Récemment, dans la rubrique « L’arbre à palabre » d’Esprit Yoga (n°28), Christophe Millet et de Laurence Gay et moi-même avons donné notre point de vue sur la bienveillance dans la pratique du yoga.
Voici ma réflexion sur le sujet:
« L’asana ramène instantanément au corps, qui devient champ d’expérience.
L’apprentissage de la bienveillance commence dans le corps.Dès que le nom d’une posture est suggéré au mental, ce dernier impose l’image finale idéale qu’il se fait de l’asana…
Impatient par nature, il occulte les processus d’apprentissage.Le corps, lui, a une sagesse qui lui est propre et qui saura s’exprimer, si je m’écarte de ce qui est juste.
Le corps pardonne une petite erreur occasionnelle, mais jamais une erreur répétée…La bienveillance en yoga requiert une présence totale au mouvement juste.
Lorsque je ressens les points d’appui, les lignes de force et d’étirements, j’habite le corps de partout, jusqu’à ses extrémités.Alors le corps me montre son intelligence, il se rend plus docile et sait adapter une posture, si nécessaire, pour qu’elle soit correcte. Le souffle épouse l’asana et procure la juste énergie.
Il amène vers une conscience plus fine de la pratique, qui s’apparente au drashtar, « la conscience témoin » »
Ceci fait écho à cet autre article du mois de mai « Défaire ce qui entrave les asanas ».
Pour lire la rubrique en entier, avec les contributions de Christophe et Laurence, voici la page d’Esprit Yoga n° 28 – novembre-décembre 2015 – L’Arbre à palabre – A propos de la bienveillance.
Je viens de rajouter sur le site de mes activités une section « Presse » sur la page « A propos » où j’ai regroupé les articles parus.
Je suis peu présente sur le web, j’en ai bien conscience. Mais je donne la priorité à la formation de professeurs de yoga et cela s’impose de soi-même, tant cette activité est prenante.
En perpétuel réajustement de mes activités, je pense aussi au projet de réunir stages et formations en un lieu, d’ici quelques temps. C’est un projet qui me tient à cœur et qui pourrait être une nouvelle étape pour Yogamrita…
Namasté,
Michèle
Bonjour, Michèle. Et quelle bonne surprise de trouver ici un nouvel article de votre part après un long silence. Ne voyant pas grand-chose non plus sur la page Facebook, je me demandais si au-delà de votre agenda très chargé, vous alliez bien.
Merci pour ce partage sur la bienveillance dans la pratique. Ah oui, que c’est bien vu!—ces invitations différentes que nous envoient le corps et l’esprit, leurs manières respectives de recevoir ce qui leur est accordé, et puis l’art « (d’habiter) le corps de partout, jusqu’à ses extrémités »[superbe image!] par la juste attention et le souffle, vers une conscience fine qui aperçoit parfois plus que la simple cohabitation de nos instances physique et mentale!
Merci merci!
Je vous souhaite beaucoup de joie dans l’affinage, puis la réalisation de vos projets
Sibylle
Bonjour Sibylle,
Merci pour ce message. Cela fait plaisir de vous lire aussi. Merci pour ce partage. Je suis bien peu présente sur le blog, tant et si bien que je ne parviens qu’irrégulièrement à répondre aux emails. J’aimerais que ce soit autrement, mais je suis obligée de faire des choix.
Je suis très occupée, mais je vais très bien cependant.
Suivre individuellement chaque stagiaire enseignant, organiser et coordonner les différents modules de la formation de professeurs est pour moi une tâche énorme, qui me prend presque tout mon temps et que j’ai choisie de mener à bien. Il me reste donc encore un peu plus de 2 1/5 d’investissement intense avant de retrouver un peu plus de disponibilité.
Om et bon yoga,
Michèle
Bonjour Michèle
je suis contente de lire moi aussi des articles sur le blog toujours intéressants et enrichissants pour la yogi (depuis peu) et je me rends compte que le yoga n’est pas de la gymnastique avec des postures à faire les unes à la suite des autres, c’est autre chose et même plus que ça, mais ce n’est pas facile à pratiquer de cette façon, il faut écouter son corps physique (j’ai tendance à vouloir aller plus loin dans la posture, et récemment j’ai eu mal) et je me dis que le mal a dit.
qu’en pensez vous ?
cordialement
Jacqueline