2016 vient de débuter pour nous tous…
Je me souviens du nouvel an 1991. Le 31 décembre 1990, j’étais au Kerala, au Sivananda Dhanvantari Ashram de Neyyar Dham. Nous étions quelques occidentaux, venus passer les fêtes sur place, dans l’attente de la formation de professeurs de yoga qui démarrait un peu plus tard. Nous nous réjouissions de fêter ce passage « à l’indienne ». Il n’en fût rien. Le swami à l’ashram, un indien encore jeune, nous dit que rien n’était prévu. Nous avons échangé un moment entre nous, près des jardins de l’ashram, où nous pouvions humer avec délice les puissants parfums floraux du début de nuit kéralais. Puis, nous sommes allés nous coucher, tout simplement, car tout était déjà parfaitement silencieux…
Le lendemain, nous nous sommes retrouvés pour le satsang matinal (méditation). Le Swami nous a interrogé, exactement comme le faisait Swami Vishnudevananda: il nous a demandé: « Quelle est la différence entre hier et aujourd’hui? » Aucune, somme toute… Ce premier janvier était un jour comme un autre, si ce n’était que, sur le calendrier, il était écrit « 1er janvier ».
De cet épisode, j’ai appris à accueillir chaque journée de la vie comme un jour important, car chaque jour est unique. Cela procure une certaine qualité de joie au quotidien.
Aujourd’hui, en faisant un peu de rangement dans le bureau, qui en avait bien besoin, j’ai retrouvé cette citation de Rumi. Je vous partage, car elle rejoint ce qui précède:
Si tu es à la recherche de la demeure de l’âme, tu es une âme.
Si tu es à la quête d’un morceau de pain, tu es du pain.
Si tu peux saisir le secret de cette subtilité, tu comprendras:
Chaque chose que tu recherches, c’est cela que tu es.Rumi
A tous, belle et heureuse année 2016, … et bien sûr, bon yoga,
Michèle
Merci pour tout Michèle.
Beaux jours au jour le jour,
à l’heure bonheur,
à chaque respiration,
se sentir pleinement vivant,
Tout simplement.
Merci.
Merci Michèle pour ta générosité de coeur… 🙂
« Chaque chose que tu recherches, c’est cela que tu es. » C’est très beau. Je tâcherai de m’en souvenir et de m’en inspirer au cours de mes pratiques. Très belle année 2016, mais avant tout, très belle journée 🙂
Votre site est une mine d’informations justes et précieuses.
Merci pour ce partage.
Bonsoir Michèle,
Je suis en retraite officiellement depuis le 1er janvier et je commence à lâcher un peu car je filais un mauvais coton. J’étais donc cette chose : le mauvais coton.
Je parle souvent de la lumière-d’en-haut, que j’expérimente et cherche. Serais-je donc ce je et cette lumière ?
Mais je n’est pas une chose, encore moins la lumière-d’en-haut.
Aussi ne suis-je ni l’un ni l’autre. C’est alors seulement que je suis cette chose que je cherche.
Rumi doit se retourner dans sa tombe !
Tous mes vœux vous accompagnent pour 2016 que je vous souhaite pleine de vous-même.
Merci à tous pour vos partages.
Bonsoir Robert,
Peut-être Rumi sourit-il à nos états et questionnements?
Un déconditionnement est comme un fruit mûr qui se détache de la branche. C’est un pas qui porte en avant. « Mais que (qui, quoi) demeure après ce grand chambardement? ».
Le chemin intérieur se poursuit.
Bonne année à vous, belle route,
Michèle
Belle année Michèle, dans la lumière, la conscience et la joie.
Merci chaleureusement pour tout.
Bonjour Michèle,
Après ce grand chambardement, ce qui deux meurt.
Bon, allez, je retourne me grand-chambarder.
Bonjour,
« Quelle est la différence entre hier et aujourd’hui? » C’est qu’une journée vient de passer et nous l’avons perdu à jamais. Selon le dicton « Nos parents disent : « Notre enfant grandit « , ils oublient que sa vie rétrécit. » C’est quand on vieillit que cette réalité devient prégnante. Alors que durant la jeunesse, et si de plus on vit dans un pays où les saisons ne se démarquent pas, comme au Kerala par rapport au Québec, la vie peut se dérouler comme un long fleuve tranquille, sans différence, sans changement apparent, sans contraste, sans souci… En fait, chaque jour nouveau devrait nous nourrir spirituellement et matériellement; chaque jour qui passe devrait être une évolution positive. Or qu’en est-il en réalité ? Nous faisons du progrès à l’envers ! Et à cause de notre insouciance, nous avons empoisonné l’environnement et rendu l’existence de plus en plus invivable, pour nous, pour les autres et pour les générations futures.
Bien à vous, Laziz