à 2j ) car je ne souhaite pas m’exclure du cercle familial en cette époque de vacances scolaires…
Je suis donc ok pour partager cette expérience avec Flora si elle le désire.
Joyeuses fêtes à tous.
Namasté.
Frédérique
***
Flora a dit: Ouvert 17 décembre 2008
En tout cas merci de me comprendre Michele pour l’orthographe. Sinon Frédérique ca me fait plaisir de voir que je ne serais pas seule.
Au fait, j’ai déjà jeûné jusqu’à 2 jours et demi mais sachant que je ne savais rien sur le jeûne (je me suis demandée si les vertiges étaient normal , j’avais du mal à me concentrée en cours j’était comme dans un second état mais j’ai aimé je l’avoue car maintenant je jeûne souvent, un jour par ci, un jour par là.
Cette fois je tente l’aventure en connaissant les principes de base du jeûne. De plus je me met dans de bonnes conditions, je commence pendant les vacances …
Merci A bientot
Voici mon adresse mail si on veut me joindre floradu77@hotmail.com
Flora
***
Flora a dit: Ouvert 18 décembre 2008
J’ai une question risque-t-on quelques choses si on fais des lavements pendant un jeune long?
Car ma tante a eu de nombreux problemes suite à de trop nombreux lavement instestinaux.
***
Michèle a dit: Ouvert 20 décembre 2008
Bonsoir Flora,
Cet article sur le blog traite du jeune et du lavement: https://www.yogamrita.com/blog/2012/03/05/le-jeune-pourquoi/. Il est assez complet et un lecteur explique très bien la pratique du lavement, en commentaire.
Quels problèmes a eu ta tante?
Personnellement, le lavement m’aide à améliorer grandement la qualité de mes jeunes, grâce à l’élimination des toxines, qui est accélérée.
Mais il faut dire que je pratique les lavements pendant mes jeunes depuis des années, donc je maîtrise la technique, et surtout, je suis très consciente de ce dont j’ai besoin… et les besoins peuvent varier d’une fois à l’autre…
Faire des lavements intensifs (p. ex. vider 3x 2L comme le font certains) sur un intestin hypersensible n’est pas indiqué.
Faire trop de lavements (tous les jours) peut aussi se révéler fatiguant pendant un jeune long.
Pour ma part, les lavements contribuent à enclencher la mise au jeune du corps, qui comprend le message et se met sur le mode « autorestoration » dont parle Lutzner. Et cela est bien agréable: pas de malaises, ni de mauvaises 2e et 3e journées de jeune, grâce aux lavements.
Ensuite, l’intestin est vide, ou quasi vide, alors, plus besoin d’autant de lavements. Je n’ai d’ailleurs jamais dépassé 3 lavements pour un jeune de 10 jours. Et si je suis fatiguée et que je n’en ressens pas le besoin, je m’en passe.
Autre cas de figure: si je me sens mal dans mon intestin parce je sens une élimination qui se met en place dans cette région, alors, un petit lavement s’impose… Dans ce cas, 1L me suffit souvent.
Bref, c’est de l’écoute qui prime, comme pour la pratique du yoga 🙂
Nombreux sont ceux qui ont le colon sensible, j’en fait partie.
Toujours arrêter le débit d’eau si l’on ressent un nœud, un spasme, une crampe: ne pas laisser le ventre gonfler comme un ballon: le côlon n’est pas un ballon!!
Lorsque l’on a un peu d’expérience, on parvient à aider le flux de l’eau à passer du colon descendant au colon transverse, puis au colon ascendant. Dans ce cas, même avec une poche à lavements de 2 litres, le ventre conserve un volume normal.
Quant aux jeunes vraiment longs: 3 semaines et plus, je ne les ai jamais pratiqués. Si je voulais en faire, je pense que les lavements seraient peu fréquents (1x/semaine) max., voire moins, car le processus d’expulsion de l’eau du lavement et des toxines peut être un peu trop fatiguant, du moins pour moi…
Voilà donc un avis, parmi bien d’autres, j’imagine. Je me demande quels types de problèmes a rencontrés ta tante et pourquoi. Peut-être ces quelques lignes t’aideront à comprendre.
Bien à toi
Michèle
Bonjour Michèle,
J’envisage de jeûner 1 à 3 jours la semaine prochaine.
Comment fais tu ton bouillon de légumes?
Et la soupe à la pomme de terre pour la reprise,de quoi est elle composée exactement?
Et qu’entends tu par « galette suédoise »? Par quoi peut on la remplacer?
Merci d’avance pour toutes tes réponses.
Bien à toi,
Taïa
Bonjour Taïa,
Bouillon de légumes: je prends les légumes dont je dispose. Tous les légumes sont riches en sels minéraux. Le poireau est diurétique. La carotte adoucira le goût du bouillon. Le céleri, convient bien aussi, un peu de chou blanc aussi. J’aime bien mettre un bouquet garni ou ce que j’ai sous la main: thym, romarin, laurier. Tu peux ajouter un peu de sel, si c’est plus agréable au goût… mais le mieux serait de le prendre sans sel. Les sels minéraux des légumes suffisent.
Et la soupe à la pomme de terre pour la reprise,de quoi est elle composée exactement? Ayant vécu au centre de yoga Sivananda de Munich près d’un an et demi… j’ai eu la surprise de me rendre compte que la soupe de pommes de terre pour les allemands, … c’est de la pomme de terre et rien que de la pomme de terre… un peu comme une purée de patate allongée avec du bouillon de légumes… Ce n’est pas mauvais du tout.
Mais je te recommande d’adapter en fonction de ton goût, pour avoir du plaisir à la manger!
« Galette suédoise »: les Wasa ou équivalents, que j’avais essayé de ne pas citer. Des cracottes peuvent convenir, tout comme des galettes de riz.
Voilà 🙂
Bon week-end… puis bon jeûne…
Michèle
Bien à toi,
Taïa
Bonjour Michèle,
J’ai vu le reportage sur Arte concernant le jeûne et je m’apprêtais à venir vous poser des questions… vous m’avez devancée et j’ai toutes les réponses avant même d’avoir formulé mes questions !
Je suis sûre que nous serons nombreux à avoir vu cette émission et à avoir envie de tenter l’expérience, 1 seul jour pour commencer. J’avoue que, de constitution plutôt kapha, j’ai toujours eu du mal jusqu’à présent à me décider à cesser de manger, même pour une journée.
Merci encore pour tous vos conseils
Merci Michèle pour tes réponses toujours rapides et précises, quel plaisir de te lire!
Cela m’encourage dans l’idée de commencer mon jeûne (qui démarre demain soir par le fameux bouillon). J’ai déjà essayé quelques fois mais c’est toujours très difficile pour moi (surtout psychologiquement, car je pense beaucoup à la nourriture quand je ne la mange pas!!). Si tu as des conseils pour vivre ce jeûne au mieux, je suis preneuse.
Dans tous les cas merci pour les précisions et à très bientôt!
Taïa
Bonjour Taïa,
Occupe-toi bcp pendant le jeûne, pour penser à autre chose que l’alimentation:
– Balade dans la nature à pied, ou en vélo,
– Lecture
– Bricolage, dessin, jardinage, écriture
– yoga, pranayama, méditation
Le jeûne est un moment particulier: les perceptions sont aiguisées, un certain recul s’installe. Une réflexion/mise au point de soi à soi se met en place naturellement. Alors, autant choisir des activités régénérantes pour accompagner ce cheminement.
A bientôt
Bonjour.
J’ai lu vos articles sur le jeûne avec intérêt et apprécie qu’ils soient plus concrets, plus pratiques que le livre de G.Bölling, que je viens de lire. Ce dernier n’explique pas comment préparer ce fameux « bouillon de légumes filtré ».
D’ailleurs, sous des dehors pratiques, et malgré la mine d’informations sur le jeûne qu’il constitue, ce livre n’a pas pour objectif, me semble-t-il, de rentre le lecteur réellement et totalement autonome. J’avoue que voir la petite entreprise de l’auteur mentionnée au moins 10 fois en moins de 120 pages, et le jeûne d’une semaine (= le service phare de cette petite PME familiale) pris constamment comme exemple, presque comme standard, m’a fait pensé que le livre, malgré ses qualités informatives et l’agrément de la lecture, tenait quand même un peu de la (grosse) plaquette publicitaire.
Apparemment, l’autre livre que vous conseillez en référence, par Mr Lützner, est plus directement pratique. Je ne l’avais pas choisi parce que son titre, « Le jeûne: maigrir, éliminer, se désintoxiquer », surfe sur une vague promue par certains magazines féminins. Il semble donc valoir la peine de passer outre de cette appréhension :-))
Mais, pour revenir au « bouillon de légumes filtré », si je comprends bien, il s’agit juste de l’eau de cuisson de légumes, sans guère de sel (et sans herbes??). Exact?
J’imagine que vous surgelez les légumes utilisés durant le jeûne pour en faire une purée par la suite, pour leurs fibres, même s’ils ont déjà livré à l’eau de cuisson une partie de leur apport nutritionnel?
G. Bölling semble dire que le 3e jour de jeûne est plus difficile parce que le corps commence vraiment à utiliser ses réserves et le foie libère des toxines. La présence d’un peu de jus de fruit dans l’eau ou de bouillon de légume vise à atténuer les désagréments. Mais comme il ne veut pas effrayer le lecteur (et client potentiel??), il ne fait que frôler ça et là le sujet des désagréments possibles. Je n’arrive donc pas à déterminer si ces derniers peuvent être, dans certains cas, suffisamment sérieux pour qu’il vaille mieux procéder à un premier jeûne de plus de 3 jours en présence d’un médecin, ou pas.
L’auteur dit ainsi qu’il arrive que des vieilles traces de maladies physiques ou psychologiques refassent surface et il estime que cela fait partie du processus de nettoyage. D’accord, donnons y ce sens, mais cela n’enlève rien au fait qu’il pourrait se passer des choses suffisamment spectaculaires ou intenses pour mériter un regard médical, non?
Par exemple, j’ai eu la malaria durant ma petite enfance en Afrique. Et il a fallu plusieurs années après mon retour pour qu’il n’y ait plus de crise annuelle atténuée. Et quid si il y avait réactivation?
De plus, G. Bölling parle de l’hypertension, que le jeûne semble réduire, voire guérir si le régime alimentaire qui le suit est ajusté. Mais quid si on a une tendance à l’hypotension alors qu’il dit que les chutes de tension sont fréquentes au lever lors d’un jeûne?
Ce sont juste deux exemples, et mes craintes sont sûrement excessives, mais je trouve que sous des dehors encourageants, ce livre n’est pas nécessairement rassurant.
Je serais pour ma part donc plus rassurée en faisant une première expérience du jeûne de 3 jours ou plus sous accompagnement médical. Or, ni Gisbert Bölling, ni la plupart de ceux qui proposent des semaines « jeûne et randonnée » ou « yoga et jeûne » (plutôt coûteuses d’ailleurs) ne sont médecins.
[Hihi, relire ceci me fait sourire : quand j’ai parlé de viparita karani sur canapé, il y a eu une réaction née de la peur (de tomber en arrière). Et ici, c’est moi qui fronce les sourcils (de crainte) :-))]
Pour finir, une petite question pratique: « un jour » de jeûne hebdomadaire commencé, par exemple, par la suppression du repas du soir du mardi, se termine-t-il par la prise d’un repas léger le mercredi soir ou bien par le petit-déjeuner du mercredi?
Merci pour cette série d’articles (et pour tous les autres)
Sibylle
Bonjour Sibylle,
Oui, le livre de G.Bölling est très bien pour comprendre comment fonctionne le jeûne et son pourquoi. Je l’apprécie aussi pcq G. Bölling n’enferme pas le jeûne dans une cure unique et toute construite. Le jeûne, c’est déjà sauter un repas dans la journée ou ne pas manger si on ne se sent pas en forme. Et cela, on l’oublie trop souvent.
Ce n’est pas un guide pour jeûner, ni un livre scientifique. Mais pour qui veut comprendre le jeûne ou doute de ses vertus, on y trouve des explications très claires.
Je n’avais pas été dérangée par le fait que l’auteur mentionne ses stages et expériences de jeûne et randonnées. Personnellement, cela m’avais ouverte à la possibilité de faire un jeûne plus actif que je ne le faisais dans le passé. Il existe à ce jour, de multiples possibilités de faire cette expérience.
Étant très autonome dans mes pratiques, yogiques et autres, j’avoue avoir préféré mes expériences personnelles et solitaires de jeûne et randonnées, aux stages proposés.
Par contre, le livre qui peut servir de guide, c’est bien celui du Dr Hellmut Lützner, mentionné en fin d’article: Le jeûne : Maigrir, éliminer, se désintoxiquer. Là il donne toutes les indications et précisions pour la préparation, le jeûne et la reprise. De mémoire, il me semble même qu’il précise la liste des courses à faire!
Oui… le titre ne m’avait pas attirée du tout non plus. C’est parce qu’il était vendu dans le centre de yoga où je pratiquais à l’époque que j’y porté de l’intérêt. J’ai donc une ancienne édition, assez vieillotte. Mais le livre a été réédité sous une forme bcp plus actuelle et très pratique.
Concernant le « bouillon de légumes filtré »: oui, selon mes souvenirs, c’est bien cela (nous sommes toujours en travaux, les meubles sont bâchés et bcp de livres sont dans des cartons. Je ne peux pas vérifier). Je trouve important de ne pas être dogmatique. Il m’est arrivé en jeûnant sans sel, d’avoir ressenti le besoin d’en ajouter un peu. Je me suis sentie instantanément mieux… pourtant je ne suis pas une fanatique du sel. Tout est question de raison et d’écoute de soi, du corps et de ses besoins.
Comme je jeûne souvent seule, c’est mon cher époux qui mange les légumes … je lui laisse même un peu de bouillon ;o)
Oui, le 3ème jour est souvent le plus difficile. Mais cela dépend des fois… de l’état de santé, de fatigue, de comment le processus s’enclenche. En général, je me sens juste un peu barbouillée, puis cela passe… et c’est une grande grande forme qui s’installe les jours suivants.
Mais un 3ème jour difficile, ce n’est pas effrayant en soi. Il y a 5-6 ans, j’ai eu un très mauvais 3ème jour (ça ne m’était jamais arrivé ainsi). Ce 3ème jour-là, j’ai vomi de la bile, le matin, plus d’une fois. Assez désagréable… mais pas dramatique non plus. L’essentiel pour moi, a été d’adapter le jeûne, et de me reposer. Si cela avait continué, j’en aurais parlé à mon généraliste, qui était assez ouvert à propos de ces questions.
Me sentant exténuée et vraiment pas bien… j’ai pris plus de bouillons et jus de carotte. Puis en fin de journée, vu que je n’étais toujours pas bien du tout (toujours exténuée, nauséeuse, voire un peu comme dans du coton, oreilles toujours bouchées, estomac brulant), j’ai interrompu le jeûne en douceur. Et instantanément, les symptômes ont disparu.
J’ai accepté que ce n’était pas le bon moment et que mon corps ne tolérait pas le jeûne, même après plus de 10 années de pratique. A cette époque, je vivais une période de surmenage professionnel, une période critique, … J’ai re-tenté l’expérience du jeûne quelques mois plus tard, une fois sortie de ce gros « boom » professionnel; et tout c’est très bien passé.
Nos animaux de compagnie, malades, jeûnent instinctivement. Nos arrière-arrière-grands-parents (et avant) le faisaient aussi, sans s’inquiéter d’avoir le docteur sous la main (on peut imaginer en pleine campagne et sans téléphone,…).
Maintenant, en cas d’antécédents délicats, de pathologies graves, je peux tout-à-fait comprendre que l’on préfère jeûner sous contrôle médical. C’est à cela que servent les cliniques, telles celles en Allemagne et en Suisse (je ne les connais pas, mais il en existe peut-être en Belgique et en France!?).
Marc, mon époux, tenté par le jeûne, a passé 5 jours dans un centre pour le jeûne (sans médecin; mais avec des gens spécialisés dans cet accompagnement). Ça l’a aidé à appréhender cette expérience.
Hypotension: oui, il faut y faire attention en effet. Pas de changement de position rapide, surtout pour se lever. Tout se fait plus lentement, quand on jeûne (surtout lors d’un jeûne long). C’est un rythme différent à prendre. Je ne suis pas hypotendue chronique, donc cela vaut la peine de vous renseigner… ou de tenter 24-32h de jeûne pour voir l’incidence.
Jeûne hebdomadaire: c’est comme vous voulez!
C’est cette souplesse-là que je trouve intéressante chez G. Bölling. Il n’y a pas de jeûne-type parfait pour tous. A chacun de trouver sa formule.
Merci, Michèle, pour cette réponse détaillée et bien utile.
Vous parlez de la flexibilité proposée par Mr Bölling, mais je trouve que ce que vous avez placé sur ce site offre encore plus de possibilités, de nuances!
Je pense que nos grand-parents ne jeûnaient pas une semaine. C’était, me semble-t-il, plus court, du genre un jour, le vendredi saint par exemple. C’est l’idée de jeûner une semaine ou même 3 jours que je trouve inhabituelle.
Par contre, la suggestion d’un jêune hebdomadaire et encore plus celle de bien veiller à laisser au moins 12 heures entre le repas du soir et le repas suivant + manger minimum 3h avant d’aller dormir, me parle beaucoup et me paraît accessible, dans un premier temps. Je le sentais déjà et n’en étais pas loin, mais je me livre désormais à quelques expérience pour renforcer cela, en allant vers la transformation du petit-déjeuner en brunch et en soupant vers 18h30.
Et finalement, ce tout ce que vous avez dit sur le jeûne m’a surtout fait réaliser combien j’étais assise dans des habitudes et un discours familial, culturel et même médical qui prévoit 3 repas (et même 4 si on prend un petit goûter), et qu’il doivent préférentiellement être pris dans des tranches horaires définies culturellement. On m’a aussi dit que la régularité était importante et de ne pas sauter de repas. Pour la régularité, je pense que c’est vrai sinon la tentation est forte de grignoter continuellement, ne laissant aucun repos à l’estomac. Mais c’est une régulation « par l’extérieur ».
Bref, il y a là bien des pistes à explorer. Un grand merci d’avoir ouvert des champs d’expérience et de nous inviter à une
écoute plus intérieure de nos besoins.
Sibylle
Bonjour, merci pour votre article très instructif ! J’ai 21 ans et je souhaite jeûner dans quelques pendant 5 jours. C’est ma première expérience de jeûne et je me pose quelques questions… J’ai depuis plusieurs années un problème de thyroïde, je prend donc du lévothyrox 75 tous les jours. J’aimerais savoir si il convient de continuer sa prise de médicaments lors d’un jeûne ? Je prend aussi la pilule et je me demande si ce médicaments ne sont pas un peu « forts » pour le corps lors d’un jeûne ? Je viens aussi de me rendre compte que je vais avoir mes règles pile pendant ce jeûne. Étant donné que je me suis organisée pour être dans de bonnes condition (au bord de la mer, dans un endroit calme, loin de la ville, sans le wifi ^^) et que je n’aurais sans doute plus l’occasion avant un moment de réunir ces conditions, pensez-vous que les menstruations sont un problème ? Je suis aussi végétarienne et je ne dispose peut être pas d’une réserve infaillible de fer… Merci de me dire ce que vous en pensez, j’aimerai beaucoup avoir l’avis que quelqu’un d’aussi expérimenté !
Bonjour Alicette,
J’ai vu sur l’émission d’Arte qu’il y a des personnes qui doivent jeûner en prenant leurs médicaments et d’autres qui pouvaient les stopper progressivement mais temporairement. Cela dépendait de la situation de chacun. Mais tout cela se faisait sous contrôle médical.
Je vous propose de poser la question à votre médecin pour le lévothyrox, même chose pour la pilule.
Il y a des médicaments forts qu’il faut prendre pendant un repas, sous peine de douleurs digestives.
Bien sûr, idéalement, on voudrait faire un vrai jeûne total… mais si votre médicament est indispensable et la pilule bien pratique… c’est peut-être un moindre mal qui vous permettra de jeûner confortablement.
Petite remarque: je n’ai pas commencé l’expérience du jeûne par un jeûne de 5 jours, c’est assez long, surtout si vous le faites seule. Pourquoi ne pas faire 2-3 jours, pour une première expérience, et profiter d’être dans ce bel endroit pour vous préparer une reprise « saine »? La reprise est ce qu’il y a de plus difficile. Profiter de quelques jours de bonnes conditions… c’est idéal!
Les règles, si elles ne sont pas douloureuses, ce qui est souvent le cas quand on prend la pilule, ne sont pas gênantes pour jeuner.
Réserve de fer: si vous avez des doutes, demandez aussi à votre médecin.
Il y a un mélange de plantes, Floradix, qui est très utile en cas de carence en fer; il est disponible sous forme du jus ou de comprimé. Il m’est arrivé d’en prendre pendant le jeûne, sous forme de jus dilué. Lors de mon jeûne hebdomadaire, je jeûne soit à l’eau, si je m’en sens la forme, soit au jus de légumes. Mes premières années de jeûne, j’ai opté pour les jus, car cela facilite l’élimination et atténue leurs crises.
Je vous souhaite d’obtenir toutes les réponses à vos questions… et un bon jeûne!
Merci beaucoup pour votre réponse ! C’est en effet peut être un peu long cinq jours d’un coup mais j’ai souvent réussit à m’imposer des contraintes alimentaires avec succès et puis si jamais je trouve que c’est trop long je me réalimenterai avant. J’aimerai quand même passer la barre des trois jours afin de vraiment profiter des effets du jeûne. Je ne serais pas seule je vais le faire avec mon ami, nous avons la chance de pouvoir aller nous isoler près de la mer loin de tout stress. Je pense en effet qu’il est bien compliqué de se priver de ces médicaments, même si j’aimerai vraiment un jour essayer de m’en passer pour purifier mon corps au maximum. Le lévothyrox n’est pas « indispensable » mais son manque me rend déprimée, fatiguée et très frileuse.. autant de symptômes à éviter de cumuler avec un premier jeûne à mon avis ^^. Nous aurons bien sur quelques jours pour reprendre notre alimentation calmement et sereinement. Je vous remercie encore pour vos réponses !! Je ne manquerai pas de venir vous raconter ma première expérience dans quelques jours.
Merci pour ces articles riches et ce partage de connaissances…je souffre de Polyarthrite rhumatoide et espère qu’en pratiquant régulièrement le jeûne,mon état s’améliore.
J’ai commencé pour essayer, de jeuner 3 jours…en fait aujourd’hui c’est mon troisième jour et mon jeûne se passe très bien:pas de fatigue,ou de vertiges…la sensation de faim par moment quand je prépare les repas,mais rien d’insurmontable…Et chose formidable:je dors comme un loir.
Je rompt ce jeûne demain matin,en douceur….
Encore merci pour vos articles fort intéressants.
Bonjour Elea,
Merci pour ce partage. Je vous souhaite une bonne reprise, en douceur et sérénité.
Bonjour,
Voila je viens de terminer mon jeûne de quatre semaines seul, bien sur je ne suis pas à mon premier jeûne, je pratique le Yoga de façon assidu et déterminé, ( je fais tout les kriya pas pendant le jeûne ) je connais une personne qui a fait 40 jours à la banane et eau, je pense que j’arriverai moi aussi à 40 jours juste à l’eau . C’étais juste un petit témoignage de ma part. Hari Om à tout les Baba..
Merci Nasha,
40 jours seul… je comprends bien que c’est la suite logique d’une longue pratique du jeûne et du yoga…
Namaste
et que penser des palpitations au début de mon jeune …?
est ce que ce sont les toxines psy qui sont libérées? tout comme les articulations de mes poignets peuvent me faire souffrir quand je jeune?
merci à tous de vos témoignages…
Bonjour Sandrine,
Les palpitations sont un signe de stress de l’organisme. Je ne peux pas en dire bcp plus car je ne suis pas assez spécialiste en la matière. Je connais bien mes réactions et celles de quelques autres proches, mais c’est tout. Les réactions les plus désagréables ont souvent lieu les 2e et 3e jours.
En cas de questionnements comme les vôtres, le mieux est de jeûner une fois avec un spécialiste qui pourra répondre à vos questions, avec peut-être même un suivi médical.
Marc (mon compagnon et mari) recommande Eric Gandon (http://www.osenvol.fr/Le-Jeune.html) qu’il trouve très compétent.
Si je fais un jeûne de plusieurs jours, voire un jeûne long, j’en parle à mon médecin. Il me fait faire une analyse de sang avant le jeûne, puis une autre, un moins ou deux après. C’est intéressant… pour moi, comme pour lui qui creuse un peu le sujet.
Voilà… peut-être d’autres lecteurs passant par ici pourront vous en dire plus…
Bonjour Michele ,
Fidèle lectrice de ton blog ,( même si je ne laisse pas toujours de commentaires) j´ai suivi tes recommandations et je me suis procuré le livre sur le jeûne du Dr Lützner . Je l´ai trouvé très bien fait , clair et accessible et je l´ai « dévoré » en une soirée. Je me posais beaucoup de questions et j´y ai trouvé toutes les réponses …Et même plus , puisque dans la version en allemand ,un chapitre à la fin du livre , liste le nom de tous les médecins et cliniques en Allemagne qui utilisent et préconisent ce type de jeûne .
J´ai donc découvert que même dans mon petit village de 3000 âmes et juste en face de chez moi , se trouve un médecin cité par le Dr Lützner et que lui-même ne vit qu´à 7 km de chez moi et que la fameuse clinique Buchinger ne se trouve qu´ à 8 km ….Je crois que je n´ai plus d´excuses et selon le précepte traité dans un de tes derniers posts ….Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd´hui !!
Je me demande tout de même comment gérer les repas de mes 2 ados affamés et de mon sportif de mari ….Comment les lecteurs de ce blog réussissent à gérer vie de famille et jeûne ? Merci de vos réponses par avance .
Je te remercie encore pour le partage de ton savoir et ta disponibilité .
Namasté
Bonjour Emmanuelle,
Quel appétit pour le livre 😉 ! Je trouve en effet qu’il est très pertinent. A ce jour, c’est la meilleure introduction à la compréhension du jeûne que je puisse proposer…
C’est étonnant ces concours de circonstances… et en même temps, tout cela montre l’avance des allemands en matière de connaissance et de pratique du jeûne.
J’ai une amie qui vivait dans les centres de yoga Sivananda, comme moi. Swami Vishnu-devananda lui avait recommandé un jeûne de 10 jours pour soigner un eczéma. Elle n’avait jamais fait un jeûne si long… et c’était pendant une formation à l’enseignement du yoga. Elle travaillait à la cuisine toute la journée pour préparer les repas. Mais elle a vraiment voulu se soigner et a cru en cette démarche du jeûne. Ainsi, elle n’a eu aucun problème à cuisiner pendant ces 10 jours, tout en jeûnant… et son exéma a disparu.
Personnellement, lorsque je jeûne, je me programme mentalement. Les fumets et la nourriture ne me dérangent plus (ou pour être 100% honnête, c’est très rare que cela me dérange). Ainsi, il m’arrive assez souvent de m’asseoir à table avec Marc qui mange, alors que je jeûne. Je me prends un bol d’eau chaude. Je ne pense même pas à manger dans ces moments… le programme « jeûne » tourne… Je le fais parce que c’est un de nos moments d’échange dans la journée. Nous sommes souvent pris par nos activités pendant le reste de la journée… Mais il est vrai que Marc se fait à manger tout seul quand je jeûne…
Peut-être d’autres lecteurs auront des expériences à partager pour Emmanuelle?
Juste un merci pour cet article très clair (et qui m’a mis en confiance), ainsi que pour votre disponibilité et vos réponses aux différents commentaires/questions.
Bonne continuation 🙂
Merci Yosh…
Bonjour,
j’ai besoin d’un petit conseil.
cela fait la deuxième fois que je pratique le jeune de 4 jours.La première fois ça était difficile mais j’ai tenu avec la sensation de me sentir bien.
J’ai commençais mon jeune hier,et je ressens des douleus d’estomac.
Par rapport à la 1ère fois j’ai jusste changé le jus.La j’ai pris jus de pomme bio que je coupe à l’au bien entendu.La 1ère fois j’avais pris jus de raisins.Pensez vous que je dois prendre un autre jus de fruits?ou cela signifit-il autre chose?
merci pour vos consril.
Bonjour pouna,
Concernant les douleurs à l’estomac, d’après ce que j’en sais, cela peut venir de remontées acides, voire même de remontées de bile.
Prendre des boisson plus basifiantes serait peut-être une bonne idée.
Boire du bouillon de légumes non salé, plutôt que des jus de fruit, pourrait probablement vous aider. Ou encore, un jus de légume doux, comme je jus de carotte pourrait convenir aussi, à condition d’être fait maison, car le jus acheté en commerce est conservé et souvent additionné de jus de citron ou d’acide lactique pour la conservation. Leur goût est différent et l’on sent que l’effet sur l’organisme n’est pas le même. Diluer le jus pour jeûner.
Lorsque des symptômes forts se manifestent, c’est signe d’une grosse élimination. Si les symptômes sont difficilement supportables, avant de décider d’interrompre le processus, on peut essayer d’adoucir un peu le jeûne pour apaiser les symptômes. Si l’on se sent mieux, on peut alors poursuivre le « nettoyage » interne par le jeûne.
Comment?
– Par exemple, prendre des jus moins dilués
– ou mixer un peu de légumes dans leur bouillon pour un semblant de repas.
Faire cela le temps qui semble nécessaire. Jeûner, c’est beaucoup d’écoute.
Ensuite, revenir au jeûne et observer si les symptômes deviennent plus tolérables… ou disparaissent.
Et si les choses sont difficiles ou que l’on ne connaît pas bien le jeûne, c’est bien de se faire accompagner par une personne expérimentée, plutôt que de jeûner seul.
Bon courage pour ce moment délicat! et bonne continuation
bonjour,
merci pour ce blog très intéressant.
j’ai commencé mon premier jeun, il y a une semaine tout juste. c’est un jeun partiel, car je bois du kéfir de fruits dans la journée et un peu de thé au lait de soja le matin.
je me sens super bien, malgré une migraine les 2 premiers jours. j’aimerais nettoyer voire éradiquer mon terrain allergique de cette manière et en adoptant un régime sans gluten et sans laitage en reprise d’alimentation.
je souhaite poursuivre encore une semaine ce jeun, est-ce raisonnable ?
je n’ai pas de sensation de faim et des réserves de graisse, lol….
merci de vos conseils, Sophie
Je voudrais juste communiquer une information:
C’est une bonne période pour faire une cure de nettoyage de l’organisme, et j’ai découvert recemment un site ou il est question de cures de jus et de bien plus encore question detoxification et alimentation saine… jusqu’a inclure tout cela dans une réelle philosophie de vie.
Si vous etes interessé, il s’agit de : http://vivrecru.org/
Namaste
OM
J.L.
Bonjour Sophie,
Désolée de répondre un peu tard et merci à Jean-Louis d’avoir posté un lien intéressant.
Les deux migraines, c’était l’élimination, vraisemblablement. Si vous vous sentez bien maintenant, c’est plutôt bon signe 🙂
Le jeûne est le bon moment pour repenser son alimentation.
Si vous vous sentez très bien, il est possible de prolonger, en effet. Mais, dans ce cas, vous passez dans le jeûne long… ça vaut la peine d’avoir un œil extérieur expert en matière de jeûne ou un médecin qui contrôle que tous vos paramètres vitaux sont bons.
J’en profite pour proposer encore d’autres liens:
Un blog que sur l’alimentation saine, que j’aime beaucoup: http://www.lepalaissavant.fr/category/sante/.
Un bon article sur le jeûne: http://www.osenvol.fr/blog/2012/06/10/Comment-le-corps-sadapte-au-je%C3%BBne.aspx.
Une page très intéressante de G. Böllig, dont je cite souvent le livre: http://www.jeune-et-randonnee.com/manger.php.
J’ai essayé le jeûne, durant quatre jours complets, sans difficultés particulières, si ce n’est quelques douleurs articulaires (Genre petite sciatique) est il possible que ce soit du au jeûne ?
J’ai jeuné à l’eau durant ces quatre jours sans ressentir aucune faim , ni de vertiges ou de palpitations, je pense faire un jeûne un peu plus long et mieux préparé dans quelques semaines, 7 ou 8 jours.
merci Michèle,
je me suis sentie très mal au 11ème jour de jeûne et n’ayant pas de médecin spécialisé sous la main, puis devant aller passer le week-end chez mes enfants, j’ai rompu tout doucement le jeûne, et pour l’instant, je me contente de légumes à l’eau (14ème jour). je veux témoigner malgré ce passage à vide qui devait être de l’élimination de toxines, que ce premier jeûne m’a fait un bien fou…… une sensation de bien-être et légèreté, et surtout plus d’allergies respiratoires pour l’instant, et un « vrai » nez qui laisse passer l’air…. donc, une sphère orl désinflammée, quel bonheur, ça faire des années et des années que je fais des allergies.
ça renforce l’envie de poursuivre par une alimentation adaptée et de renouveler ce jeûne l’année prochaine.
alors à tous, de belles expériences et un corps en forme…
Sophie
Bonjour Patrice,
Le processus de nettoyage peut en effet s’accompagner de douleurs articulaires passagères. Elle ne devraient pas persister plus de quelques jours.
La sciatique peut être due à des contractures musculaires, elles-mêmes aussi liées au processus d’élimination. A observer…
***
Bonjour Sophie,
C’était une sage décision… et bravo pour cette reprise en douceur!
Chaque jeûne est unique. Une phase d’élimination peut survenir de façon impromptue à un moment où l’on ne s’y attendrait pas. Si cette phase est « tolérable » et « soutenable » (ne jamais forcer ni dépasser ses limites!), on en ressort grandement soulagé et tellement bien, et même longtemps après la rupture du jeûne, n’est-ce pas?
Bonne continuation… car en effet, le jeûne est une étape. Les changements alimentaires s’opèrent ensuite naturellement (spontanément), en fonction des ressentis de ce qui est bon pour soi. Le jeûne rapproche chacun de ses vrais besoins.
Bonjour,
C’est le premier forum que je trouve sur le jeûne où les messages sont assez récents. J’avais envie de partager mon expérience et surtout d’avoir des avis des personnes qui ont déjà jeûné.
j’ai fait un jeûne l’année dernière de cinq jours et ça s’est très bien passé, j’avais la forme et le moral, j’arrivais même à me détacher de beaucoup de choses inutiles dans ma vie.
Je renouvelle ce jeûne maintenant, j’en suis au quatrième jours, et j’ai eut beaucoup de vertiges, des palpitations cardiaques et parfois même une difficulté à respirer. Au niveau du moral, c’est très dur.
C’est pour cela que je me demandais comment un même jeûne peut être vécu de manière aussi différente.
Pour info, je fais un jeûne avec tisanes et eau.
Merci pour votre réponse
Bonjour Mousse
pourquoi jeune tu?
il est tres important.. de respirer..
et d’etre a l’exterieur pour tenter de se nourrir de PRANA
ce qui est mon objectif
je fais beaucoup de pranyama et bois 3l/j pendant mon jeun Hydrique
ma pratique hebdomadaire est inspirée librement de l’école Sivananda/van Liesbeth, jeun hebdomadaire de 36h (en fait une « »diete hydrique « » en buvant eau jus de fruit ou soupe légére l’hiver avec lavement BASTI, toutes les 6 semaines.
je fais le suivi de mon jeun hebdo sur pratique du yoga
Namasté
Bonjour Mousse,
Je suis l’auteur du blog… souvent absente en cette année 2013. Du coup, je rentre de 8 jours d’absence et je lis votre message.
J’espère que ça s’est amélioré, par la suite. J’imagine que vous avez probablement interrompu le jeûne ou que vous êtes passée à une phase plus douce de cure.
Chaque jeûne est unique. On peut très bien passer un excellent jeûne une année… puis peiner l’année suivante. J’en ai moi-même fait l’expérience, même après plus de 20 ans de pratique.
Les différents symptômes que vous décrivez traduisent une phase de forte élimination. C’est même « très très limite » de continuer dans de tels cas. Mieux vaut arrêter ou passer à une phase moins stricte: prendre des bouillons et des jus, voire reprendre l’alimentation progressivement.
Il est possible de faire ainsi une pause de quelques jours moins stricts, puis de reprendre le jeûne, si on en a la possibilité, l’énergie et l’inspiration.
Merci à Philippe pour ses conseils et son partage d’expérience intéressant.
Pratiquer le jeûne régulièrement, comme il le fait, permet un nettoyage régulier et profond de l’organisme.
C’est un travail profond, qui agit sur tous les plans de l’être…
Avec mes meilleures pensées
Michèle
Bonjour,
Je jeûne une fois par ans depuis 2006, j’ai 32 ans. Je ne me fixe pas de durée déterminée mais je m’interdit de dépasser les 12 jours. Jusqu’à présent mon jeûne le plus long a été de 10 jours. C’est important de fixer une date de fin car une fois la faim passée et les douleurs musculaires, on se sent si bien qu’on ne souhaite pas manger à nouveau, et pourtant quand on se met à manger à nouveau, quel sensation étrange ! Je le conseil à toutes les personnes qui font parfois des dépressions. Là j’entame mon troisièmes jours et mes jambes sont très douloureuse. Plus que deux jours avant l’éveil des sens et de l’esprit, de l’euphorie et d’une pleine capacité cérébrale.
Merci Thierry pour ce partage.
Bonjour et merci pour ce blog très éclairant et pratique.Je suis diagnostiquée Hashimoto (maladie autoimmune qui s’attaque à ma thyroide) depuis un an, j’ai 38 ans, suite à ma 4ème grossesse. J’ai été épuisée pendant plus d’un an, allongée quasiment toute la journée… (pas pratique avec 4 enfants 😉 J’ai supprimé le gluten, les produits laitiers de vache et le sucre industriel depuis plus de 2 mois et j’ai repris une forme physique et intellectuelle ! Je viens de commencer un jeûn de 3 jours. C’est mon 3ème jour. J’avais momentanément supprimer ma prise de lévotirox mais sentant une forte chute de tension ce matin j’ai repris un comprimé. Je ne peux pas me lever sinon j’ai des vertiges et je tombe….. Est-il nécessaire d’aller marcher ? Ou puis-je rester allongée, position où je me sens bien ? De toutes façons, je comptais reprendre doucement l’alimentation demain. A la fin du mois, je recommence un jeûne de 6 jours avec Eric Gandon, que vous avez cité. Si des personnes ayant Hashimoto ont déjà fait des jeûn et vu leur état s’améliorer, j’aimerais me mettre en contact avec elles. Qu’elles me disent si elles ont arrêté le levotyrox pendant leur jeûn. Merci à vous tous, Cynthia
Bonsoir Cynthia,
Malheureusement, je ne connais pas assez bien l’hypothyroïdie Hashimoto… Mais il semble y avoir toutes sortes d’infos sur internet (le problème est de ressortir celles qui sont valables). Je regardais par exemple cet article sur les remèdes naturels de la thyroïde: http://www.maplante.com/remedes-naturels-thyroide/. Mais vous devez connaître tout cela…
A propos du jeûne, lorsqu’on est en forte élimination, certains accompagnateurs recommandent le repos total. Eric Gandon en fait partie.
Le problème chez vous, ce sont les hypotensions. Ce sera donc rassurant d’être accompagnée pendant votre prochain jeûne de 6 jours, comme c’est le cas avec Eric Gandon, pour suivre votre tension.
J’espère que vous trouverez réponse à votre question.
Je vous souhaite un beau cheminement vers la santé.
Michèle
Bonjour Michèle,
Je ne sais pas si vous tenez encore votre blog, ou regardez souvent vos commentaires. J’espère que si, car je souhaite commencer mon jeûne demain pour une durée de 3 jours et vos avis, conseils me seraient bénéfiques.
En effet, je souffre de TCA, et plus particulièrement de « boulimie »… Il m’est très difficile d’en parler, et difficile d’en sortir (à l’inverse de ce que beaucoup pensent, les crises sont difficilement contrôlables voir même impossibles, c’est psychologiquement difficile et je prête, déterminée à changer cela).
J’ai 21 ans et ça me gâche certaines périodes de ma vie.. J’ai pris rendez vous avec une nutritionniste mardi afin de me réconcilier avec la nourriture et reprendre un rythme de vie sain en mangeant correctement et en quantité raisonnable afin de m’épanouir davantage dans ma vie, mes études, le sport, dans mes relations avec mes ami(e)s, ma famille…
C’est donc pourquoi je me suis dis qu’il serait intéressant de faire ces trois jours de jeûne avant ce rendez-vous, afin d’avoir les idées un peu plus claires, être fière d’une réussite (je l’espère) face à ce combat qui est la nourriture, ainsi qu’éliminer les toxines (car j’en accumule beaucoup), et repartir sur de bonnes bases.
Qu’en pensez vous? Avez vous des conseils pour m’aider ces 3 jours?
Je comptais boire de l’eau (évidemment), j’ai du jus d’orange Andros dans le frigo (qui ne contient d’après l’étiquette que des fruits), du jus de carotte (acheté en magasin bio), du thé, de la tisane, certaine du café (?), et concernant les bouillons… puis-je par exemple acheter ceux aux légumes en magasin bio?
Puis-je prendre des vitamines en plus?
Par avance merci pour votre réponse…
Bien cordialement,
Marion
bonjour à tous voila, je vais commencer un jeune dans 2 jours auriez vous des conseils à me procurer merci d avance
Bonjour Malika,
Désolée de répondre si tardivement, par manque de temps.
Pour ma part, part, pas de jeûne sans lavement initial et préparation alimentaire (réduction et surtout alimentation équilibrée).
Ainsi, la transition se fait en douceur et le jeûne débute avec un minimum de réactions d’éliminations. Les 2 premiers jours, les plus difficiles en général, deviennent plus agréables.
Bon jeûne,
Michèle
Bonjour marion .comment s’est derouler votre jeune.je suis moi meme boulimique. Beaucoup de mal a me sortir de ce probleme.j’en souffre énormément .avez vous une solution qui fonctionne. Vous avez ecris en fevrier.est ce que le jeune est la solution..merci de me repondre.chantal.
Bonjour
J ai commencé un jeune intermittent depuis mardi soit 4j et depuis hier j’ai des règles très abondantes. Elles devaient venir dans une semaine (plutot faiblement en general) et je me demande quel est l’effet du jeune alimentaire sur le cycle menstruel. Je ne trouve rien sur les forums…. Merci de votre aide car je suis un peu inquiète…
A bientôt 🙂
Bonjour je vous écrit pour partager mon expérience, je fais depuis 3 mois un jeune fasting CAD que je jeune 22h sur 24h, je prend mon premier repas à 19h et ma fenêtre alimentaire se referme à 21h puis je ne mange plus rien jusque 19h le lendemain. lors du démarrage: le 1er jour ça a été plutôt simple, normal j’étais encore sur mes réserves, le 2eme jour j’étais un peu comme dans les dessins animés, je voyais des côtelettes partout:)là il faut tenir bon, dès le 3eme jour cela s’est intégré comme situation normale alors que d’ordinaire je suis une bonne fourchette et depuis tout baigne, je consomme sur la journée bcp d’eau, tisane, café au lait sans sucre,et et…rien d’autre,je dois dire que je ne me suis jamais sentie avec autant d’énergie de toute ma vie, cela est dû à ma baisse de consommation en sucre, à l’intérruption du grignotage, à l’obligation de me préparer(j’ai redécouvert ce plaisir aussi) un bon repas équilibré, comme je ne mange qu’une fois je n’ai pas le droit à l’erreur je veille donc à avoir de tout, mon repas se compose comme suit, une soupe(j’ai découvert le soupmaker une invention bénie!!)une salade composée, des amandes pour les protéines, des olives noires pour le fer(aussi à privilégier en période de règles)puis un plat normal(viande ou alternative,légume cuit et féculents), un laitage et un fruit,et là je suis calée jusqu’au lendemain, lorsque j’ai envie d’un dessert je l’intègre à la fin de mon repas et il est assimilé dans ce repas ce qui est moins néfaste que lorsque je grignotais à tout va et que je sautais des repas, l’amie qui m’a fait découvrir ce mode alimentaire en est à 11 mois de jeûne et -15kg, elle vient de faire une prise de sang qui est parfaite, ma prise de sang à toujours été ok je vais en faire une autre d’ici 2 mois pour contrôler et on verra,pour mon poids j’en suis à -7 kilos, suite au prochain épisode… katia
Bonjour Carmen A,
Je suis dans la même situation. J’ai entamé un jeûne de 3 à 4 jours.
Je suis sous pilule et mes règles sont sous son effet très peu abondantes, peu douloureuses, et arrivent TOUJOURS le dimanche.
Et bizarrement, sous l’effet du jêune, mes règles sont venues avec un jour d’avance, la première fois depuis 8 ans de pilule. Elles sont aussi vraiment douloureuses (au point de dormir très difficilement la nuit). Et surtout, elles sont très abondantes (comme quand je n’étais pas sous pilule).
C’est à se demander si le jeûne ne diminue pas les hormones de la pilules (créant donc des règles de privation hormonales plus intenses…)
J’espère que vous avez obtenu des réponses depuis mon question à vous.
A bientôt !
Super article ! Votre partage est très utile pour ma femme. J’adore lire les articles de votre blog très intéressant. Grand merci et très bonne journée !
Bonjour
Je commence un jeune hydrique demain avec une solution prepare (madal bal).
J’ai pris une solution permettant de nettoyer mes intestins ce soir.
Je souhaite pratiquer ce jeune 3 jours et faire du yoga. Il y a t’il des postures à privilégier ou ne pas faire ? Merci
J’ai l’impression que la prise de bouillons annul les symptômes de la détoxication et donc rompt le jeûne, notamment à vocation thérapeutique.
C’est très compliqué d’avoir des informations sur ce sujet.
Qu’en dites vous ?
Est-ce que le jeune ne devrait pas être uniquement à l’eau ?
Bonsoir Greg. Effectivement, la prise de bouillon adoucit le travail d’élimination… tout comme le jeûne à l’eau va un peu moins en profondeur dans les tissus que le jeûne sec.
Si tout va bien, le jeûne à l’eau est idéal.
Mais le jeûne au bouillon conviendra à certains pour qui, le purisme « à l’eau » ne convient pas. Les bouillons permettent dans certains cas de poursuivre le jeûne plus longtemps et dans de meilleures conditions. Si l’organisme est hyper acidifié, les bouillons vont éviter des crises d’éliminations trop fortes… qui risque de conduire à l’arrêt pur et simple du jeûne !
La vraie question est : de quoi mon corps a besoin ? qu’est-ce quel type de nettoyage / jeûne il supporte, aujourd’hui ?
Il est indispensable de le mettre au centre pour évaluer ce qui est juste.
En cas de doute, il y a des spécialistes du jeûne qui peuvent accompagner les jeûneurs, soit en stage… ou soit même à distance.