Noël est déjà derrière… Un Noël breton un peu différent pour nous, car nous étions sans électricité les 24 et 25 décembre.
Donc pas de blog, non plus… Aujourd’hui, j’ai choisi un petit texte rédigé à deux, que j’avais publié sur le blog à Noël 2007. Nous venions d’arriver en Bretagne. La relecture de ce texte m’a d’abord étonnée, puis rappelé un moment fort: nous étions en plein changement de vie, de région, et mise en place de notre projet… ceci pourrait parler à d’autres.
« Celui qui cherche, trouve.
A celui qui demande, il sera répondu.
Pourvu que l’humilité et la volonté d’être
Dissolvent en soi les cordes du temps,
Et ouvrent ainsi un espace
où la grâce et l’abondance se manifestent. »Marc et Michèle
Je vous souhaite encore de belles fêtes à tous!
Panne de courant
Et pour terminer ce retour en arrière, Noël cette année m’a évoqué une autre panne d’électricité (nous étions encore en Haute-Savoie)… Revoici l’article qui avait aussi disparu de la nouvelle version du blog:
octobre 6, 2007
C’était hier soir, en plein téléphone, «pop!»: communication coupée sur Skype, noir sombre dans le chalet, … La coupure d’électricité était complète. A deux ou trois reprises, on aurait dit que la civilisation allait revenir, mais non ! La panne de courant s’installait.
Bon, il n’était que 19h et des poussières.
Et dire qu’il y avait pourtant plein de choses à faire pour finir la journée!
C’était l’heure de préparer le repas… Eh bien nous mangerions froid, cuisinière électrique oblige …
Que dire de mon étude de la philo? Lecture à la bougie, lecture à la lampe torche qui se recharge manuellement avec un petit tourniquet? Non merci, mes yeux n’en n’avaient pas envie.
Nous n’avions pas regardé les titres du journal télévisé à midi, nous ne les verrions pas le soir non plus; aucune importance…
Et le blog… je voulais écrire un petit article… Non ! Ce ne serait pas possible…
Après avoir été cherché une petite collation à la bougie dans le frigo et avoir pris le temps de déguster froid, toujours à la bougie… j’entendis Marc me dire: «Je vais méditer un brin!».
Ah bien! Voilà qui était une bonne idée… «Moi aussi!».
Le soir était beau, les grillons jouaient leur concert dans le jardin. Alors, je m’installai sur le balcon, dans l’obscurité pour une méditation inattendue, mais accueillie. Bienfaits du silence, le toucher de l’essentiel, le retour à l’être, l’harmonie de la nature environnante qui se repliait progressivement dans le calme …
Combien de temps cette méditation a duré? Je ne sais pas exactement.
D’un coup le réverbère a retrouvé sa lumière blafarde sur la route, juste derrière la haie; une lumière jaune et plus chaleureuse était revenue dans le salon derrière moi aussi. Alors voilà qui a suffi à m’arrêter.
Ce soir là, je n’ai pu que constater combien nous sommes happés par maintes activités, permises uniquement grâce au confort électrique de notre société. Mais ces activités ne sont pas forcément en accord avec l’heure de la nature. La nuit est faite pour le repos, le soir signale l’arrêt des activités, le retour au calme…