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Voici la deuxième partie de l’article sur Ramana Maharshi.

ramana maharishi

Retour à la vie publique

Pour mettre Venkataramana à l’abri des nombreux visiteurs qui venaient quotidiennement, Palaniswami l’installa près d’un verger de manguiers, dont les portes pouvaient être fermées. C’est là que Venkataramana revint progressivement à un état de conscience “plus normal”, bien qu’il demeurât toujours centré en l’Absolu.

Palaniswami avait des livres sur la spiritualité en langue tamoule, qu’il essayait d’étudier. Voyant sa difficulté à comprendre ces ouvrages, Venkataramana consentit à les lire lui-même et à lui transmettre le résumé de ces enseignements. Il était tellement absorbé dans le Soi qu’il pouvait comprendre les écritures les plus abscondes en un clin d’œil. Sa mémoire était phénoménale et il pouvait citer des passages qu’il avait lus plusieurs années auparavant.

Un jour, il reçut la visite du pandit Ganapati Shastri, qui montait à la grotte de Virupaksha. Celui-ci reconnut en Venkataramana un grand Sage ou Maharishi, et il le supplia de l’accepter comme disciple. C’est à partir de ce moment que le titre de Maharishi commença à être donné à Ramana.

Un groupe de disciples se forma autour de lui. Ils lui construisirent un bâtiment sur la colline, puis l’ashram. Sa réputation grandit dans tout le pays. On reconnut en lui un Jivan Mukta, un libéré vivant. Il devint, sans l’avoir voulu ni refusé, le maître de milliers de disciples qui virent en lui l’un des plus grands sages que l’Inde eût connu.

La mère de Venkataramana retrouva sa trace après de longues recherches. Elle l’implora de retourner à la maison. Mais il resta immergé dans son silence et ne réagit pas à ses larmes. Plus tard, elle décida de revenir et de s’installer auprès de son fils à Skandashram, une grotte aménagée près d’une source à mi-pente du mont. Là, après qu’il l’eut guérie d’une grave typhoïde, elle demeura jusqu’à sa mort, comme simple disciple, dans le rayonnement de son fils.

Les personnes qui venaient à Ramana Maharshi étaient de religions et de spiritualités diverses. Il encourageait chacun à poursuivre son chemin intérieur selon la religion qu’il avait choisie.

Le Maharishi répondait aux questions de ses visiteurs. Il commentait les textes sacrés. Ramana Maharshi recevait de plus en plus de visiteurs, y compris des personnes venues de toute l’Inde britannique et des voyageurs occidentaux, attirés par la rumeur.

A suivre…

Bibliographie

Cet article, préparé pour le prochain numéro des Cahiers du Yoga (n°11) (site internet de la revue www.cahiersduyoga.ch, contact email: info@cahiersduyoga.ch), a été rédigé à partir de textes racontant de la vie du sage:

  • Sri Ramana Leela, Krishna Bhikshu (auteur), Pingali Sundaram (traducteur vers l’anglais), éditions Sri Ramanasramam, 2004
  • Sois Ce Que Tu Es, Les Enseignements de Sri Ramana Maharishi, Commentaires et sélection par David Godman, Editions Sri Ramanasramam, Tiruvannamalai, Inde, 20007
  • Bouquet of Spiritual Instruction, Viswanathan, Sri Ramanasramam
  • http://www.cosmicharmony.com/Sp/Ramana/Ramana.htm
  • http://www.sriramanamaharshi.org/arunachala.html
Michèle Lefèvre Granclément

Le Yoga m'accompagne au quotidien depuis longtemps et je le transmets depuis 1991. La méditation et la pratique des différents aspects du Yoga Intégral, les rencontres sur le chemin, et l'étude des textes sacrés / philosophiques, sont mes sources d’inspiration. L'amour de la Nature et l'approche holistique de la santé, depuis l'enfance, m'ont conduite à mettre en pratique conjointement les sagesses de l'Ayurveda et du Yoga, puis à étudier leurs synergies. La Joie et l'évidence de la transmission de ces voies sœurs découlent de cette expérience de Vie.

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